• Comme ça !

    Comme ça !

     

    Comme ça !
     

    Comme ça !

    Comme ça !

    Comme ça ! 

     

    Comme ça …

     

    Ils arrivaient ensemble

    Le chien et le chat

    Près l’un de l’autre

    Comme ça …

    Ils s’en venaient.

    Et dans l’air suave,

    Il régnait une fraternité

    D’amour, une paix divine

    Ils s’en venaient

    Me rejoindre

    Comme ça !


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  • PRINTEMPS

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aujourd’hui

    Du matin éclairé

    Où une corbelle niche

    Haut dans l’arbre

    Où le vert affolant des débuts,

    Minuscules promesses feuilles,

    Taquine le regard

    Aujourd’hui

    Où de droite et de gauche

    Chantent, piaillent les volants enflammés

    Aujourd’hui

    Où sur le banc assise

    Dans la tranquille minute

    L’énergie primesautière

    Sautille par saccades

    Par à-coups vifs,

    L’âme amusée sourit

    Le corps frémit.

     

    ...s'en vient  LE PRINTEMPS.


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  • le réfugié - fin

    Le réfugié – fin 

     

    Ce matin, j’ai rangé son assiette, ses coussins, sa litière.

    Il n’est pas revenu.

    Dimanche soir, nous étions à le guetter, la nuit à rester à demi-éveillé, avec une ou deux fois les aboiements de Djinnie. Je me suis levée, suis descendue dans le cellier où se trouve la chatière…

    Lundi, mardi, malgré nos appels… rien. Même un autre chat qui a essayé d’entrer.. un nouvel errant presque blanc . 2 semaines et ce petit bout tout noir, nous était devenu familier.

    Mercredi, jeudi, il me semble l’avoir vu dans un jardin et à l’appel de son nom, il s’était un instant arrêté, un instant, puis  éloigné. 

    Vendredi … il ne reviendra plus. Au revoir Vador, nous t'aurions offert le gite, le couvert et l'amitié sans façon. Mais vit librement dans les galaxies étoilées.


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  • Le réfugié (fin)

    Samedi matin, Durga miaule sur le toit de la maison. Le soleil est éclatant, le bleu aussi. La chatte, ravie, nous voit à travers le vasistas de la salle de bains.  Une belle journée s’annonce. J’ouvre la porte fenêtre de la chambre et met devant Vador. Il regarde un instant, puis sort, renifle les odeurs ; il est tranquille et d’un bond saute sur le mur du voisin. …

    Il est 10 heures ; du matin, ménage, changement de draps à gâteau de semoules aux raisins secs, de l’accueil de notre petit bouton d’or à chansons guillerettes et jeux bleu, vert, jaune, il sera absent le noiraud.

    Et à 19 heures, le voilà qui attend devant la fenêtre …. Il vient timidement et vite miaule en me voyant préparer les croquettes. Repus, il s’étale sur son coussin et s’endort au chaud, épuisé, vanné par cette journée au grand air.

    Ce matin, Vador a très bien mangé et hop … s’en est allé. Reviendra-t-il ce soir ? Certainement, l’adresse est trop bonne.

    Son histoire s’achève … une autre commence, celle d’un chat en cours de régularisation ….

    Laissons un peu le printemps approcher et je vous conterai ses nouvelles aventures, ou plutôt notre vie ensemble.

     

    Merci pour votre lecture patiente.


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  • Le réfugié (5)

    Vador, viens ! et il se lève de sa litière, comme un Romain, oui, comme un Romain de la Rome antique ; étirant d’abord sa patte, large ouverte, griffes dehors … je suis bien, semble-t-il dire ! un peu comme nous, lorsque nous nous étirons.

    Je souris, il vient et sort de la pièce. L’animal est en convalescence ; gite et couvert et sieste .. Pourtant, s’il veut rester, il doit apprendre à cotoyer nos autres compagnons. Il me suit et nous nous dirigeons vers la chambre. La chatte Durga somnole sur le couvre-lit polaire ; lui, va boire un peu d’eau dans le bol de nuit de la féline, et va sous le lit : non, même pas intéressé par la porte entr’ouverte. Et Durga saute par terre et s’aperçoit … aperçoit le grand noiraud. Shhhhhhh !!! et lui grrrrr ! Va-t-il y avoir un pugilat ? Tant pis je les laisse en face à face ..

    Pas de cri, pas de tornade, Durga s’est rendue près d’un radiateur et Vador, revient …

    Après ce sera une descente vers le bas où dort Djinnie dans son panier. Il va à petits pas, pas très à l’aise, jusqu’au moment où le chien gémit doucement … « je voudrais renifler le chat ! voudrais renifler ! » Elle reste tranquille ….

    Et Vador quitte la pièce, s’asseyant sur une marche d’escalier.


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