• Ni de là, ni vers là de Cornelia Parker

    s'agenouiller, 

    des pierres en suspension

    libérées de toute gravité

     

    Ni de là, ni vers là de Cornelia Parker

     

    elles attirent, captivent,

    pierres à l'infini, vibrant dans l'air d'une salle fermée

    Ni de là, ni vers là de Cornelia Parker

     

    si un jour, elles se soulevaient toutes, sauf nous !

    les pierres du petit poucet rêvent !

     

    Ni de là, ni vers là de Cornelia Parker

     

     

    dans une salle du centre Pompidou de Metz,

    ces pierres accrochées à des fils.

     - exposition Sublime, les tremblements du monde -

     

     Ni de là, ni vers là de Cornelia PARKER artiste anglaise née en 1956


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  • Le réfugié (fin)

    Samedi matin, Durga miaule sur le toit de la maison. Le soleil est éclatant, le bleu aussi. La chatte, ravie, nous voit à travers le vasistas de la salle de bains.  Une belle journée s’annonce. J’ouvre la porte fenêtre de la chambre et met devant Vador. Il regarde un instant, puis sort, renifle les odeurs ; il est tranquille et d’un bond saute sur le mur du voisin. …

    Il est 10 heures ; du matin, ménage, changement de draps à gâteau de semoules aux raisins secs, de l’accueil de notre petit bouton d’or à chansons guillerettes et jeux bleu, vert, jaune, il sera absent le noiraud.

    Et à 19 heures, le voilà qui attend devant la fenêtre …. Il vient timidement et vite miaule en me voyant préparer les croquettes. Repus, il s’étale sur son coussin et s’endort au chaud, épuisé, vanné par cette journée au grand air.

    Ce matin, Vador a très bien mangé et hop … s’en est allé. Reviendra-t-il ce soir ? Certainement, l’adresse est trop bonne.

    Son histoire s’achève … une autre commence, celle d’un chat en cours de régularisation ….

    Laissons un peu le printemps approcher et je vous conterai ses nouvelles aventures, ou plutôt notre vie ensemble.

     

    Merci pour votre lecture patiente.


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  • photos de ma semaine du 12 au 18 février 2016

    photos de ma semaine du 12 au 18 février 2016

    vendredi : dans l'espace urbain, je me hisse haut et fort

    samedi : cheminons sous la pluie, nostalgie et langueur

    dimanche : espoir d'un printemps à venir

    lundi : bain d'herbes vivaces

    mardi : coucher du roi soleil, nombreux nous te saluons

    mercredi : savoir être espoir, même dans les épines du jour

    jeudi : et tendre vers l'espérance. 

    photos de ma semaine du 12 au 18 février 2016

    photos de ma semaine du 12 au 18 février 2016

    photos de ma semaine du 12 au 18 février 2016

    photos de ma semaine du 12 au 18 février 2016

    photos de ma semaine du 12 au 18 février 2016


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  • Le réfugié (5)

    Vador, viens ! et il se lève de sa litière, comme un Romain, oui, comme un Romain de la Rome antique ; étirant d’abord sa patte, large ouverte, griffes dehors … je suis bien, semble-t-il dire ! un peu comme nous, lorsque nous nous étirons.

    Je souris, il vient et sort de la pièce. L’animal est en convalescence ; gite et couvert et sieste .. Pourtant, s’il veut rester, il doit apprendre à cotoyer nos autres compagnons. Il me suit et nous nous dirigeons vers la chambre. La chatte Durga somnole sur le couvre-lit polaire ; lui, va boire un peu d’eau dans le bol de nuit de la féline, et va sous le lit : non, même pas intéressé par la porte entr’ouverte. Et Durga saute par terre et s’aperçoit … aperçoit le grand noiraud. Shhhhhhh !!! et lui grrrrr ! Va-t-il y avoir un pugilat ? Tant pis je les laisse en face à face ..

    Pas de cri, pas de tornade, Durga s’est rendue près d’un radiateur et Vador, revient …

    Après ce sera une descente vers le bas où dort Djinnie dans son panier. Il va à petits pas, pas très à l’aise, jusqu’au moment où le chien gémit doucement … « je voudrais renifler le chat ! voudrais renifler ! » Elle reste tranquille ….

    Et Vador quitte la pièce, s’asseyant sur une marche d’escalier.


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