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Ribeauvillé (2) et Bergheim

30 Novembre 2022, 19:30pm

Publié par durgalola

Ribeauvillé

Ribeauvillé (2) et Bergheim

 

 

Ribeauvillé (2) et Bergheim

 

 

Bergheim

 

Ribeauvillé (2) et Bergheim

 

 

Ribeauvillé (2) et Bergheim

 

 

Ribeauvillé (2) et Bergheim

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Jeudi en poésie avec Martine

30 Novembre 2022, 18:58pm

Publié par durgalola

 

Les champignons sont

les fleurs d'automne.

Leur chapeau élargi

semble dire de préparer

son abri pour le temps sombre.

Au matin les gouttelettes

annoncent les  diamants.

Rentrer en soi-même,

Avant d'entendre sourdre

la glouglou printanier.

Craindre les jours étroits

peut-être mourrons-nous

ou un qu'on aime.

 

Agab (11/22)

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Défi 272 avec Martine

27 Novembre 2022, 18:45pm

Publié par durgalola

Défi 272 avec Martine

 

Martine des Sables d'Olonne est à la barre de ce défi 272.

Elle  nous demande de choisir au moins deux, ou plus, contes connus (Andersen, Grimm, Perrault...) qui ont enchanté votre enfance et, avec leurs personnages principaux écrivez une fable qui devra comporter une morale finale. 

Vous pouvez rajouter d'autres personnages.

 

la petite poucette 

(Andersen)

la mère

le crapaud et son fils

l'hanneton 

l'hirondelle

le rat des champs

la taupe

le prince

Une femme en mal d’enfants implore le Ciel de lui venir en aide. Un beau jour, une bonne sorcière entend son appel et dépose à son insu une graine. S’étonnant de la provenance de cette graine, la femme la plante néanmoins : une fillette minuscule sortira de la fleur. Elle décide d’appeler l’enfant Poucette, car elle n’est pas plus haute qu’un pouce.

Un soir, alors que la Petite Poucette est endormie dans la coquille de noix qui lui sert de berceau, elle est enlevée par un crapaud qui souhaite l’offrir en mariage à son fils. Elle parvient cependant à s’échapper en montant sur un tapis de lys voguant à la surface de la rivière voisine. La repérant de loin, un hanneton fond sur elle et la fait prisonnière ; il la montre à ses congénères qui, dégoûtés par l’apparence de Poucette, le rejettent. Dépité, le hanneton finit par s’en débarrasser au pied d’un arbre.

Les premières bourrasques annonçant l’hiver soufflent. La Petite Poucette peine à lutter contre le froid dans ses haillons. Blottie dans un tas de feuilles, elle remarque une hirondelle qui s’est cassé une aile. Poucette la soigne malgré la rudesse du climat, permettant ainsi à l’hirondelle de partir dans les pays chauds et ainsi de sauver sa vie. Elle cogne à la porte d’un rat des champs qui lui accorde l’asile ; en échange, elle devra servir de bonne à tout faire. L’hiver passe, Poucette et le rat se lient d’amitié. Quelques mois plus tard, le rat lui suggère au cours d’une conversation inopinée d’épouser le voisin, une taupe. Ce projet n’étant pas du tout du goût de l’intéressée, elle proteste : le rat la menace de la mordre si elle ne se plie pas à sa volonté. Paniquée, elle s’enfuit de la maison.

Dans sa fuite, elle rencontre par hasard l’hirondelle qu’elle avait soignée dans les premiers jours de l’hiver. L’hirondelle l’emporte sur son dos très loin jusqu’à un champ de fleurs. Là, la Petite Poucette rencontre un prince des fleurs, de la même taille qu’elle. Les deux êtres se marient ; en cadeau de noces, la Petite Poucette se voit offrir des ailes pour accompagner son mari lors de ses voyages de fleur en fleur : elle sera désormais Maja, princesse des êtres des fleurs. (wikipédia)

la princesse au petit pois

(Andersen)

la reine

le fils

la princesse

Une nuit d'orage, une jeune femme trempée qui dit être une princesse se présente à la porte du château pour demander l'hospitalité. La reine, bien décidée à trouver une épouse digne de son fils, l'accueille et la fait dormir sur une pile de 20 matelas et de 20 édredons en plumes d'eider, sous laquelle elle a auparavant placé, à dessein, un petit pois.

Le lendemain matin, lorsque la reine demande à la princesse si elle a bien dormi, celle-ci lui répond qu'elle a passé une nuit épouvantable, gênée qu'elle a été par la présence de quelque chose de si dur que son corps est couvert d'hématomes. Une peau aussi sensible ne peut être que celle d'une authentique princesse. Persuadé alors de sa délicatesse, le prince l'épouse et le petit pois devient une des pièces maîtresses du musée royal. (wikipédia)

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Il était une fois deux jeunes filles, l'une grande comme un pouce qui rencontra une princesse souple et sensible, dix fois plus grande qu'elle.

Toutes deux avaient perdu leur mère ; Poucette enlevée par un crapaud cherchant une épouse pour son fils et Claire, sans mère, croquée par un crabe rouge et violet, sans père, dévoré par un requin. Elles partageaient un matin de printemps, dans une fleur de cerisier pour Poucette, et dans les herbes parsemées de pâquerettes pour Claire. 

L'une et l'autre se racontèrent leurs histoires ; Poucette avait échappé à un crapaud, un rat des champs, une taupe qui voulait lui supprimer sa liberté. Si j'étais plus grande pleurait elle, je n'aurais pas été enlevée. Mais non, Poucette aimait sa taille, aimait naviguer sur une feuille de nénuphar, goûter au miel des abeilles, sentir les parfums des fleurs nombreuses. Le monde lui paraissait plus beau, même si des grigoux d'insectes, de petits animaux, cherchaient à s'accaparer d'elle. Claire, la princesse avait échappé à un gigolo, voulant en faire la reine de sa maison de passe, à un commerçant qui cherchait à la marier à son fils, un benêt ne sachant ni rire, ni compter. 

Dans les temps d'avant, il était obligatoire de trouver un mari et de tenir sa position. Un écrivain, Christian BOBIN, les avait prévenues, vous perdrez votre liberté. Finies les promenades en solitaire sur ton nénuphar, les élixirs, les noisettes , finies les longues chevauchées pour la princesse. Une belle mère lui demanderait de faire des enfants, garçons surtout et s'occuper des servantes. 

Il est certain qu'elles seraient estimés, que leurs princes charmants seraient fidèles, quoique pour l'un, plutôt occupé à compter les coccinelles et l'autre à partir à la chasse, cerf, biches.

Les deux demoiselles, se concertèrent, écoutèrent les aimantes paroles du poète et choisir de partir ensemble. L'une chanterait des chansons friselis. Claire bien maline eut l'idée d'ouvrir une maison-orchestre. Le soir de loin , venaient de loin, de jeunes écuyers, des cuisinières, des libellules, des cigales. Il y eut des hivers, des printemps, des automnes. Des saisons où elles ne se préoccupaient pas des vivres et des boissons. D'autres moins prospères, mais rien ne les fit regretter les vies de princesses. Christian venait régulièrement leur rendre visite, accompagné de quelques poètes ou chanteurs, Emilie Dickinson aussi.

Peut être même les princes qui devaient les épouser, leurs rendirent visite, avec femmes et enfants. Alicia, la plus petite un jour demanda à rester, Valère aussi.

 

Notre destin peut être tracé ; notre sexe, notre âge, notre situation sociale, notre pays et avec le secours de l'amitié, notre chemin peut prendre d'autres directions. 

 

 

 

 

 

 

 

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Adieu Christian BOBIN

26 Novembre 2022, 13:48pm

Publié par durgalola

 Christian BOBIN

 

 Il est parti le petit homme,

ange de grâce.

Oh ! ses ailes, son allure

n'est pas celle d'un Gabriel

solaire.

Entre ses mots s'exhale

un parfum subtil

d'amour, de grâce.

Herbes folles, plume de geai,

livres courts, essence

de son âme.

Il sourit, comme un

arc-en-ciel, non comme

une connivence avec nous.

Il est parti, il est resté

là où il doit être,

dans le secret des herbes vives.

 

Agab (11/22)

 

 

Je te revois préparer à manger pour les tiens. Ce travail infini pour lequel personne jamais ne vous remercie. Les mères par leurs soins élémentaires fleurissent les abîmes. Si il y a encore des lions, des étoiles et des saints c'est parce qu'une femme épuisée pose un plat sur la table à midi. Cette femme est la mère de tous les poètes. C'est en la regardant qu'ils apprennent à écrire

 la Grande Vie

 

Le plus long voyage que j’ai fait, c’était dans les yeux d’un chat. Les bêtes sont des anges. Leur silence est proche de celui des livres. Leur silence est d’encre. Il porte une tunique de papier, une ceinture d’encre. Il entre dans notre cœur et il parle. De l’intérieur de nous. Sans mots.

 

Qu'avons-nous à nous dire dans la vie,
sinon bonjour, bonsoir,
je t'aime et je suis là encore,
pour un peu de temps vivante
sur la même terre que toi.

La folle allure

 

J'aime appuyer ma main sur le tronc d'un arbre devant lequel je passe, non pour m'assurer de l'existence de l'arbre - dont je ne doute pas - mais de la mienne.

la présence pure et autres textes

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Jeudi en poésie avec Martine

24 Novembre 2022, 14:55pm

Publié par durgalola

  • thème : Revisitez une fable de la Fontaine connue (ou thème libre)

 

cigales et fourmis

 

Oh !  les cigales d'aujourd'hui

ont appris tant d'étés à gratter

les cordes de leurs guitares.

Scofield devant l'Eternel

a parcouru le monde

pour enchanter les fourmis.

 

Les longues files humaines

 à la Défense, au pied

de la tour Eiffel , dans 

le métro, rondes périphériques,

à la recherche de pain

pour nourrir leurs petits,

à la recherche de couvertures

pour couvrir leurs mamies.

De loin leur multitude

semble étouffante.

 

Quelquefois une maladie,

une guerre, un tsunami,

les engloutit, décime.

Elles s'entraident les fourmis

Elles chantent les cigales.

 

Le monde poursuit sa ronde,

D'efforts et de grâce.

 

Agab (11/22)

 

 

 

John Scofield est un guitariste de jazz et compositeur américain.

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rappel graines de partage novembre

13 Novembre 2022, 16:01pm

Publié par durgalola

rappel graines de partage novembre

 

rappel partage photos novembre

 

Si vous souhaitez participer au partage photos, je vous rappelle son thème

 CHAMPIGNONS et/ou COULEURS AUTOMNALES. 

Vous pourrez envoyez vos photos à agab57070@yahoo.fr jusqu'au 20 novembre. 

Merci à tous ceux et toutes celles qui participeront et à celles qui m'ont envoyée leurs photos.

 

--------              DEMANDE     ---------------

 

J'ai perdu les photos d'une participante dont je ne me rappelle plus le prénom, 

Pour l'instant, dans mes fichiers, les photos de Bernadette, Zaza et Gisèle. 

Je lui demande de m'excuser et de bien vouloir me renvoyer ses photos.

Ma mémoire n'est plus celle de mes vingt ans, hélas .... 

Merci d'avance

 

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Jeudi en poésie avec Jeanne Fadosi

13 Novembre 2022, 15:45pm

Publié par durgalola

Pour tous mes frères et soeurs du temps qui passe

 

Le temps passe,

chasse, trace, casse.

De naissance douloureuse,

premier cri,

de celui qui respire,

prend l'air brûlant,

alors qu'il nageait

dans le flot océanique,

au dernier souffle.

Âge qui arrache

les souvenirs

l'équilibre de l'existence.

Âge qui tasse 

les vertèbres, brûle

nos os arthrosés.

Âge qui brise la vue,

DMLA.

Crabe à dos rond

dévorant l'être

par petits bouts.

Le temps est un passage

initiatique,

réaliste.

Après, saurons-nous mieux vivre ?

Après ...

 

Agab (11/22)

 

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partage photos novembre 2022

12 Novembre 2022, 19:38pm

Publié par durgalola

 

 

 

partage photos novembre 2022

 

L'automne s'est fait attendre, et certaines fleurs sont revenues, mes géraniums sont plus beaux qu'en été.

Heureusement, les champignons ont été bien présents.

Je vous remercie pour vos photos et pour tous vos commentaires.

Le prochaine partage aura lieu en décembre :

Je vous propose comme thème : Noël ou/et oiseaux.

Vous pourrez envoyer vos photos (3 maxi) à agab57070@yahoo.fr jusqu'au 25 décembre.

 

 

 

partage photos novembre 2022

les photos de Renée

 

partage photos novembre 2022

 

 

partage photos novembre 2022

 

  Estavayer le Lac  (Suisse) le 22 octobre

 

partage photos novembre 2022

les photos de Gisèle

 

partage photos novembre 2022

 

partage photos novembre 2022

 

partage photos novembre 2022

 

partage photos novembre 2022

 

petite sortie vosgienne

 

 

partage photos novembre 2022

les photos de Bernadette

partage photos novembre 2022

 

 

partage photos novembre 2022

 

 

partage photos novembre 2022

bruyère 

 

partage photos novembre 2022

les photos de Zaza

 

 

partage photos novembre 2022

 

 

partage photos novembre 2022

 

La brume de d’automne s’installe dans ma campagne bretonne

 

partage photos novembre 2022

 

Le châtaigner du jardin perd ses dernières feuilles

 

partage photos novembre 2022

En ce moment je suis encore dans mon île et il fait encore très doux,

malgré la tempête qui commence à se lever. Un bon 120 km pour cette nuit.
Photo prise le 16/11/22

 

partage photos novembre 2022

les photos de Martine/Mayalila

 

partage photos novembre 2022

 

 

 

partage photos novembre 2022

 

 

 

partage photos novembre 2022

 

 

partage photos novembre 2022

ma photo

 

 

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Défi 271 avec Jeanne Fadosi

12 Novembre 2022, 15:54pm

Publié par durgalola

 

avec les croqueurs de mots

 

Pour lundi 14 novembre  : 

Jeanne Fadosi nous demande d'évoquer une histoire réelle ou imaginaire avec une horloge ou une pendule ou un réveil, une montre, un chronomètre, une horloge pointeuse,un cadran solaire ou pourquoi pas le sablier pour les œufs à la coque ou un jeu comme le scrabble etc, ou encore un métronome (un seul ou plusieurs instruments) en prose, en vers, en dessin, en mélange, peu importe, juste  faire « pas trop long » pour favoriser la lecture des uns et des autres.

 

 

Ne connaissez-vous pas Blaise et Luciane, les marchands de temps rue des Eglantiers à Petite Ville sous les Bois ?

Ne dites pas non, beaucoup ont recours à leurs services en toute discrétion. D'autres les rencontrent près des églises en déshérence, à minuit au bord des mers bleues ou dans des lieux peuplés par les renards, les sangliers ou les chouettes enchantées. 

Vous secouez la tête, non, vraiment, nous ignorons tout de ce couple hasardeux, vendeurs de temps. Alors, suivez-moi, et ne dites pas un seul mot, suivez et écoutez. Ce n'est pas trop loin, la vitrine est reconnaissable avec ces horloges, suisses, comtoises ou chinoises. J'ouvre la porte, et un premier son, un tintement gracile, et la porte refermée, un son d'ici, grave, un son aigu, de là, un chœur de sonneries nous accueille. Chut ! fais-je signe. Le tout sonne avec harmonie et joie. Du fond, viennent Blaise et Luciane, un couple de 50 ou 60 ans, habillé de jeans bleus, et chemises multicolores. Bon, font-ils, bon, c'est bon ! Les horloges vous acceptent. Si votre odeur leur avait déplu, vous n'auriez entendu que sons désaccordés et là, pas de commerce du temps.

Et bien voilà, chers amis, pourriez vous me vendre une écharpe de temps, soyeuse, lumineuse ? C'est pour ma grand mère de bientôt 100 ans, ses souvenirs se sont envolés, celui de son mari, de sa mère chérie, de son amie d'école. Juste quelques minutes parfumées de sa vie d'antan. 

Les vendeurs se concertent, conciliabule, gestes amples, clin d'oeil et Luciane décroche de l'armoire comtoise, une écharpe aux teintes de l'arc-en-ciel qui se met à voleter et entourer chaleureusement mon cou.  Pour le paiement, que désirez-vous, je suis prête à vous entendre. Blaise propose que je donne cinq minutes de ma vie, quelque chose de neuf, quelque chose de léger à moins que vous préfériez venir avec nous demain matin, recueillir la rosée ourlant les herbes du jardin public, la saison est favorable, jours de novembre, se préparant à l'hiver, vous nous serez utile pour la récolte ? 

A peine ai-je répondu à leur souhait d'être aidé, qu'une de vos voix surgit, Pardon, je m'excuse, mais je suis intéressée aussi par un de vos objets. Le bébé de ma soeur souffre d'une bronchiolite, sa vie est incertaine. S'il vous plaît aidez-moi ? Les marchands se concentrent, lui demandent de se rapprocher, Et doucement, ils lui donnent une jolie montre ancienne, une montre Lip, on dirait . Portez là, toute la nuit, mais d'abord, il vous faut vous rendre à l'hôpital et chanter une comptine à l'enfant, et demain, oui demain matin, à 7 h, nous accompagner pour ramasser la rosée des champs. C'est vous qui tiendrez le bol  et dans un sourire gourmand, Blaise rajoute, un croissant aux amandes pour petit déjeuner ensuite. 

Les horloges, réveils, montres se mettent à sonner, de plus en plus fort, il est l'heure de rentrer, de s'embrasser (pas de Covid19 à Petite Ville sous les Bois), de se dire au revoir et offrir nos présents.

 

 

 

 

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Remarquez comment Jésus distingue entre "regarder" et "voir" (Kenneth S. Leong - une lecture zen des évangiles)

10 Novembre 2022, 16:23pm

Publié par durgalola

Remarquez comment Jésus distingue entre  "regarder" et "voir". Regarder peut être superficiel, mais voir requiert la profondeur. La vraie spiritualité n'est possible qu'avec un discernement spirituel profond. Dans son sermon de la Nature, Jésus démontrait combien la paix intérieure pouvait découler d'un accroissement du discernement de la nature des choses. Il nous propose trois points clés :

- le premier, les oiseaux ne se soucient pas de leur nourriture ni les lis de leurs vêtements. Tout marche formidablement bien sans notre intervention ou nos inquiétudes. Les oiseaux et les lis simplement "croient en Dieu". (Ceci, naturellement n'est qu'une expression poétique, car les oiseaux et les lis ne pense même pas. Mais ce sont des métaphores pour ceux qui soumettent leurs volontés à celle de Dieu.)

- le deuxième, beaucoup de choses importantes de la vie sont hors de notre contrôle. Nous avons de sérieuses limites en tant qu'êtres humains. Il est temps que nous le reconnaissions. Jésus demandait dans son sermon : "Qui d'entre vous peut, en s'en inquiétant, ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ?" (Mt 6.27). Tel est le fait central de l'existence : que notre propre existence ô combien précieuses pour nous, n'est pas sous notre contrôle. L'accepter nous conduit à la paix intérieur ; le refuser nous entraîne vers une anxiété superflue et une frustration.

- le troisième, nous avons assez à faire avec aujourd'hui, sans nous préoccuper du lendemain. Jésus nous a avertis : "à chaque jour suffit sa peine". Se préoccuper du lendemain est en soi défaitiste, car cela complique naturellement le travail que nous avons à faire.

Dans son sermon de la Nature, Jésus enseignait l'importance du discernement. La véritable spiritualité, avec son cortège de joie, de paix et de liberté, est affaire de manière de voir. Ce n'est pas une question de croyance. Quand on voit, il n'est pas utile d'argumenter, de croire, de persuader. Par conséquent la priorité est de voir ce qu'il y a à voir. Le prix Nobel et écrivain Albert Camus disait : "Un homme est toujours prisonnier de ses vérités. Une fois qu'il les a faites siennes, il ne peut plus s'en libérer. On doit payer quelque chose".

 

Kenneth S. Leong

Une lecture zen des Evangiles

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