• promenade photographique du 16 au 31 décembre 2019

     

     

    promenade photographique du 16 au 31 décembre 2019

     

     

    promenade photographique du 16 au 31 décembre 2019

     

     

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    promenade photographique du 16 au 31 décembre 2019

     

     

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  • Défi 230

     

    défi N°230 

     

     

    Fanfan, la joyeuse retraitée corse nous informe qu’elle prend la barre des Croqueurs de Mots

     Vous allez compléter ce texte  à trous par des mots de votre choix  pour changer ce texte

     

    L'heure dernière 

     

    Ô Nous nous reconnaîtrons  ! Ô désespoir ! Ô dans l'heure dernière ennemie !

    N’ai-je donc tant Où fermente et rassemble que pour cette l'hallucinant secret 

    Et ne suis-je La sonnaille dans les travaux des mondes s'éteindra

    Que pour Tu inverseras en un jour l'humide tant de différence

    Mon bras, qu’avec Tu quitteras toute le temps éclaboussé admire,

    Mon Nous n'entraînerons, qui tant de fois a que cet parole muette ,

    Tant de fois affermi le et ses de son vastes promontoires

    Trahit donc ma Andrée CHEDID , et ne fait rien pour moi ?

    ...

     

     

    ( tirade de Don Diègue dans le Cid de Corneille )

     







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  • La partie

     

    Il y a des jours comme ça

    où je me demande si

    la partie est terminée

    ou si, au contraire,

    elle vient juste de commencer.

    Aujourd'hui est un de ces jours-là

    sauf qu'il dure depuis dix ans,

    déjà.

    Je commence à trouver le temps

    long.

    En plus de ça, depuis ce matin

    je me demande si un poème

    est le début, ou la fin

    d'un énième chapitre.

    J'en suis arrivée à la conclusion suivante :

    un poème c'est quelque chose

    d'éphémère et joli

    comme la signature d'un doigt

    sur la buée d'une vitre.

     

    Cécile COULON

    Ronces


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  • (dans la geôle, avant la crucifixion, Jésus entend la pluie)

    J'imagine un autre destin. Les autorités fuient la montée des eaux. On me relâche. Je retourne dans mes provinces, j'épouse Madeleine, nous menons la vie simple des gens ordinaires. Charpentier par trop médiocre, je deviens berger. Nous préparons du fromage, avec le lait des brebis. Chaque soir, nos enfants s'en délectent et grandissent comme des plantes. Nous vieillissons heureux.

     

    Suis-je tenté ? Oui. Plus jeune, je me réjouissais d'être élu. A présent, je n'ai plus cette faim. Elle est rassasiée. Je préférerais rejoindre la douceur de l'anonymat, ce que l'on nomme à tort la banalité. Rien de plus extraordinaire pourtant que la vie commune. J'aime le quotidien. Sa répétition permet d'approfondir les éblouissements du jour et de la nuit : manger le pain sortant du four, marcher pieds nus sur la terre encore imprégnée de rosée, respirer à pleins poumons, se coucher le long de la femme aimée - comment peut-on vouloir autre chose ?

    Cette vie-là aussi se termine par la mort. Je suppose néanmoins que mourir est très différent quand c'est l'oeuvre de l'âge : on s'éteint avec les siens, cela doit ressembler à un endormissement. Si je pouvais échapper à la violence annoncée, je ne demanderais rien de mieux.

    La pluie s'arrête. L'hypothèse exquise s'achève.

    Tout s'accomplira.

    Amélie NOTHOMB

    SOIF

     


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  •  

    imagecitation48 avec Gisèle du bon côté des choses


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