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Par durgalola le 29 Mai 2015 à 16:30
LIRE
pour Cécile
Lire
Entendre bruire les mots
Se lier à la voix intérieure
Siri* décrit
ses tremblements sauvages
Les fauteurs de trouble
dans son univers tranquille
et pour finir ...
fait la paix avec cet autre elle-même.
Sergueï* des accents proches de Rimbaud
et foule la campagne, la ville
l'ivresse, les filles, le ciel
Ses lieds
accompagnent ma route.
Et lui, Sandro*, l'Italien,
glace mon sang.
De son écriture fluide, humaine,
rivière chantante, glougloutante.
En l'enfant innocent,
il révèle un bourreau.
Dans le jardin jungle, décrit l'extermination
d'un animal sage : la tortue.
Est révélée la possibilité du mal
pour soi, pour les autres.
Les mots, un à un
égrènent leur chanson
et à eux, je suis liée
corps et âme.
A.G. 05/2015
* Siri HUSTVEDT (la femme qui tremble - une histoire de mes nerfs)
* Sergueï ESSENINE (le journal d'un poète)
* Sandro VERONESI (un coup de téléphone du ciel)
7 commentaires -
Par durgalola le 9 Mai 2015 à 15:31
Cela commence comme ça :
Des cris perçants,
forts,
des sons qui viennent
rapidement de gauche
de droite d'en haut.
J'avais oublié leurs chants
Je les avais oubliées.
Les hirondelles sont de retour
Marrakech, Djibouti, du Sud,
et le font savoir.
Cela va vite,
le retour aux sources.
Le nid est bien là
Un peu cassé
Une première s'engouffre
ressort
une seconde arrive
même visite éclair.
Deux reviennent
Serait-ce imaginable
de les accueillir à nouveau ?
Serai-ce imaginable
de fonder une famille ici ?
Une décision à prendre.
Comme pour tout choix immobilier
Seulement,
pas de banque, pas de conseiller.
A voir, les travaux de consolidation.
A voir, la nourriture disponible.
Visite faite.
Ce matin, elles étaient ailleurs.
A suivre ...
Ma rue est-elle toujours vivable ?
A savoir !
7 commentaires -
Par durgalola le 2 Mai 2015 à 15:10
Ephémères temps
Beautés éclatées
à la pointe des arbres
blanches
roses
neige
Fleurs enciélées
douceurs d'anges.
7 jours a duré
la fête du cerisier
et 7 pour l'envol.
Picotis de vert
d'une tendresse
à ne pas oser toucher.
Le soleil embrase
la plaine
cela explose
et si je m'attarde
à vaquer aux pensées multiples
vite, je perds
l'enfance du monde.
Éphémères sont ces jours
éphémères ceux du bébé nouveau-né
dans sa vie d'homme.
L'innocence des premiers jours
sera un printemps à jamais dépassé.
Oublier pour un moment
les occupations laver manger
contempler l'enfançon
telle une fleur de cerisier.
8 commentaires -
Par durgalola le 21 Avril 2015 à 17:24
Brève de printemps
Explosion de fleurs
Parfaites, coquettes, éphémères.
Elles vivront quelques stances.
- Neige sautillante
De la fleur de cerisier –
Tel l’amour
Au point zéro vers un
Qui flashe deux êtres
Fleurs d’amour
Rassasions nous de leur miel
Rassasions nous de leur beauté
Souvenons-nous
A chaque printemps
De nos amours naissants.
8 commentaires -
Par durgalola le 14 Mars 2015 à 10:41
Innocence
Lorsque l'enfant paraît
Sa fragilité inquiète.
Nos mains aident
à soulever sa tête
à porter du lait à ses lèvres.
Même le chat veille
Même la chienne est maternelle
Je contemple le nouveau-né
à l'instant unique
de son innocence reine.
Le souffle de l'humanité
impose sa vérité.
Tous ont été,
vaillants ou défaillants,
premiers jours.
La question lancinante
retourne mon âme...
sur l'avenir de l'enfançon.
Etre proche
Etre aimant
Etre juste
pour que le germe d'homme
fleurisse
Humaniste,
Fraternel,
Bienveillant.
février 2015
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