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défi 153 des croqueurs de mots

31 Octobre 2015, 14:25pm

Publié par durgalola

 

défi des croqueurs de mots

Ohé Matelôts!!!

Pour le défi 153 de ce 02/11/2015 c’est votre commandant qui s’y colle.

Pour cause puisque c’est son anniversaire.

Pour cette occasion je vais vous demander de me gâter

En thématisant de la plus belle façon la naissance

A travers ces quatre éléments : terre-eau-air-feu

Pour se faire je vous pose 6 questions avec cinq choix de mots

Que vous devrez utiliser dans un texte .

 

 choix 3

De qui êtes vous né(e) : vent

 Lieu de naissance : montgolfière

 Dans quelles circonstances êtes-vous né(e) : vol

 Votre particularité en naissant : chevelu

 Qualité transmise : sage

 Paroles prononcées lors de la naissance : tu seras un homme mon fils


 

 

Né dans l’air

 

Le soleil, le disque solaire, dans sa saison préférée, fait le beau dans le ciel bleu, franchement azur, pas lavande. Noam est heureux ; la journée est belle. La fête des montgolfières sera un succès. Le vent souffle dans les mirabelliers. Les feuilles soupirent : souvenirs d’antan.

Noam lève le doigt, histoire de sentir la force du vent, et sourit, son ballon or et rouge s’élèvera avec les dix et cent, tous couchés, tous prêts à se gonfler et aller tout là-haut dans l’air meusien.

Qui va-t-il emmener dans sa nacelle ? Un couple d’amoureux ? un sexagénaire, une famille ? Sa femme, Léonie, vient, accompagnée de 3 personnes : 2 jeunes femmes, blondes, yeux bleus, rires aux lèvres et un enfant tout juste grand, tout juste aussi haut que la nacelle : 11 ans aujourd’hui. Tête rousse, longue chevelure attachée avec un élastique, le gamin quête l’autorisation de se balader dans l’espace bleu.

L’aérostier acquiesce et l’installe. Le moment est venu de larguer les amarres. Le ballon monte, il oublie les tracas, les jours de pluie. L’enfant attire son regard, lui, l’homme sans enfant. « Stérile, lui a dit le spécialiste, oreillons dans sa jeunesse. »

Sylvain hume l’air. « Première fois, dit-il, première fois depuis … onze ans ». Parler, dire, partager à cet homme sympathique et chaleureux.

« Oui ! un jour de vent, mes parents s’aimèrent, se laissant glisser dans le voile léger. Mon père me le rappelle tous les ans : du vent je suis né !  Ma mère était déjà bien forte. 8 ou 9 mois ! Seulement l’envie de nager dans les airs la titillait si puissamment que mon père lui offrit un vol en montgolfière plus doux qu’en Cesnna. Et sait-on jamais ?

Ce qui arrivera, ce qui arriva … maman cria en voyant les biches trotter dans les champs verts aux herbes hautes. Crier pour la beauté ! Crier pour la sensation forte que le naissance se ferait là !!

Voilà comment je suis né et l’on me prénomma Sylvain car nous survolions une forêt. Mon père avec grand-ma Dom, assistèrent ma mère. Et moi ? moi ! moi ! Déjà mes cheveux roux, mes cheveux de renard, déjà chevelu. Celui que je fis père, me souleva dans les bras, hurlant à la terre entière : « Tu seras un homme mon fils ! ».

Vous voyez, je ne tremble pas, je suis sage comme un chêne centenaire. Et dans cet espace transparent, mouvant, je suis né ni verseau ni balance, juste lion. »

Ce soir, l’atmosphère est si douce, le vent parfait. Les couleurs du soir sont apaisantes. Sylvain le fascine. Il hésite un peu, ses pensées vagabondent, sérieuses, inutiles, prudentes…. De son bras, il les écarte, toutes, oui toutes, et  lance :

« Sylvain, j’ai besoin d’un assistant. Je t’apprendrai tout si tu le souhaites, tu seras frère des grues cendrées, des oiseaux voyageurs… si tu n’as pas de match de foot, si tes parents t’autorisent, si … « 

Dans l’euphorie bienfaisante, le presqu’ado rit, largement, irrésistiblement ….

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grillages et barbelés ...

30 Octobre 2015, 17:09pm

Publié par durgalola

 

 

 

aujourd’hui, les grilles et grillages ont le vent en poupe

pour protéger les propriétés

"ne rentrez pas chez moi"

"ne volez pas mes biens"

Petits moineaux et mignonne chauve-souris s'en moquent 

Fleurettes automnales s'en font des fenêtres ...

Les barbelés usés, eux,  chantent l'air du temps qui passe.

 

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que ces âmes migratrices puissent emprunter la voie des airs .... (Toute la lumière que nous ne pouvons voir )- Anthony Doerr

27 Octobre 2015, 17:33pm

Publié par durgalola

... Et est-ce si difficile de croire que des âmes pourraient elles aussi emprunter ces mêmes chemins (ondes électromagnétiques ... téléphone ... mails .. réseaux de fibres ... ) ? Que son père, Etienne, Mme Manec et le jeune Allemand nommé Werner Pfennig puissent hanter le ciel par nuées, comme des aigrettes, des hirondelles, des étourneaux ? Que ces âmes migratrices puissent emprunter la voie des airs, souffle perceptible seulement à une oreille attentive ? Elles volent au-dessus des cheminées, passent sur les trottoirs, se faufilent à travers vos vêtements, votre veste et votre chemise, votre sternum et vos poumons, s'en échappent - notre atmosphère est une bibliothèque recueillant toutes les vies qui ont jamais été vécues, toutes les phrases jamais prononcées, les mots jamais transmis.

A chaque instant, se dit-elle, quelqu'un qui a vécu cette guerre disparaît. (2ème guerre mondiale).

Nous ressuscitons dans l'herbe. Dans les fleurs, la musique.

 

Anthony DOERR

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

 

 

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que ces âmes migratrices puissent emprunter la voie des airs .... (Toute la lumière que nous ne pouvons voir )- Anthony Doerr

27 Octobre 2015, 17:33pm

Publié par durgalola

... Et est-ce si difficile de croire que des âmes pourraient elles aussi emprunter ces mêmes chemins (ondes électromagnétiques ... téléphone ... mails .. réseaux de fibres ... ) ? Que son père, Etienne, Mme Manec et le jeune Allemand nommé Werner Pfennig puissent hanter le ciel par nuées, comme des aigrettes, des hirondelles, des étourneaux ? Que ces âmes migratrices puissent emprunter la voie des airs, souffle perceptible seulement à une oreille attentive ? Elles volent au-dessus des cheminées, passent sur les trottoirs, se faufilent à travers vos vêtements, votre veste et votre chemise, votre sternum et vos poumons, s'en échappent - notre atmosphère est une bibliothèque recueillant toutes les vies qui ont jamais été vécues, toutes les phrases jamais prononcées, les mots jamais transmis.

A chaque instant, se dit-elle, quelqu'un qui a vécu cette guerre disparaît. (2ème guerre mondiale).

Nous ressuscitons dans l'herbe. Dans les fleurs, la musique.

 

Anthony DOERR

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

 

 

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que ces âmes migratrices puissent emprunter la voie des airs .... (Toute la lumière que nous ne pouvons voir )- Anthony Doerr

27 Octobre 2015, 17:33pm

Publié par durgalola

... Et est-ce si difficile de croire que des âmes pourraient elles aussi emprunter ces mêmes chemins (ondes électromagnétiques ... téléphone ... mails .. réseaux de fibres ... ) ? Que son père, Etienne, Mme Manec et le jeune Allemand nommé Werner Pfennig puissent hanter le ciel par nuées, comme des aigrettes, des hirondelles, des étourneaux ? Que ces âmes migratrices puissent emprunter la voie des airs, souffle perceptible seulement à une oreille attentive ? Elles volent au-dessus des cheminées, passent sur les trottoirs, se faufilent à travers vos vêtements, votre veste et votre chemise, votre sternum et vos poumons, s'en échappent - notre atmosphère est une bibliothèque recueillant toutes les vies qui ont jamais été vécues, toutes les phrases jamais prononcées, les mots jamais transmis.

A chaque instant, se dit-elle, quelqu'un qui a vécu cette guerre disparaît. (2ème guerre mondiale).

Nous ressuscitons dans l'herbe. Dans les fleurs, la musique.

 

Anthony DOERR

Toute la lumière que nous ne pouvons voir

 

 

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La puissance du hasard - Denis Grozdanovitch

26 Octobre 2015, 20:49pm

Publié par durgalola

 

 

L'écrivain P.R., qui est l'une de nos voisines et amie en Bourgogne, mariée et vivant jusqu'il y a quelques mois avec un autre écrivain, C.D., disparu récemment après l'échec d'une transplantation cardiaque, m'a raconté l'histoire suivante :

un soir de ce dernier été, seule dans sa chambre à la campagne, elle fut soudain prise d'une crise de cafard et ouvrit un livre de C. pour "se rapprocher de lui en pensée". Lorsque, après un petit moment, elle releva les yeux de son livre, elle vit qu'un papillon, tel qu'elle n'en avait jamais aperçu auparavant dans les parages, était venu se poser sur le drap à la hauteur de sa chambre. Il resta là tout le temps de sa lecture et, en quelque sorte apaisée par sa présence, elle finit par d'endormir.

A son réveil, le papillon avait disparu.

Elle décida alors d'écrire une nouvelle sur cette étrange survenance...

 

Denis Grozdanovitch

la puissance discrète du hasard

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naufragé de l'île de Kos : 4. la petite église

26 Octobre 2015, 20:32pm

Publié par durgalola

Durant nos vacances à Kos, un matin en apercevant un campement de "robinson", j'ai imaginé de petites histoires très courtes avec son héros Ulysse.

Ces petites histoires ont bien souvent pour personnages des hommes, animaux, lieux rencontrés au fur et à mesure des jours. 

 

 

1. Le canot pneumatique

2. le hérisson bienveillant

3. El Greco et Branco


 

naufragé de l'île de Kos : 4. la petite église

 

La petite église

 

Juste un peu plus haut, derrière quelques oliviers, se dressait une coquette église toute pimpante, blanche et bleue.  Devant, 2,3 chaises pour s’asseoir et prier Dieu, lui dire des mots bleus, gris et or.

A l’intérieur, des icônes, de grandes figures du Christ, des Saints, de Marie. Des bougies, fines, brunes, affirmaient la foi d’inconnus, leurs s’il-vous-plaît et leurs mercis aussi.

Sur la table, de la confiture bonne maman, un peu d’huile d’oliver, des bonbons aussi. Il hésitait à se servir mais la faim était trop insistante. 

Délicieux, c’était délicieux, Ulysse s’agenouilla et remercia.

Les chiens avaient laissé l’homme et poursuivaient leur route. Il n’avait plus qu’à rejoindre la plage et dormir.

Bien, bien, de l’eau, des grenades, le hérisson, Branco et El Greco, la petite église. Demain le futur jour s’offrirait à nouveau pour lui.

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visite chez l'ophtalmologiste

26 Octobre 2015, 14:45pm

Publié par durgalola

 
 

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mandala : feuilles au centre

26 Octobre 2015, 14:40pm

Publié par durgalola

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les feuilles dispersées par le vent d'automne

26 Octobre 2015, 14:28pm

Publié par durgalola

Montrant leur envers 
puis leur endroit

les feuilles dispersées par le vent d'automne

Yotsuya Ryu

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