• Josette pour le deuxième jeudi en poésie propose une poésie inspirée d’une fenêtre  ouverte ou fermée !

     

    la fenêtre est ouverte !

    champs labourés, 

    voitures sautillantes sur la chaussée

    la fenêtre est ouverte !

    chat épiant les passants

    grand mère curieuse des voisins

    la fenêtre est ouverte !

    plus pour longtemps

    plus pour toujours

    demain, la ferme d'antan

    disparaîtra écrasée et jets de poussière

    disparaîtront les souvenirs des vaches paissant

    des blés engrangés

    et le paysan, calot sur la tête,

    passera en pleurant. 

    la fe...

     

    Agab

     

     


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  •  

    Cette quinzaine le navire touche terre avec Josette qui pour ce défi 211 sort de sa cachette …

    car vous avez reçu une invitation à un vernissage, avec un ami …

    Ravie ou outrée vous partagez vos impressions devant les premières œuvres exposées …

    et mieux si vous insérez 2 expressions contenant le nom d’un animal !

    ______________________

     

    .. Munies de l'invitation, Cathie et moi, sommes heureuses et gaies comme des pinsons de partager un moment ensemble et franchissons l'entrée de l'exposition. Devant la porte, une affiche verte, moirée, un tissu de soie prise en photo avec simplement ce titre Léonie Civin expose : "NATUR'VAT" du 16 au 31 octobre.

    La salle n'est pas très grande, partagée grâce à des panneaux en de petits coins discrets. Et des carrés en bois d'un mètre 50 sur un mètre 50, avec des terres aménagées. Là, TERRE ARDECHOISE , de la terre et aussi des pierres, quelques herbes folles, de la lavande aussi. Un personnage d'une cinquantaine centimètres lève les bras au ciel.  Un soleil en carton pâte est suspendu, très jaune, gros comme un pamplemousse. Nous sommes surprises et nous suivons le chemin tracé sur le sol pour nous rendre vers chaque terre.

    TERRE DE BROCELIANDE, TERRE DU MORVAN, TERRE PICARDE, TERRE PARISIENNE, TERRE ANGEVINE, TERRE LORRAINE, TERRE DES BARONNIES, TERRE CAMARGUAISE, TERRE DE DEMAIN .

    Par ici, de la bruyère, par là, un château et une centrale nucléaire en réduction, et les terres sont chaque fois différentes, des bruns, des gris, des fauves, des jaunes, des pierres, du sable... Cathie et moi sommes lentes comme des escargots, intriguées et admiratives alors que d'autres visiteurs, tournent vite les talons ... de l'art ! de l'art ? mes enfants de 10 ans feraient mieux ! Quel ennui dit un autre !

    La visite est presque terminée ; les grognons sont passés, se sont lassés. Ce bel homme à la vêture parisienne, se hâte vers le centre pompidou où les talents sont reconnus et enregistrés. Un couple soupire en nous rejoignant à TERRE DE DEMAIN.

    Des enfants sont assis autour de leur maîtresse d'école (professeur des écoles) et de l'artiste, une grande femme brune aux yeux doux, coiffée d'un petit chapeau  de paille . Un coffre empli par l'artiste, mousse, asparagus, personnages joyeux et colorés ou gris et tristes, chiens, chats, lapins et moineaux, arbres nus, usines et morceaux de bitume etc. devant le bac TERRE DE DEMAIN. Léonie les sollicite pour qu'ils choisissent un objet pour la terre de demain. Les enfants rient, sont un peu dispersés et volages, des papillons ! 

    Et Cathie et moi, nous asseyons sur un banc comme l'on trouve dans les parcs municipaux. Pas besoin de mots pour nous comprendre, cette jeune femme nous alerte sur le devenir de nos terres ; ce n'est pas une toile ou une sculpture à mettre dans nos menues pièces.  Nous ne sommes pas prêtes de partir, admirant l'oeuvre en oeuvre.

     

     

     

     

     


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  • jeudi en poésie

     

    25 octobre 

    Martine de quai des rimes nous propose de s'inspirer de  la photo inutilisée pour le défi de lundi pour  écrire un court poème, haïku, tanka…. ou thème libre.

     

    Sacha, mon bien aimé chat

    resta figé

    un jour de pleine lune

    benoîtement

    prêt à pédaler

    pour attraper la laiteuse

    et s'en faire

    une belle à griffer.

    Merlin s'en mêla

    et à jamais

    ne sera satisfait Sacha.  

     

     

    pour Durga, Griselle et les chats de tous pays


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    défi 210 des croqueurs de mots

    mené par Martine de quai des rimes

     

    passage du Gois - Noirmoutier

    photo prise par Martine, passage du Goix à marée haute

     

    Pour le défi du lundi 22 octobre, j'ai choisi de m'inspirer de cette photo de Martine.

     

      

    Pourquoi aller sur une île, pourquoi ? alors qu'ailleurs l'océan est tout aussi immense, et la terre et ses cailloux égaux à eux-mêmes ?

    Pourquoi lorsque nous séjournons sur une île, rechercher un autre bout de terre, plus petit, moins imposant, nous séparant de l'endroit où nous sommes, bien ancrés ?

    Pourquoi certains animés d'un désir profond, submergeant la raison, se rendront sur le Mont Blanc, l'Annapurna ou le mont Fuji ?

    Pourquoi d'autres rechercheront les volcans, éteints comme ceux d'Auvergne, ou en activité, Stromboli, Etna ou le Piton de la Fournaise ?

    Pourquoi lorsque sur l'île de Madagascar, longue, effilée, vite s'embarquer pour découvrir l'île Sainte Marie où tant de pirates sont enterrés ?

    Pourquoi sur l'île de Kos, où Hippocrate a fondé une école, traverser pour marcher sur l'île de Kalimnos, île des pêcheurs d'éponge ?

    Pourquoi attendre ici, que l'eau se retire peu à peu, à vue d'oeil, pour pédaler sur la chaussée dégagée ?

     

    Poser le pied sur une île, c'est un peu rentrer chez soi, dans sa maison, dans son être. A chaque fois, la paix s'installe, la joie aussi. L'immensité submerge, le cœur bat à tout rompre. Grande impression de sérénité et de danse avec l'éternité. Etre sur une île c'est être à nouveau enfant, brigand, chenapan, cueilleur de rêves, bienheureux et simple.  Aimer sur l'île !

     

     

     

     


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  • Jeudi en poésie avec Martine

     

    Les croqueurs de mots

    Martine de quai des Rimes nous propose pour le 18 octobre 

    de publier un poème sur la bicyclette ou thème libre

     

     

    l'homme aux calendriers

     

     

    Homme au RSA

    il sonne pour vendre

    ses calendriers

    chats et chiens.

    Il a perdu

    femme, enfant,

    éloigné dans le Sud,

    emploi, fermeture

    entreprise artisanale,

    chômage, RSA.

    Un calendrier pour

    arrondir son mois.

    Il sourit

    Tous deux, avant,

    cajolions des bichons

    crème, des crèmes.

    Je lui souris. 

     

    agab

     

     

     

     


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