• les demoiselles d'Angles sur Anglin

     

    les demoiselles d'Angles sur Anglin

     

    les demoiselles d'Angles sur Anglin

     

    les demoiselles d'Angles sur Anglin

     

    les demoiselles d'Angles sur Anglin


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  • promenade photographique du 16 au 31 juillet

     

    promenade photographique du 16 au 31 juillet

     

    promenade photographique du 16 au 31 juillet

     

    promenade photographique du 16 au 31 juillet

     

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    promenade photographique du 16 au 31 juillet


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  • les conversations les plus importantes

    que nous avons sont avec nos doigts

    quand les tiens effleurent nerveusement les miens

    pour la première fois durant le dîner

     

    ils se raidissent de peur

    quand tu me demandes de me revoir la semaine prochaine

    mais dès que je dis oui

    ils s'allongent et se détendent

     

    quand ils se saisissent mutuellement

    alors que nous sommes sous les draps

    nous faisons tous les deux semblant

    de ne pas avoir les jambes comme du coton

     

    quand je me mets en colère

    ils vibrent de cris violents

    mais quand ils frémissent pour pardonner

    tu vois le visage des excuses

     

    et quand l'un d'entre nous agonise

    sur un lit d'hôpital à quatre-vingt-cinq ans

    tes doigts serrent les miens

    pour dire des choses que les mots ne peuvent décrire

     

    - doigts

     

     

    rupi kaur

    le soleil et ses fleurs


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  • métiers improbables (les anthologies éphémères)  - fin

     

    Martine Madelaine RICHARD

     

     Page après page, un métier improbable s'est proposé, des métiers poétiques ( vendeur de rêves d'occasion, les puiseurs de lumière, conseillère en petits bonheurs), des métiers humoristiques (dé-guirlambouleur de sapins de Noël, pêcheur de vélo à Amsterdam), des métiers bienveillants (porteur d'espoir, traducteur pour oiseaux).

    Et aussi des photographes, des dessinateurs pour mettre du beau et du bon dans le livre.

     

    "Ce qui me rend le plus heureuse en cet instant, c'est de penser que, grâce à vous tous, amis lecteurs, un enfant malade verra un jour son rêve se réaliser et "à quoi l'on sert quand on ne rend personne heureux ?" (Monique Proulx)"

    Christiane Beaudumoulin 

     

     

    métiers improbables (les anthologies éphémères)  - fin

     Solyzaan

     

    et pour finir, je vous offre la dernière ligne du livre : 

    "Gardez votre âme d'enfant, ça peut aider"

    Fab 

     

    métiers improbables (les anthologies éphémères)  - fin

     

    Solyzaan 

     

     

    Je remercie de tout coeur Quichottine pour sa belle oeuvre


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  • Nous les avons rencontrés sur la jetée à La Tranche sur Mer. Le coucher de soleil bat son plein, il a sur ses genoux, un apn, clin d'oeil, moi aussi et sa femme à côté (ressemblant à une amie, joie de vivre et douceur) . Tout de suite, ils nous ont reconnus, notre caravane est à 100 m de leur mobile home avec une rampe spéciale. Dans son fauteuil roulant, un vrai petit bolide qu'il utilise facilement. Depuis plusieurs années, ils logent au camping quelques semaines . Vite, ils nous expliquent, le camping, les enfants qui ont succédé aux parents, la ville à côté et nous papotons. Son fauteuil a été payé de ses deniers, quand il a expliqué au contrôleur sa nécessité pour suivre sa femme à vélo, être ensemble, quoi ! L'administratif a refusé, il avait déjà une voiture spécialement aménagée. Que diable, simplement désirer vivre avec sa femme comme avant ! et l'autre n'a pas compris. Et comme Olivier, le matin, et même l'après midi, il part en promenade solitaire et d'autres moments, il suit sa femme en vélo, à moins que ce ne soit le contraire. 

    Tous deux sont Normands et le lendemain, il me montre ce qu'il réalise. Des maisons-nids, des maisons à la façade normande, à colombage. Des maisons nids qu'il assemble et peint durant l'hiver, dans son petit chalet installé au bout du jardin. L'été, il découpe toutes les pièces. Les nids sont pour les mésanges, il a préparé le trou à la bonne taille. Puis il s'installe pour le vide grenier et les vend, peintes ou non, comme chacun veut.

    Du bruit, le voilà qui descend la rampe d'accès. Tous deux s'apprêtent à se rendre au marché.

     

     

     


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