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    Jay Jay JOHANSON

     

     

     

    Anouschka Sankar et Joshua Bell

     

    Mavis Staples "We get by" (Ben Harper)


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  • mon dieu

    n'est pas à attendre dans une église

    ni assis sur les marches du temple

    mon dieu

    est le souffle du réfugié lorsqu'il court

    vit dans le ventre de l'enfant affamé

    est le battement de coeur de la protestation

    mon dieu

    ne repose pas entre des pages

    écrites par des saints hommes

    mon dieu

    vit entre les cuisses collantes de sueur

    des corps des femmes vendus pour de l'argent

    a été vu la dernière fois en train de laver les pieds 

    du sans-abri

    mon dieu

    n'est pas aussi inatteignable

    qu'ils voudraient te le faire croire

    mon dieu bat à l'intérieur de nous à l'infini

     

    rupi kaur

    le soleil et ses fleurs 


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  • ANGLES SUR L'ANGLIN (Vienne) , installée sur les bords de la rivière l'Anglin, est occupée depuis l'époque préhistorique (Le Roc aux sorciers).

    Elle a su conservé son caractère médiéval avec ses rues tortueuses, ses maisons séculaires et son château fort à demi-ruiné.

    Célèbre aussi pour ses ateliers de textiles à armure toile ajourés " les jours d'Angles" nés au 19ème siècle.

     

     

    source wikipédia 

    Angles sur l'Anglin

    Forteresse, construite au XIème siècle par les Évêques de Poitiers

    Dressée sur son éperon rocheux, elle domine de 48m la vallée de l’Anglin.

    Remaniée aux XIIème et XVème, elle fut un point stratégique de défense au carrefour des 3 régions :

    Poitou, Berry et Touraine.

    Angles sur l'Anglin

     

    Angles sur l'Anglin

     

    Angles sur l'Anglin

     

    Angles sur l'Anglin

     

    Le site du Roc aux Sorciers, découvert en 1950 en pied de falaise, au bord de l’Anglin,

    est un abri sous-roche habité et sculpté, daté d’il y a 15 000 ans.

    (fac-similé)

     

     

    Angles sur l'Anglin

    l'homme qui sourit

     

    le roc aux sorciers

     

    Fait à signaler, assez unique, nous avons pu visiter ces deux lieux (château et reproduction de la grotte) avec Djinnie. 

    Merci aux organisateurs


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  • Par où commencer cette rencontre, tout simplement, par le placement de la caravane. Le gérant nous conseille de la mettre en bout de terrain, près de grands arbres ; ainsi, même avec la chaleur, nous bénéficierons d'ombre à différents endroits. Nous nous installons, peu de monde dans le camping, nous sommes début juillet. Bien installé, sous de grands arbres, un couple de retraités (comme nous), lui avec chapeau de paille sur la tête, et elle, un épais livre sur les genoux, profite de la sieste. Ils nous informent de la forte canicule des derniers jours où même à l'ombre, ils n'étaient pas bien. 

    Puis à côté de notre emplacement, une petite tente est plantée, un couple l'occupe. Je les salue en passant, et ni l'un, ni l'autre ne répondent. Peut être n'apprécient-ils pas que nous soyons à côté d'eux. Nous passerons presqu'une semaine comme voisins. Ils sont équipés chichement et seul lui a une mobylette. Peu à peu, nous les entendrons parler, même se disputer ; ils campent ici en attendant l'attribution d'un appartement. Vient un jour où ils doivent régler les frais de camping. La jeune femme s'emporte, elle ne trouve plus sa carte bancaire. Elle est agitée, se pose toutes les questions possibles : carte égarée ? carte dérobée ? jusqu'au moment, où lui se voit dans l'obligation de payer.  "Tu l'avais dit, nous devions partager tous les frais !! et là je téléphone à ma mère pour que l'argent de mon livret de caisse d'Epargne soit viré". Un autre moment, plus tard , nous apprenons qu'elle est sous tutelle.

    Les jours passent, toujours pas d'appartement. Ils restent peu dans le camping, nous les retrouvons un après midi dans le jardin public adjacent. Lui, vient à notre rencontre, sa compagne est couchée par terre, "une insolation !" dit-il. Il nous demande de nous occuper d'elle. Olivier la fait se coucher latéralement. L'homme part à la pharmacie chercher les médicaments préconisés par les urgences. Il revient très vite, il mouille une serviette, lui fait prendre les médicaments. Si les médicaments ne font pas effet dans la demie-heure, il fera appel de nouveaux aux urgences. 

    En rentrant plus tard au camping, nos voisins ne sont pas là, le soir au repas, ils ne sont toujours pas présents. Comme je ne les vois pas revenir, je me dis qu'hélas, elle ne s'est pas remise. Nous les entendrons beaucoup plus tard, et c'est leur couple qui va mal. Il est en colère, elle ne dit rien, il est tellement en colère, lui reprochant tant de choses, que nous l'entendons frapper sur la tente, les arbres. Sa compagne se couche et l'appelle : "Viens, viens..." ; Olivier se lève, lui demandant de se coucher, "laissez la nuit passer, demain vous serez plus calme". L'homme continue à crier sa souffrance ; il se sent dupé, il baisse son ton de voix. Pourtant jusque tard, le différend continuera. Le lendemain matin, quand nous nous levons, leur tente est toujours là, mais eux sont partis. Nous ne les reverrons plus car nous commençons le chemin du retour.

    Deux jeunes (30 ans environ) qui commencent sur des bases difficiles, une vie de couple. Lui ne semble pas avoir trop d'argent, ni travail. Elle, sans travail non plus.  Elle est souvent revêche, juste une fois, elle vient avec un gros morceau de fromage pour Djinnie. Une fois qui me sidère, car même sous sa froideur, il y a de la gentillesse. Peut-être que ce garçon est sa bouée de sauvetage. Et lui, pourquoi est-il avec elle ?, mystère de la nature. Ils sont si différents tous les deux. 

    Ce ne fut pas une rencontre riante, sympathique comme la majorité des fois, ni une de ces rencontres comme celle du camping du lac de Madine, nous étions jeunes mariés, et des adolescents, dans la tente à côté de nous, écoutèrent Renaud toute la nuit. Ne pas dormir, me gêna, mais les deux là étaient joyeux et j'appris même à apprécier le chanteur. Ici, ce couple nous fait toucher la misère des jeunes un peu différents des autres, un peu moins intégrés, un peu malades aussi. Il y en a tant, nous en voyons souvent ici dans notre quartier. Des sans-travail, des migrants quêtant au bout de l'avenue, des malades ...


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  • les demoiselles d'Angles sur Anglin

     

    les demoiselles d'Angles sur Anglin

     

    les demoiselles d'Angles sur Anglin

     

    les demoiselles d'Angles sur Anglin

     

    les demoiselles d'Angles sur Anglin


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