Photos, poésie, extraits de livre
de jour en jour (du 20 au 28 mars)
fêtes pascales avec Gnocchi, Djinnie et Petit Lapin blanc
partage photos du mois d'avril
Et pour ce partage de photos printanières sur le thème
FLEURETTES ou PETITS ANIMAUX (lapins, souris, mésanges, en tout cas de petite taille) ou PAYSAGES PRINTANIERS
je vous présente les photos de mes aminautes et les remercie pour leur participation.
Merci à vous qui passerez sur mon blog et les découvrirez.
Le prochain thème pour le mois de mai sera : EN MAI, FAIS CE QU'IL TE PLAIT
Si vous souhaitez participer, vous pouvez envoyer vos photos jusqu'au 15 mai à agab57070@yahoo.fr (maxi 4 photos) en indiquant également le nom de votre blog. C'est toujours avec plaisir que je reçois vos participations.
les photos de Martine85
Ferme équestre de la Brissonière Vairé(Vendée)
lézard aux Sables d'Olonne
bébés mangoustes au zoo des Sables d'Olonne
les photos de LilouSoleil
giroflées
les photos de Martine
Véronique
le trèfle enterreur ( trifollium subterraneum )
coléoptère
les photos de Bernadette
fleurs de ma campagne et de mon village
la photo de Janou
mes photos
l’enfant se balance sur la balançoire,
dans sa main une branche fleurie
de cerisier
ISSA
défi 184 : jeudi en poésie
défi 184 proposé par Martine
Jeudi 20 Avril : la fin
(au sens général du terme ou plus précisément la fin de quelque chose)
FIN
Pour en Finir
alors que les arbres verdissent
que les centrales pourrissent
Pour Imaginer
ce moment suspendu
où le souffle disparaît
Pour la Nommer
cette mort, point final
cet arrêt de trépidations
J'ai regardé la poussière
danser dans la lumière
Et j'ai su
que fragment d'éternité
je serai.
défi 184 : commencer par une citation, terminer par une autre
défi 184
Martine a le plaisir de prendre la barre de la goélette des Croqueurs de Mots pour ce 184ème voyage en votre compagnie chers croqueurs et croqueuses : Pour le défi du lundi 17 avril 2017.
Elle nous cite 8 premières phrases de livres (incipit) et 8 dernières phrases (explicit).
Le défi du lundi consistera à choisir un début et une fin de roman et d’écrire l’histoire (en prose ou en vers) pour lier le début à la fin.
---
« Je ne sais pas trop par où commencer » (de Philippe Claudel -les âmes grises)
L'homme était doux, attentionné, s'attardant peu sur sa renommée. Marcel Dombasles, l'écrivain-cinéaste, après un temps suspendu, comme si son ange gardien le conseillait, poursuivit :
« Comment naît l'idée d'un roman, d'une nouvelle ? D'une sensation, d'une rencontre, d'un souvenir. Avant de venir dans ce magnifique salon Charlemagne de la gare messine, une femme m'aborde. Petite, humble, elle marche d'un pas à peine plus grand que celui d'une enfant. Son regard croise le mien. Minuscule chapeau sur la tête, silhouette menue, un gilet à grosses rayures noires et blanches, elle m'interpelle : « j'ai mal au pieds, je reviens de chez le docteur, un sten, il a posé un sten .. je m'essoufle ».
Cette femme que je prénomme intuitivement Marie Claude, peut être a-t-elle défilé sous les drapeaux de mai 1968. La sexagénaire poursuit : « en sortant, deux hommes cagoulés m'ont agressée, dévalisée, 250 euros ! J'ai vu la police, mon frère vient me chercher. »
Son débit est rapide, hâché. Elle me regarde à nouveau : « N'auriez-vous pas 2,3 euros pour que je prenne le bus ? ».
Elle supplie à peine, « tout m'accable » semble vouloir dire ses paroles. Au-dessus de ses lèvres, 2 piercings, comme une jeunesse de 16 ans, un peu gros, ronds, striés, argentés.
Vous me signalerez qu'elle fabule pour me soutirer de l'argent. Utile pour le ticket ? Ou pour un sandwich, un paquet de cigarettes, de la drogue, une chambre ce soir ? ...
Je lui donne quelques pièces ; les euros sont déjà avalés par l'horodateur. Elle me remercie – presque un arrêt sur image – nous nous séparons, elle se retourne et réitère ses remerciements.
Je suis avec vous et voyez-vous je suis encore avec elle. Des questions surviennent : quel enfant était-elle ? Pourquoi aborde-t-elle aujourd'hui les passants ? Un divorce ? Une sortie de prison ? Les galères, les manques, ses erreurs et ses joies.. ses joies, ses bienfaits, sa bienveillance.
Dans un livre, éclairer son sourire, lui rendre le clair de sa vie.
La vie voyez-vous ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit ! » (Guy de Maupassant - une vie)
quel est mon plat préféré ? Carlo Pétrini (deux idées de bonheur)
Souvent, à l'étranger, les journalistes qui m'interrogent ne résistent pas à la tentation de me demander quel est mon plat préféré.
.. un peu par courtoisie, j'essaie de répondre. Quels sont les plats que je préfère, les plus lié à mon identité ? ... je finis par répondre que, sans aucun doute, les essentielles pâtes à la tomate représentent mon italianité, tandis que la bagna cauda, typique plat piémontais à base d'ail, d'huile et d'anchois, est le symbole gourmand de ma région.
Mais ensuite, si on y réfléchit, bien que ces plats représentent mon identité, aucun des deux n'est fait avec des ingrédients qu'on trouve dans la région. Les pâtes à la tomate : ni les pâtes, dont Chinois et Arabes se disputent l'invention, ni la tomate, originaire des Amériques, seulement importé au XVIe siècle et longtemps utilisée surtout comme plante ornementale (à Naples, au début, dans les recettes traditionnelles, on préférait le poivron) ne sont nées en Italie. Et pourtant, d'une certaine manière, elles représentent aujourd'hui l'essence gastronomique de notre pays.
Et la bagna cauda : le Piémont, comme son nom l'indique, est une région en grande partie entourée de montagnes, et la mer est loin. Il n'existe donc pas d'anchois piémontais, ceux que nous mangeons arrivent de Ligurie voisine, qui, elle, a une belle mer. Et, en dehors de cas très rares, l'olivier n'est pas cultivé dans le Piémont, donc il n'existe pas d'huile d'olive extra-vierge piémontaise. Deux des ingrédients fondamentaux de la bagna cauda ne sont pas locaux, mais proviennent d'échanges commerciaux et de rapports avec les voisins ligures. Qu'est-ce que tout cela signifie ?
Cela signifie que l'identité est toujours engendrée par l'échange, qu'elle n'existe pas sans le rapport avec les autres ; c'est une nouvelle démonstration du fait que nous avons déjà observé, à savoir que la nourriture est toujours un réseau.
Et si la thèse selon laquelle le bonheur a aussi la forme d'un réseau, si on veut vraiment lui donner une forme, la solution est vite trouvée. Nous ne sommes personne, et nous ne sommes pas heureux, si nous sommes fermés, si nous sommes seuls. L'aliment nous représente, nous ramène à une communauté parce qu'il en est le symbole iden titaire, parce qu'il est familial et que nous le reconnaissons comme affectif et rassurant d'une certaine manière.
Carlo PETRINI
(deux idées de bonheur de Luis Sepulveda et Carlo Petrini)
rappel "partage photos du mois d'avril"
Je vous rappelle le thème du partage photos du mois d'avril qui est
FLEURETTES ou PETITS ANIMAUX (lapins, souris, mésanges, en tout cas de petite taille) ou PAYSAGES PRINTANIERS.
Si vous souhaitez participer, vous pouvez envoyer vos photos jusqu'au 15 avril à agab57070@yahoo.fr (maxi 4 photos) en indiquant également le nom de votre blog.
Je vous remercie d'avance pour vos photos.
regards du 10 mars au 19 mars
J'irai voter
J'irai voter
J'irai voter
traversant les rues
saluant mes concitoyens
J'irai voter
Liberté acquise
après tant d'ans, soumise
Je voterai
pour un imparfait
candidat
troubadour sillonnant
la France multiple.
Mon vote
sera pour un humain
frère des hommes fragiles
frère bienveillant et pacifique
de la Terre et de ses vivants.