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  • photos de ma semaine du 4 au 10 mars 2016

    photos de ma semaine du 4 au 10 mars 2016

    vendredi : sans elle, le jour serait triste.

    samedi : les moutons du ciel vont en

    troupeau serré

    dimanche : les pâquerettes, toujours

    elles, égaient un quartier trop urbain.

    photos de ma semaine du 4 au 10 mars 2016

    photos de ma semaine du 4 au 10 mars 2016

    lundi : la neige honore la plus 

    mignonne de toutes.

    mardi : des petits pompons

    ornent la maison

    mercredi : et oui les bourgeons

    arrivent ..

    jeudi : le prunellier s'embellit

    et nous offre sa floraison.

    photos de ma semaine du 4 au 10 mars 2016

    photos de ma semaine du 4 au 10 mars 2016

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  • Dans le parc noir, fleurettes repliées, la maison, aux nombreuses fenêtres, anciennes chambres de religieuses de la Providence, la maison, était assoupie, l’aurore apparaissait ailleurs.

    Et dans la sombre nuit, des hommes, quatre, secouèrent la porte, de bas en haut, de haut en bas,  la maison dérangée craqua. Les hommes entrèrent. Et réveillèrent l’homme endormi, le Robin Hood en retraite qui ses lunettes et ses sonotones posés sur la table de chevet, ne les entendit pas et ne les reconnut pas. Il n’était pas surpris, pas étonné, quelquefois des cousins venaient dormir, voire un enfant, voire un frère ou une sœur. 

    Ils interrogèrent l’homme : « Où est l’argent ? » … «  pas d’argent ! » affirma-t-il ! Les hommes, jeunes, adulescents, avaient le visage caché. L’un avec un masque que portent les hommes du bâtiment, l’autre un caoutchouc autour du visage, repliant le nez, le troisième avec un masque dont le fil n’était plus très élastique et tombait et l'homme le relevait. En lui, il se dit : « les Dalton … »

    « Pas d’argent » l’un prit une chaise et la balança sur Robin Hood. Pour se protéger, il mit son bras. Ils le frappèrent au visage, le sang coulait, il prit des serviettes pour s’essuyer. Il n’était pas effrayé. Ils voulurent sa chevalière, elle tomba lorsqu’il la retira … il y avait si longtemps qu’il ne l’avait pas enlevée, qu’elle roula sous le buffet. Les Dalton se mirent accroupis, ridicules cherchant le cercle d’or. L’ancien forestier pratiquait le tai chi depuis trois ans mais cela suffirait-il à vaincre les hommes ?  Ils essayèrent de mettre le feu à la maison, à lui, son anorak brûlait. Il éteint le feu, les hommes n’osant pas l’empêcher.

    Et ils fouillèrent la maison, trouvant l’argent prévu pour son séjour breton, volant deux statuettes tahitiennes, souvenirs anciens un rien déglinguées, un buste de Napoléon, grand comme une main (se posant lui-même cette question, pourquoi ? Le grand homme leur était-il cher ?),  un ordinateur, et son costume vert d’officier, son costume de Robin Hood, pas celui de sous-officier remarqua-t-il.

    Et ils décampèrent !

    La maison admira son propriétaire courageux et plein d’esprit. La police vint, les pompiers peu après. Et dans l’hôpital il resta presque 24 heures aux urgences, sans manger… regretta-t-il.

    La maison rit en le voyant brancher l’ancien ordinateur qui ramait, ramait. Les assureurs viendraient bientôt et en attendant,  un cadenas fut mis sur la porte.

     

    (agression de la semaine dernière à 4 h du matin chez un voisin dont j’admire le sang-froid)

     


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  • Pourquoi ce livre plutôt qu'un autre ?

    tout simplement parce que j'aime les animaux et je sais qu'ils éprouvent des émotions. Djinnie et Durga tous les jours m'accompagnent dans notre vie et nous sommes les témoins de leurs émotions : joie, douleur, jalousie, tristesse, intérêt ... 

    Pourquoi vous offrir ces mots au lieu d'autres ?

    parce que lorsque j'ai pris le livre pour le feuilleter, il s'est ouvert à ce passage. 


     

    extrait du chapitre : le principe de précaution

     

    « Puisqu’il y a toujours une part d’incertitude, les décisions relatives au futur, grandes et petites, doivent toujours être prises sans aucune certitude. Attendre que l’incertitude soit dissipée est une approbation implicite du statu quo et souvent un prétexte pour le maintenir. L’incertitude, loin d’être un obstacle au progrès, est en réalité un puissant stimulus pour la créativité, dont elle est aussi un élément important » Henry POLLACK (Uncertain Science… Uncertain World)

    Pour ce qui est des émotions animales, je pense que nous en savons suffisamment – et plus que nous le pensons – pour modifier, dès maintenant, notre façon de traiter les animaux. Nous ne saurons peut-être jamais ce qui se passe dans le cœur ou l’esprit d’un animal, mais ce n’est pas nécessaire.

    Notre société doit simplement se demander : "Qu’est-ce qui causerait le plus de mal ? Qu’est ce qui entraîne le plus de conséquences ? Traiter les mammifères, les oiseaux, les poissons et les reptiles comme s’ils possédaient le spectre complet des émotions et toutes les nuances de la sensibilité, pour finir un jour par découvrir que les animaux ne possèdent que certaines de ces qualités ? Ou continuer à maltraiter tous les animaux pour finir par découvrir un jour que chaque espèce possède une sensibilité et une affectivité aussi riches que celles des hommes ?"

    Les cochons d’Inde et les éléphants apprécieraient certainement que nous appliquions le principe de précaution.

    Pour certaines personnes, cependant, il est très déroutant de reconnaître que les animaux éprouvent des émotions, en raison du traitement que leur inflige la société actuelle. Ce que nous ignorons, ou feignons d’ignorer, permet d’étouffer plus facilement notre sentiment de culpabilité ou nos remords face au sort inhumain réservé à beaucoup d’entre eux. C’est vrai des scientifiques dont j’ai parlé au chapitre cinq*, mais aussi des gens ordinaires, des administrateurs de zoos et des employés des firmes alimentaires. Mais lorsqu’on sape les fondements du doute, on se retrouve réduit au déni.

    Refuser de reconnaître la richesse de la vie affective des animaux nous épargne d’invoquer le principe de précaution et de changer notre façon de les traiter.

     

    Marc BEKOFF

    Les émotions des animaux

     

    * en effet, si certains scientifiques ont du mal à accepter l'existence des émotions animales, n'est-ce pas par crainte de passer pour des esprits "non scientifiques" ?


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