• J'aime

    (pour Fabrice Midal)

     

    La chienne qui trottine à petits pas,

    Petits pas dans la pluie.

    Le coquelicot vaillant dans l'hiver proche.

    La voix soyeuse de Boris Cyrulnik.

    L'Olivier d'aujourd'hui joyeux de ses ans.

     

     

    Agab (12/23)


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  • Il est le père Noël 

    des cygnes,

    des canards,

    des ouettes d'Egypte.

    Il claudique quand il marche

    et son sourire attire Stella

    "Coquine" lui souffle-t-il !

    Il est le père Noël

    sans bonnet, manteau,

    sans couleur rouge,

    juste une musique céleste

    l'accompagne.

    Demain, il ira rejoindre

    les volants

    qui l'accueilleront

    à ailes ouvertes.

    Et celui qui manque à l'appel,

    il le cherche et le trouve.

    Il les nourrit, il les aime,

    l'homme venu d'ailleurs.

     

    Agab (11/23)


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  • Je suis raisonnable et comprends l'intérêt vital de cette pluie.

    Je suis raisonnable car ici pas d'inondation dans la maison.

    Je suis raisonnable et accepte ce gros rhume, ce mal de gorge dû à l'humidité.

     

    Et quand le soleil, ce grand frère bien aimé illumine ma rue, feuilles dorées, rose trémière, yeux brillants, sourires des femmes rencontrées hier matin avec nos amis les chiens.

     

    Je m'éveille, m'émerveille, cette lumière manquait tant.

     

    Le soleil, tendre aimé 

     

    Le soleil, tendre aimé 

     

     

     


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  • Quand la faiblesse est là.

    L'accepter. La laisser ne rien faire.

    Et même, s'abandonner.

    Se préparer au printemps,

    être hiver pour le grain de blé.

    Au fond, au fond du vert,

    du vivant, du tendre  germe.

    Dans l'immensité, les grains lèvent

    et ondulent , ensemble, ensemble.

     

    Agab (11/23)


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  • Gigue de septuagénaire

     

    Et tout ce temps, tout ce temps,

    de bébé joufflu réveillant sa maman

    et tous les autres gens,

    Et tout ce ciel, tout ce ciel

    pour une fillette près d'une sauterelle

    Dessous bleu, dessous rouge.

     

    1953, dans 46 ans l'an 2000

    Loin, loin que cela me semblait loin

    et bien vieux.

     

    Et je cours, sur le fin bord du trottoir,

    me tombe dans les orties,

    saute sur les flaques, splash 

    Rencontre un jeune homme

    au manteau gris.

    Et je pleure, pleure et ris

    Et je cours, sur le chemin de la vie

     

    Et tout ce temps, ce temps des enfants

    Si longs à venir, persistance et adoption

    adolescences et leur tour d'être grands

    Et tout ce ciel, tout ce ciel

    de nuages, de pluie, de vent

    pour travailler, tomber et se relever.

     

    2023, les  46 ans de  l'an 2000

    Loin, loin et je danse la vie

    un peu abimée et rouillée.

    l'amour se danse.

     

    Agab (10/23)


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