8 jours + une semaine et un jour pour vivre juillet (du 30 juin au 15 juillet)
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Photos, poésie, extraits de livre
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J'en ai plus qu'assez de me torturer les méninges
pour écrire. Je crois que je vais laisser les mots
sortir tout seuls comme un enfant fatigué.
"Je peux avoir une part de tarte ?" demande-t-il
avant de se rendormir sur la corne de la lune.
JIM HARRISON
Une heure de jour en moins
poèmes
Une communauté se noie parfois en elle-même,
puis ressuscite. Chaque mètre semble
avoir ses fleurs, chaque rue ses pies en résidence.
Dans le champ extérieur du terrain de base-ball
poussent de merveilleuses petites fleurs blanches qui,
selon un jardinier, sont du "liseron insidieux".
Toute ma vie j'ai aimé les mauvaises herbes.
Ce sont des poètes botaniques, indésirables.
Elles ne vous font pas gagner un dollar.
Les gens détruisent le répugnant pissenlit
que depuis le début de l'enfance je trouve splendide,
en soufflant les graines duveteuses après leur mort,
propulsant tous ces bébés dans le sombre univers,
mais j'ai aussi un faible pour les passereaux vachers
et les corneilles, ces passereaux et les poètes pondent
leurs oeufs pour que d'autres les couvent,
avant de s'en aller sans raison.
JIM HARRISON
une heure de jour en moins
poèmes
Une communauté se noie parfois en elle-même,
puis ressuscite. Chaque mètre semble
avoir ses fleurs, chaque rue ses pies en résidence.
Dans le champ extérieur du terrain de base-ball
poussent de merveilleuses petites fleurs blanches qui,
selon un jardinier, sont du "liseron insidieux".
Toute ma vie j'ai aimé les mauvaises herbes.
Ce sont des poètes botaniques, indésirables.
Elles ne vous font pas gagner un dollar.
Les gens détruisent le répugnant pissenlit
que depuis le début de l'enfance je trouve splendide,
en soufflant les graines duveteuses après leur mort,
propulsant tous ces bébés dans le sombre univers,
mais j'ai aussi un faible pour les passereaux vachers
et les corneilles, ces passereaux et les poètes pondent
leurs oeufs pour que d'autres les couvent,
avant de s'en aller sans raison.
JIM HARRISON
une heure de jour en moins
poèmes
Une communauté se noie parfois en elle-même,
puis ressuscite. Chaque mètre semble
avoir ses fleurs, chaque rue ses pies en résidence.
Dans le champ extérieur du terrain de base-ball
poussent de merveilleuses petites fleurs blanches qui,
selon un jardinier, sont du "liseron insidieux".
Toute ma vie j'ai aimé les mauvaises herbes.
Ce sont des poètes botaniques, indésirables.
Elles ne vous font pas gagner un dollar.
Les gens détruisent le répugnant pissenlit
que depuis le début de l'enfance je trouve splendide,
en soufflant les graines duveteuses après leur mort,
propulsant tous ces bébés dans le sombre univers,
mais j'ai aussi un faible pour les passereaux vachers
et les corneilles, ces passereaux et les poètes pondent
leurs oeufs pour que d'autres les couvent,
avant de s'en aller sans raison.
JIM HARRISON
une heure de jour en moins
poèmes
Sous son parapluie noir,
Petit vieil homme, il avançait sous la chaleur.
Aujourd’hui, il était dehors,
C’était si rare désormais.
Dans ce lointain hier, il l’avait épousée,
Et ensemble, traversé les rivières longues et calmes,
Qui, certains ans, s’échappent de leur lit
Et recouvrent tout, même l’espoir.
Elle était de ces fleurs douces, aux pétales blanches,
Au cœur jaune qui se balancent au vent de la tendresse
Accompagnant son époux enseignant toujours plus loin.
Et un jour, un mot s’était envolé,
Puis deux, puis trois, elle nous reconnaissait encore
Et souriait
La sarabande était devenue plus vive, et lui, homme âgé,
L’accompagne durement dans ces jours embrouillés,
Où elle lui dit parfois « vous ».
Cette maladie d’un nom de médecin allemand
Croque le cerveau, parcelle après parcelle,
Croque le cerveau et puis s’en va …
Dans la salle d’attente,
Un vieux Gala, un antique Femme Actuelle sur une simple table
Et sur la chaise minuscule, un jeune garçon triait les revues.
Il parlait une langue inconnue, une langue pas pointue,
Ronde, pareille aux galets dans la rivière tarnoise.
Son père, sur le Smartphone, regardait une vidéo.
Musique qui faisait bouger, musique mixée de sons anciens
Et sons discos.
Peut être étaient-ils gitans ou roumains ?
Il y avait aussi deux hommes, venus de loin
Turquie ou Arménie.
La salle d’attente était un monde rond et poivré.
Vue sur les immeubles des années soixante dix
Tapis rouge et or à la fenêtre
Pour déconstruire la géométrie des lignes
Pour chanter le ciel d’un entièrement bleu.
Dans la salle d’attente,
Le médecin piochait ses patients, déjà un peu
Mélangés d’avoir attendu ensemble.
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mardi, mercredi, jeudi, des bulles d'eau pour verdir mes herbes voisines. Vendredi, joie céleste : un syrphe et sa dulcinée blanche. Samedi, Gnocchi dort, temps trop humide pour aller et venir. dimanche, jaune soleil, lundi, coccinelle va dire au bon dieu que nous attendons le beau temps.. et mardi, gouttelettes magiques à gogo. |
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mercredi, mignonne sieste pour une coccinelle en devenir, jeudi, joli modèle de mandala chartrois. vendredi, moineau breton en suspension. Samedi, dimanche, belles plantes irlandaises. Lundi, meilleur équilibriste du pays, mardi Barbarella vous salue. Mardi, orchis pour s'offrir à vous. |
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Lui, 13 ans peut être,
Mettre son vélo par terre
Au milieu du chemin.
S’asseoir jambes en tailleur ;
Elle, brunette,
Adolescente pareillement,
Vis-à-vis
Bulle amicale, un monde en soi,
Dans le temps à cran.
Le vieux chien gris,
Entre eux deux,
Debout sur ses menues pattes,
Petit lévrier et caniche mêlés,
Oreilles de sage.
« Il va mourir » lance-t-elle
16 ans, un vieillard !
L’animal, lui,
Est bien ici, pas envie de partir.