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c'était une bande de zozos

30 Janvier 2015, 18:46pm

Publié par durgalola

 

C'était une bande de zozos

qui ne finissait pas de se retrouver

se parler, s'invectiver, dessiner

en 4 coups de crayon

2 ou 7 mots

l'histoire de NOTRE MONDE.

Quand même à l'âge

de porter caleçons longs

voir pouponner un p'tit mioche

les Charlie

eux se voyaient encore et toujours.

Le journal en quantité 

modeste se distribuait.

Ils n'avaient pas cherché

à vendre sa peau

à un groupe multiforme .

En quelques tirs 

et de la souffrance

sang et poudre,

ils sont morts ou blessés

par deux frères

presque de l'âge du Christ à sa passion

La fin semblait là

L'extinction programmée

de voix moqueuses

poils à gratter très efficaces.

 

C'étaient quelques branquignols

dans un monde poisseux.

 

Les p'tits franchouillards

et bien d'autres terriens

ont pas aimé

et se sont levés.

 

Frères, sommes-nous

Libres, sommes-nous

Le chant les a unis.

 

Si Dieu est bon

Il a aimé la première page hommage

appelant au pardon

Si Dieu est bon

il a pleuré

et dit "Je suis Charlie"

il a pleuré

parce qu'on tuait en son Nom. 

 

écrit le 16/01/2015

 

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vivre ensemble la fin du monde - Martin Steffens

30 Janvier 2015, 18:35pm

Publié par durgalola

.. si l'on se fait non seulement à l'idée que le monde finit mais si, de plus, nous sommes en paix avec une telle perspective, qu'est-ce donc qui pourra désormais obscurcir notre joie ? Celle ou celui qui peut trouver sa joie même en ces temps obscurs le pourra d'autant mieux si l'éclaircie finit toutefois par luire durablement.

Notre joie est précieuse : sans elle, nous perdons de toutes choses non tant l'appétit (il peut être glouton et angoissé) mais, ce qui importe plus, le goût.

Ne nous laissons pas gâcher : la joie est la garantie que nous posons des actes en vue de plus grand que nous, cessant par là d’ajouter aux forces de destruction notre oeuvre de tristesse. Soyons donc heureux, lucidement mais pleinement, et quoique tout finisse. 

La fin du monde n'a pas à être le monopole des grands titres aguicheurs ou des sectes millénaristes. Nous la voulons intime, commune et profonde. 

Soyons donc ravis, avant de l'être, quoi qu'en en puisse, par le Déluge.

 

Martin STEFFENS

vivre ensemble la fin du monde 

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l'heure bleue - soir de janvier où la neige couverture délicate recouvrait les plantes ordinaires

30 Janvier 2015, 18:24pm

Publié par durgalola

 

 

 

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une photo par jour du 19 au 25 janvier 2015

28 Janvier 2015, 20:12pm

Publié par durgalola

lundi, je suis allée dans mon ex-entreprise  féliciter deux collègues recevant leur médaille grand or du travail, deux copines en retraite depuis quelques mois

Mardi, il faisait si sombre que j'ai laissé l'appareil à la maison.

Mercredi, l'épouvantail du cerisier, se réjouissait d'un léger "bleu".

Jeudi, le soir approche, certains travaillent bien au chaud.

Vendredi, quelques roses s'offrent malgré le temps bouleversé : pluie, neige, vent, froid, humide, sec, nuages ...

Samedi matin, la neige veut être de la partie et les flocons jouent, s'amusent, vont et viennent.

Dimanche, même un crocodile, venu d'une poche enfantine, avance sur la glace.

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arabesques (fleurs de bitume)

25 Janvier 2015, 19:39pm

Publié par durgalola

 
 
 

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aucune voie ne mène nulle part ..

25 Janvier 2015, 19:04pm

Publié par durgalola

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défi des croqueurs de mots numéro 137

23 Janvier 2015, 16:17pm

Publié par durgalola

 

Défi 137 des Croqueurs de mots

 pour le Lundi 26 Janvier.

 THEME “RETROUVAILLES”

 Racontez en prose ou vers des retrouvailles qu’elles soient voulues,

de hasard ou même imaginaires avec :

 soit une personne ( ancien ami, amour passé, proche, connaissance)

 soit un objet, un lieu ou une perception visuelle, olfactive, auditive…


 

 

 

Retrouvailles

 

C’était un matin de janvier, il y a quelques jours, après les tueries injustifiées, après la mort des tueurs, drôles d’hommes subjugués par un monde où le paradis se gagne en versant le sang.

Dans mon rêve, car c’est là que je l’ai retrouvée, ma mémé, nous étions, ma sœur, son mari, mon frère et mon mari dans la maison familiale. La maison construite dans un jardin et englobant dans l’escalier, un puits de 1525. La maison où je passais mes étés chez les parents de ma mère et que nous avions vendu, il y a quelques années à la mort de mon oncle. En bas, avec Huguette, nous voyions que la fenêtre était un peu brisée, de l’air rentrait … et à travers, Djinnie trottinait toute contente de sa promenade solitaire. Car ici, bien avant, les chiens allaient et venaient librement. Jamais très loin, souvent  se dorant au soleil.

Du haut, descendaient mon frère et Bernard. La toiture n’était pas très solide et elle était à refaire.

Et en face, je la vis, petite, souriante… je traversais la rue. Elle me prit par la main et m’emmena de l’autre côté, là où était le jardin … devenu la porte d’entrée du paradis. Ses mains étaient toujours menues et chaudes. Je traversais avec confiance. Nous discutions toutes les deux. Oui, papa était là, non maman n’était pas encore arrivée.

A côté dans le jardin, des tombes, avec des croix, des tombes pareilles à celles d’Angleterre dans le gazon des églises en pierre et j’entendais que cela roulait, comme si une pierre allait de l’avant à l’arrière. C’étaient les âmes en transit, elles se mettaient à deux, et allaient et venaient, couchées dans la terre, les pierres roulant au fur et à mesure, s’usant au fur et à mesure de leurs efforts solidaires. Francia n’était pas étonnée, alors moi non plus. Je sentais sa confiance en des jours meilleurs pour ceux-là.

J’avais traversé le chemin caillouteux, le temps était doux, des nuages flottaient, calmes, joyeux. Mémé Francia, petite ombre douce, me signifia qu’il était temps que je rejoigne les miens. Le temps viendrait où nous nous retrouverions définitivement.

Elle était gentille ma mémé, elle venait me rassurer simplement, naturellement.

Alors, sans nostalgie, ni regret, juste normalement, je revins dans la petite maison de 1860 préparer une soupe au potiron à mes proches.

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comme souvent, il leur fallut un peu de temps ...

22 Janvier 2015, 12:43pm

Publié par durgalola

 

Comme souvent, il leur fallut un peu de temps pour se rappeler que,

quand quelqu'un meurt,

les autres doivent vivre pour lui aussi

- c'est la seule chose qui convienne.

 

Alessandro BARICCO

Mr GWYN


 

 

 

Raymond était un homme aimant profondément ses enfants,

son épouse Isabelle était morte et il avait épousé en secondes noces une gentille, douce et timide Brésilienne.

Ensemble, ils allaient rire au Brésil,

ensemble, ils s'occupaient de Benoit, éternel sourire aux lèvres, éternel enfant.

Et puis 15 jours avant Noël, il partit à l'hôpital et ce fut sa fin.

Catherine était comptable et aimait les gâteaux.

Elle était fragile comme les blés, elle aurait pû être en retraite

Seulement, elle préférait faire des brownies, des cannelés, des gâteaux au chocolat

et au milieu de ses collègues ne pas être seule.

La maladie, pourtant un jour après de nombreuses années,

l'a assaillie et elle s'est envolée, fragile âme.

Béatrice, c'était dame sourire,

dame amour, dame de Gilbert,

Elle aimait mari, filles et petits enfants.

Elle avait choisi de faire des photos panoramas de restaurants, d'entreprises pour gagner encore quelques points pour une future retraite.

Aussi, elle soignait les autres en passant ses mains douces au-dessus des souffrances. 

Elle est partie, s'est envolée, ange sourire,

et laissé pour consigne de s'aimer.

 


 

 

 

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une photo par jour, ou presque, du mercredi 24 décembre au dimanche 8 janvier (session de rattrapage)

19 Janvier 2015, 15:15pm

Publié par durgalola

Pour Noël, faire quelque chose de ses mains, ce soir de réveillon, ce ne sera pas une bûche mais une tarte aux citrons ....

25 décembre, que tous les coeurs battent à l'unisson 

déjà, vendredi, puis samedi et dimanche, et la neige s'invite, s'installe. 

 

lundi, mardi, 

derniers de l'année;

en 2014, 

des avions se crashent,

Modiano, prix nobel de la paix,

la sonde Rosetta se pose 

sur une comète.

Jacques Chancel décède.

2015

le froid, la neige ... puis ça fond, ça mouille .. et de nouveau, le froid s'installe ..

c'est un jeu, c'est une saison hivernale,

gants, bonnets et parapluies.

Les jours iront et nous ferons avec.

Joie ou pleurs, selon les événements.

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partage de janvier : de la joie car la vie vaut la peine d'être vécue ...

16 Janvier 2015, 16:04pm

Publié par durgalola

 

Je vous présente les photos reçues pour le partage de janvier et vous remercie chers blogueurs.

Si l'un de vous veut ajouter une photo, je la rajouterai sans souci.

Vivre ensemble est bien compliqué. Soyons tous de bonne volonté. Si chacun voyait la vie en couleur ... 

et pas seulement en tout blanc et en tout noir, ce pourrait être plus joyeux et vivable !!!

Je vais me contredire pour le partage photo de févier,  en vous proposant de m'envoyer une ou des photos EN NOIR ET BLANC (et ne riez pas !!)

Vous pourrez envoyer vos participations à agab57070@yahoo.fr jusqu'au 10 février.

Toutes les citations viennent d'internet


la photo offerte par Martine

ses autres blogs : sa galerie de tableaux et ses poésies

 

Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours.

Honoré

 

 "silence, on dort !"


 

 la photo de Janou

Je crois pas en Dieu, mais je fais quand même des prières, on sait jamais...

Georges Wolinski

 

"mon arrière petite fille Elena, son sourire,

"photo juste au-dessus du pc" me donne de la joie en permanence !"


 

 la photo de Claudine

 

- Finalement, c’est quoi un homme ? C’est un chien qui se tient sur ses pattes arrière…
- Mais qui dit « pardon » quand il pète !

Charb (Maurice et Patapon)

 

 

Un chien dans un petit bourg  qui d’un coté nous a bien surpris et sourires
dans un deuxième temps..
Il avait l’air tout content …donc pas vraiment pertubé …

 

 la photo de Ulysse

son blog de voyage et son blog musical

 

On n'est pas des porteurs de messages. On est simplement des clowns, des saltimbanques.

Cabu

 


 

 

 la photo de Chrisaline

 Christiane Singer raconte... Un formateur américain, un sportif, arrive dans un village d'Afrique... Il organise une course : "Le premier arrivé aura une récompense." Bang ! Départ. Et... tous les enfants se prennent par la main et arrivent ensemble...

Bernard MARIS

 

 


 

les photos de Bernadette

...L'homme est un animal communicant. Il parle, écoute, répond. La plupart de ses activités sont des activités de réciprocité et d'échange gratuites. L'amitié, l'amour, la séduction ne sont pas guidés, en général, par des motifs monétaires...

Bernard Maris

 

 

 

Janvier,
Premier mois de l'année
Premiers sourires de Zoé
Premiers moments complices avec Elsa
Premières arrières-petites-filles
Aujourd'hui vous avez 4 ans et 18 mois
 
Vous êtes l'Avenir !
 

 

 mes photos

L'humour est le plus court chemin d'un homme à un autre.

Georges Wolinski

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