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Innocence

25 Février 2015, 15:42pm

Publié par durgalola

Innocence

 

Lorsque l'enfant paraît 

Sa fragilité inquiète.

Nos mains aident

à soulever sa tête

à porter du lait à ses lèvres.

Même le chat veille

Même la chienne est maternelle

 

Je contemple le nouveau-né

à l'instant unique

de son innocence reine.

 

Le souffle de l'humanité

impose sa vérité.

Tous ont été, 

vaillants ou défaillants, 

premiers jours.

 

La question lancinante

retourne mon âme...

sur l'avenir de l'enfançon.

 

Etre proche

Etre aimant

Etre juste

pour que le germe d'homme

fleurisse

Humaniste,

Fraternel,

Bienveillant.

 

février 2015

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le ciel, les arbres, inconditionnellement unis

25 Février 2015, 15:33pm

Publié par durgalola

 

 

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majestueuse offrande

25 Février 2015, 15:31pm

Publié par durgalola

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promenade dominicale

25 Février 2015, 15:15pm

Publié par durgalola

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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mandala quitter cette terre

24 Février 2015, 17:11pm

Publié par durgalola

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mandala attendre

24 Février 2015, 17:10pm

Publié par durgalola

 

La nuit, ils se tenaient debout dans la posture de l'attente.

Ils étaient dressés en plein air, droits comme des arbres, levant leurs mains vers le ciel tournés vers l'endroit de l'horizon d'où devait venir le soleil du matin.

Toute la nuit, leur corps en désir attendait le lever du jour.

C'était leur prière. Ils n'avaient poins de mots. Leur parole, c'était leur corps en travail et en attente ..

Ils étaient là simplement. Michel de Certeau

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Mandala prendre la vie d'un bloc

24 Février 2015, 17:08pm

Publié par durgalola

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une photo par jour du 9 au 15 février

24 Février 2015, 16:45pm

Publié par durgalola

lundi : Djinnie et sa joie communicative

mardi : l'écorce des arbres, une oeuvre d'art !

mercredi : coucher de soleil sur la ville et la nuit recule de soir en soir. 

jeudi : la fée des glacis enchante la nature

vendredi : et pour nous émouvoir, elle recommence

samedi : temps gris et livres à gogo

dimanche : Gnocchi, pensif, devant une petite nouvelle ! 

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un bébé dans nos coeurs

21 Février 2015, 15:18pm

Publié par durgalola

Lorsque l'enfant paraît

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris.
Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.

Victor Hugo

un être si petit

pleinement aimé par papa, maman 

mamies, papy, tonton, cousine,

le chat Gnocchi

et la chienne Djinnie 

 

(photos du 21/02 avec sa cousine et un de ses tontons)

 

 

 

 

 

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Défi n° 139 des croqueurs de mots

20 Février 2015, 20:51pm

Publié par durgalola

 

Avis à tous les croqueurs...Pom,pom,pom,pom...Les Croqueurs parlent aux Croqueurs...

Défi n°139 Résistance

 

Pour le Lundi 23 Février

Vous vous souvenez des paroles de la chanson "Résiste" de France Gall

"Résiste! Prouve que tu existes, cherche ton bonheur partout, va, refuse ce monde égoïste! Résiste! Suis ton coeur qui insiste, ce monde n'est pas le tien, viens, bats-toi, signe et persiste. Résiste!" 

 


 

Résistance

 

Ses talons hauts et étonnament fins, tapaient, tap, tap, tip, tap sur le macadam parisien. Sa joie se faisait musique. La jeune femme brillait par son élégance, escarpins, tailleur ébène, cheveux d'un blond mirabelle. 

Après ses études de commerce, elle avait rejoint un poste de commerciale junior chez Lesueur, le grand fournisseur d'épices de la région Est. Les journées étaient longues et elle commençait matitunalement, à l'heure des boulangers, pour garnir les rayons avec ses pots de cannelle, poivre blanc ou fleur de sel.  Puis un jour, dans un grand Lechan, la photographe phare de Bellesphotos et compagnie remarqua ses belles, interminables jambes. Aussitôt, la professionnelle lui proposa de poser pour Voilfin, la marque réputée de collants et bas. 2 ans déjà et elle appréciait de voguer au milieu des "chiffons" et des colifichets.

Elle venait aujourd'hui de porter des fourrures s'accordant si bien à sa peau, douces comme les mains de son amant (pour les copines, en réalité son futur mari).

La vie était favorable. 

Ereintée par ses heures de shooting, Mona prit un bain chaud parfumé aux pétales de rose, un bol de thé lupsang souchong et s'endormit.  Seulement, là, les cauchemars commencèrent. La jeune femme se voyait poser dans une pelisse ; soudain, impressionnants, les renards qui composaient la fourrure, se réveillaient, se contorsionnaient, glapissaient, hurlaient. Ils criaient leur innocence, leurs morts infâmes (l'électrocution anale). Mona se réveilla, hagarde, effarée, pleura et se rendormit avec difficulté.

Le lendemain, elle enfilait pour Mesbopulls, un gilet en angora lavande... elle sourit, virevolta, prit les poses favorables et le soir retourna chez elle, éreintée ... Après le coucher des lunes blanches, Mona entendit vite des cris perçants, des cris de douleur intense, mettre en miette son sommeil. Les lapins décrivaient les éplucheurs de duvet, ils tiraient leurs poils, fort, vite , à vif et quand les poils avaient repoussé, la torture recommençait.

Quelques jours plus tard, la nuit après avoir posé pour Ben et Tony dans des tricots pure laine, les moutons se mirent à semer la pagaille dans son sommeil. Eux, ils vivaient dans de grandes fermes australiennes où les ouvriers pressés par le temps, les tourmentaient puis un jour, quelques mois ou quelques années plus tard, les ovins étaient envoyés dans le Moyen Orient pour les sacrifices rituels.

Le charmant  mannequin très rapidement avait compris leur message. Tant qu'elle poursuivrait sa carrière de cette façon, les renards, les moutons, les lapins, les chinchillas ...se manifesteraient aussi violemment.

Elle essaya de résister, un jour, puis un autre et encore un autre.

Les photos étaient bien payées et Mona était enchantée d'évoluer dans ce monde luxueux.  Ses nuits furent tourmentées, elle en sortait écoeurée, désolée puis en colère. 

Elle résista à en perdre sa grâce joyeuse.

Simplement, en elle, ce souvenir qui remontait précis : à dix ans, elle souhaitait devenir vétérinaire ; hélas, ses résultats minables en mathématiques et en physique l'empêchèrent de poursuivre cette voix. Alors,  ne résistant plus, Mona écrivit à Brigitte Bardot, lui décrivant les souffrances du chien viverrin (élevé pour  sa fourrure, plutôt entassé dans des cages). Elle écrivit à Nicolas Hulot, Franz-Olivier Giesbert, Pierre Rahbi et même Jean-Marie Pelt et aussi Sylvain Tesson.

Tous lui répondirent, tous vinrent la voir ; et elle répondit à l'appel au secours des animaux .

Aujourd'hui, après sa campagne fulgurante, où elle posa, vêtue de lin, avec les mignons viverrins, les doux moutons, et le renard flamboyant, la loi  changea un peu, toujours pas assez, exigeant de meilleures conditions de vie pour les animaux élevés pour la fourrure et même, Mona se rendit en Chine où elle rencontra des soutiens.

Aujourd'hui, elle résiste aux tentations qui lui sont proposées, être l'égérie de grands parfums si elle abandonne son combat.

Demain, elle rencontre John Patrick Gaulier et ses amis couturiers. Ils ont l'idée de lancer un vêtement chaud, à défaut d'être beau, très original et à un prix élevé (ah oui, car pour les grandes acheteuses,  le prix est nécessairement élevé), et avec la marque bien visible des plus grands couturiers du monde. La moitié des bénéfices sera versée pour la protection des animaux.

Et l'an prochain ....

 

note :

informations sur le commerce de la fourrure dans la Voix des Bêtes - nov/déc 2014.

 

 

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