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rencontres au salon du livre d'histoire

30 Novembre 2016, 16:46pm

Publié par durgalola

Se rendre au salon du livre d’histoire pour voir des livres, rencontrer des auteurs, acheter peut-être un livre pour offrir à Noël sur les lignes de chemin de fer ou les anciennes usines. La salle ronronne ; en quelques années, le salon est connu, les visiteurs nombreux.

Regarder les couvertures, les titres, lire la 4ème de couverture et avancer vers la personne suivante. Car un livre, avant d’être un objet aux pages frémissantes, est une personne, un auteur. En levant les yeux, je rencontre cet autre « écrivain ».

Certains discutent, celui-là me fait rire en se targuant d’être psychiatre pour wouah ! wouah ! Il me conseille même de susurrer à l’oreille de Djinnie un poème ! Il rit, enchaînant les jeux de mots à une vitesse de bolide sur l’autoroute. Qui croirait qu’il vend des livres de poésie, sur les femmes, sur la foi (symphonie à la foi) ! A côté, une femme à l’allure paisible, la laissant paraître « ex » bonne élève d’école privée, studieuse, appliquée, attentive. Elle surveille ses bébés, trois forts gros romans relatant les aventures d’un vétérinaire à Metz au XVIII ème siècle.

Je vais de livre en livre, tout comme Olivier, chacun à son rythme. Lui, discute avec un ancien diplomate, vingt pays au moins où il fut en poste, ex prof de fac. Mon mari est admiratif, redevient le jeune homme épris de Corto Maltèse.  Ces deux-là parlent d’âme à âme.

Mon tour est achevé, mon choix fait, le psychologue pour wouah wouah me reconnait. Je choisis son recueil de poème « symphonie à la foi ». Lui qui sonde l’Insondable dans ses poèmes intimes fait le clown pour ne pas dévoiler son âme. Tout en m’abreuvant de mots loufoques, il m’écrit une dédicace.

A côté, je vois les yeux de la mère au vétérinaire aventureux du XVIII ème siècle. Son regard est triste presque mélancolique. Comme chaque auteur ou presque, elle attend de vendre au moins un livre, peut être deux ou trois ou plus. Personne ne sait, comme elle, l’amour donné, le temps aussi à écrire ces histoires. Elle n’est pas révoltée par l’injuste choix des éditeurs qui pour vendre (vivre ou survivre) recherchent  ce qui attire le lecteur vu surtout comme un consommateur.

Les biographies de personnes en vues, même une ex.  Daech ou une étoile du cinéma ou de la chanson, écrits par des journalistes ou écrivains se vendant si bien, font du tort aux êtres dont leur livre serait bien meilleur à mettre entre les mains d’un lecteur.

La bienveillante dame montre son livre comme on présente son enfant bien-aimé. Olivier m’a offert le livre de poèmes édité chez Edilivre qui est plus un imprimeur qu’un éditeur.

J’achète le premier tome des aventures messines. L’écrivaine est contente. Peut-être comme son voisin, mettra-t-elle un bâton ou croix pour indiquer l’achat ?

Ce soir, elle pourra peut être annoncer à son conjoint :  « j’en ai vendu  5 ! et  j’ai échangé avec des visiteurs sympathiques. Même avec un couple et leur petit chien noir si vif. L’an prochain, je participerai à nouveau à ce salon. »

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rappel : partage de décembre "NOS AMIS LES ANIMAUX"

29 Novembre 2016, 15:37pm

Publié par durgalola

rappel : partage de décembre "NOS AMIS LES ANIMAUX"

Novembre s'en va, en bleu, en froid, Novembre vous salue bien bas. 

et je vous rappelle que le prochain partage photo arrive pour début décembre. Le thème est photos de nos amis les animaux (du plus petit au plus grand). Merci déjà à celles qui ont envoyé des photos.

Vous enverrez vos photos pour le 4 décembre au plus tard à agab57070@yahoo.fr (maxi 4 photos) en indiquant également le nom de votre blog. 

Merci d'avance. 

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amours automnales

25 Novembre 2016, 20:10pm

Publié par durgalola

 

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Défi 174 des croqueurs de mots

18 Novembre 2016, 15:48pm

Publié par durgalola

 

Défi 174 des croqueurs de mots

Pour le défi 174 chez les Croqueurs de Mots, voici ce que Lilousoleil nous propose ….

 Maintenant que vous êtes sorti de votre cachette, vous n’allez pas hésiter à nous raconter une belle histoire qui va mettre en scène :

trois personnages : Jules, Jeanne et son éternelle cane, un personnage de petite taille qui semble assez agité, un lieu : une mare près de l’église et un objet : une pendule.

 

 

pour Marcelle  S. et Huguette B. et Micheline G., dames aux yeux pétillants 

 

Dans sa petite chambre, à l’abri des résidents, Jeanne Marcelle sourit et regarde sa pendule. Il est 15 heures, cela fera bientôt une semaine que cette rencontre improbable a eu lieu. Sur le bord de la fenêtre, une rose aux couleurs rose, orange et jaune.

Il ne lui est plus possible de marcher aisément, à 92 ans, comme sa copine Jacqueline qui, elle, grande veinarde, demeure encore chez elle. Toutefois sa canne est une bonne amie et lui permet de se déplacer à petites enjambées … vers, jeudi dernier, la mare près de l’église, un rien d’eau, trop petit pour être appelé lac ou étang.  Quand on a vécu toute sa vie seule et surtout qu’on a été assistante sociale, qu’on a eu le permis, jardiné un bout de terrain à 100  m de l’appartement, fait partie d’associations pour aider les autres, ceux qui ont faim et n’ont rien demandé et que l’on se retrouve à 25 personnes dans une maison accueillante tenue par des religieuses sympathiques, il y a des jours où le besoin d’être seule impose cette promenade vers la mare (au diable comme elle l’appelle) et sur l’unique banc.

Seulement, sur le banc, est assis un homme d’un âge respectable (pour elle un gamin, 60 ans maximum, drôle comme les autres peuvent vous sembler jeunes). Un chien, de petite taille, un caniche noir, aboie et bouge sans arrêt. Va-t-elle rester ou rentrer ? Mais l’homme déjà, se tourne, imposant et doux, « Asseyez-vous Madame, le banc est bien assez grand pour nous deux ! ». Et drôle de journée, Jeanne Marcelle a trouvé tout de suite son sourire agréable, amical et lui a admiré immédiatement cette femme au regard pétillant et au rire lutin.

Le chien a bien été responsable aussi de leur rapprochement en faisant la fête à l’ancienne qui aimait les animaux hélas non autorisés dans sa résidence. « Lully ! laisse la dame tranquille ! » La musique, son grand amour, la musique baroque et voilà nos deux personnes à converser sur la musique classique,  les voyages, les petits bonheurs, les années qui passent, ensemble, ils voient les libellules se mirer et s’aimer. « Je m’appelle Jules, lui dit-il, et je vis en France depuis une vingtaine d’années. C’est devenu mon pays et je ne retournerai plus au Rwanda »  Là-bas, il était professeur et ici, ses diplômes n’avaient plus de valeur, alors il est devenu chauffeur de bus. Il est venu ici en vacances dans ce coin de Meurthe et Moselle, où les côtes produisent le gris de Toul. Il a aussi visité la ville, sa cathédrale, ses restes romains… le soleil brille moins fort, l’ombre du tilleul se fait plus sombre. Jeanne Marcelle doit rentrer, le repas est servi si tôt. Déjà elle se lève, salue Jules et …

"Attendez, Madame, attendez" et le voilà qui un instant s’absente et revient avec une rose Laurent Voulzy au parfum puissant. "C'est pour vous" et il lui sourit. 

Que la vie lui a semblé plus légère depuis, viendra-t-il la voir avant son retour à Mulhouse ?

Et elle prend sa canne pour rejoindre son banc . Ne lui a-t-elle pas promis de lui offrir une boisson au café des amis ?

 

 note : la canne des personnes très âgées est si présente que je n'ai pas vu l'animal ... dans la cane ... juste l'objet si utilitaire pour avancer.. 

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photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

18 Novembre 2016, 15:24pm

Publié par durgalola

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

les jours sont encore longs et adorent les fleurs et le ciel bleu.

Dans la rue volettent les papiers, 

n'oublions pas les personnes âgées,

n'oublions personne. 

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

quelques feuilles

déjà choisissent le départ,

certaine caravane aussi,

la fleur de pissenlit jouit encore

d'un règne amical.

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

 

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

le bleu s'imprime dans nos coeurs,

les chats aiment la douceur,

elle offre le temps de

discuter.

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

photos de jour en jour (du 16 au 30 septembre)

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Ficelle

16 Novembre 2016, 17:04pm

Publié par durgalola

en lisant le poème de Martine sur le chat Liliette, m'est venue ces quelques phrases sur cette chatte d'environ 4 ans qui vient presque chaque matin manger quelques croquettes et dormir une petite heure  sur une chaise ornée d'un doux coussin.

 

Ficelle, la si belle

 

Bien nourrie, sympathique et caressante,

La chatte grise et blanche

Bien nourrie par les gens de la rue,

Nous et eux, les nouveaux venus.

Ficelle

Un jour abandonnée, si jeune,

Si enceinte jusqu’au cou

Recueillie par l’association des chats

Dorlotée, stérilisée, retapée.

Elle aimait se promener

Avec le chien noir de la ferme,

Puis un jour, ils l’ont emmenée,

Sûr qu’ils s’en occuperaient bien

Bien nourrie, cajolée mais pas la nuit,

Une caisse dehors, une caisse,

Des caresses mais il fait froid la nuit.

Ils se sont séparés, lui et elle,

La maison vendue

Elle vadrouille dans les herbes hautes,

Dans les jardins abandonnés,

Et un jour, a franchi le pas de la chambre

S’est accoutumée de fois en fois

A la diablesse noire à la voix de diva

Bien nourrie, bien sympathique,

La chatte, fidèle, s'en vient le matin.

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A la table des hommes (Sylvie Germain)

16 Novembre 2016, 16:35pm

Publié par durgalola

Au fils des années, Abel a lu et entendu bien des choses concernant "le cas Dieu", son existence ou sa non-existence, ses vies et ses morts, sa toute puissance ou son impuissance. Certaines de ses déclarations l'ont intéressé, quelques unes plus particulièrement touché, beaucoup l'ont laissé dubitatif, voire défiant. Il y a flairé trop souvent des relents d'anthropomorphisme, parfois très lourds. L'homme ne cesse de se mettre au centre - de la Terre, du monde, de tout, même de Dieu.

Il lui a d'ailleurs semblé que dans la plupart des religions, la place accordée à la nature et aux éléments était nulle, ou alors si réduite, et celle concédée aux animaux, infime, sinon déplorable.

Ces derniers ont pourtant précédé l'homme sur la Terre, et des liens de filiation, tout lointains et distendus soient-ils, les relient. Tous sont des vivants. La vie, la vie vivante, chair et souffle, mouvement et élan, déploiement de désir, voilà ce qui importe à Abel. Il ne se sent au centre de rien ; d'ailleurs la Terre tourne continûment autour du Soleil, comme toutes les planètes, et lui-même est toujours en mouvement, dans l'espace alentour autant que dans le temps, et le temps aussi bien le traverse, ça bouge en lui, dans son corps dont les cellules, les tissus, les organes sont soumis à un renouvellement permanent. Le seul centre qui vaille se trouve nulle part et partout, il est multiple, variable, itinérant, tout est échange, entrecroisement, circulation. Révolution perpétuelle - en toute chose, toute matière, tout corps, en chaque vivant, et jusqu'en Dieu. Surtout en celui-ci, l'Inconnu.

Mais cette vie est mise à mal en crescendo, avec des pics d'affolement, comme pendant les années de la vache dite folle et des moutons et des chèvres pris de tremblante ; des ruminants alors exécutés par dizaines de millions pour avoir été gavés de farines carnées produites à partir de chairs, d'abats, d'os et de sang récupérés dans les abattoirs, et aussi de placentas humains.

Des herbivores changés traîtreusement en carnivores se nourrissant les uns des autres avant d'être à leur tour réduits en partie en farines pour alimenter ceux de leur espèce, et tous finissant dans l'estomac des humains.

Un cercle fou, une spirale broyeuse et avalante qui fait de tous, bêtes et hommes, des cannibales. Une explosion d'autophagie qui s'est révélée fatale, et que ceux qui l'avaient provoquée, les hommes imbus de leur pouvoir, de leurs besoins, de leur science, ont fait payer à leurs victimes en les assassinant. La mort en hâte, en rage, en vrac.

 

Sylvie Germain

A la table des hommes

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retour de vacances

14 Novembre 2016, 17:32pm

Publié par durgalola

Retour de vacances

ou le hasard nous mena à Chabeuil

(pour Gazou)

 

Sur l’A7, les feux clignotaient, les voitures faisaient l’escargot

Alors, le chauffeur bougonna

Une sortie et à nous la nationale pour Valence

A peine plus loin, les véhicules jouaient à la queue leu leu

Alors, le chauffeur râla

Au rond-point, s’imposa la jaune Bis Marseille Lyon

retour de vacances

Presque seuls, nez au vent, Crest à l’horizon

Nous filions tout joyeux et… devant nous un tracteur

A son allure 50 maxi titillait la voiture bleue

Alors, un panneau vantant les produits du pays

Nous suggéra de s’arrêter pour oublier le bien lent.

Ail pour moi,

Ail pour elle,

Echalotes en plus.

Sourire aux lèvres, nous repartimes,

La voiture jouait avec les kilomètres

retour de vacances

Et… rejoignait le véhicule aux grandes roues

Alors, le chauffeur eut soif

A Chabeuil, ce fut panaché, limonade

Et café s’il-vous-plaît.

retour de vacances

 

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Après la pluie, le beau temps - Irlande (8)

12 Novembre 2016, 15:59pm

Publié par durgalola

 

 

Après la pluie, le beau temps - Irlande (8)

La pluie tombait fine, brouillant le paysage, étouffant les bruits et endormant les visiteurs.

Le Grianan Ailigh est un fort préhistorique établi à l'emplacement d'un tumulus - les murs du fort sont épais de plus de 4,50 m - et il fut un temps la résidence des rois O'Neill d'Ulster. De tous les côtés, la vue est dégagée, large, paisible.

(près de Londonderry - en haut de l'Irlande)

Après la pluie, le beau temps - Irlande (8)

 

Après la pluie, le beau temps - Irlande (8)

il pleuvait et les parapluies étaient sortis...

et peu à peu, le ciel s'élargit, permettant au bleu de s'établir.

 

Après la pluie, le beau temps - Irlande (8)

péninsule d'Inishowen, route Nord de l'Atlantique, rivage paradisiaque

Après la pluie, le beau temps - Irlande (8)

Tout d'un coup, d'un seul, nous respirons plus large, plus amplement ;

nous nous sentons léger, presqu'oiseau pour planer et virevolter, presque chèvre, pour cabrioler de dune en dune.

Après la pluie, le beau temps - Irlande (8)

Nous redevenons enfants, hôtes d'un paysage époustouflant de beauté, de pureté, d’âpreté aussi.

Après la pluie, le beau temps - Irlande (8)

 

enfants de Robinson, nous garderons en nos coeurs le souvenir de cette plage ouverte à nos rêves.

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photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

12 Novembre 2016, 14:48pm

Publié par durgalola

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

jour après jour,

être en accord avec le bleu de la mer, la force du pin parasol, la beauté du volubilis.

Même le Belem nantais, se prend quelques jours de vacances dans les eaux du Sud.  

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

 
 photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

 

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

 

 

 

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

 

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

 

 le soleil s'est levé, il nous a fallu plier bagages et remonter pallier par pallier.

La Vierge nous a béni, la jeune mariée a ri et le chat de Saint-Genis s'est fait "Fantômette"

 

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

 

Djinnie, a pris son dernier bain dans la Meuse des frères Goncourt.

Chez nous, La fleur nous attendait, le ciel aussi.

Il restait à déguster l'automne naissant. 

 

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

 

photos de jour en jour (du 1er au 15 septembre)

 

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