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Par durgalola le 13 Juin 2016 à 08:00
Défi 168
Pour la première fois, les Cabardouche prennent la barre
pour faire tanguer la coquille en proposant le défi n°168 pour le lundi 13.
Voilà ce qu’ils nous proposent.
Les petits gamins font moult découvertes en jouant tout autour de la maison.
Racontez comment les p’tiots gamins en sont arrivés là ! ( la fantaisie est la bienvenue…)
« Que je suis bien, bien, et bien » cocottait Calissie.
Calimera , elle, gloussait tout simplement et surtout ne bougeait pas.
La vie était belle, leurs plumes blanches éclatantes, leurs petites bedaines rondelettes.
Portées par Léone et Luigi, qui riaient fortement, elles se sentaient balancées. Qu’avaient inventé les enfants ? Une course, un changement de poulailler ou un tour à la cuisine ?
Non, pour Pâques, deux années auparavant, leur père leur avait offert à chacun un vrai œuf et avec un peu d’imagination, avait installé une couveuse. Les poussins étaient bien nés, tout de suite avaient fait preuve de gourmandise et surtout s’étaient attachés aux deux loustics.
Un bout de terrain grillagé avec une maisonnette pour le dodo des nuits, de l’espace et surtout quand les mercredis étaient là, des sorties dans le grand jardin. Calimera était la plus rapide des deux à trouver un ver de terre, Calissie, elle, aimait se coucher sous les feuilles de rhubarbe.
Egalement, elles suivaient les enfants, et c’était amusant de voir la petite troupe.
Juliette, l’humaine, les attendaient avec une boîte dans la main, un grand carton. Luigi se trémoussait, impatient de voir le contenu et Calimera, curieuse, avait très vite aperçu les trous.
"Ecartez vous les enfants, posez les poulettes !"
Elle ouvrit le carton, une tête apparut, coquine, joyeuse, un peu blanche, un peu rousse. Les enfants tapaient des mains , Calissie et Calimera tapotaient des pattes, et cot cot cot …
"Maman, dis-nous ? "
"Au marché ce matin, de mignons lapins, de si beaux poussins, et une poule caquetait fort. J’entendais le marchand bien embêté raconter à une marchande de bouquins que sa femme lui avait demandé de tuer la poule pour l'accommoder avec des frites. Et là, il n’avait pas pu. Pas celle-ci …. Et il préférait la vendre. Peut être qu’un bobo des villes la voudrait uniquement pour ses quelques œufs. La Faverolle est une poule charmante, pondeuse et à la bonne chair.
Et j’ai foncé, ma b.a. du jour, vous savez mes petits scouts. Le marchand était si content qu'il me la donna avec un sac de graines me promettant de venir lui rendre visite.
Papa lui construira un petit poulailler et …
Mais regardez, elle suit nos deux blanchettes. Et si on l'appelait Castafiore !".
(photo trouvée sur le net)
c'est une histoire inventée pourtant quand j'étais enfant, maman gagna à une loterie un lapin gris, très dodu. Nous le ramenions dans l'appartement et il logea dans la baignoire. Adorable qu'il était. Doux, affectueux, attachant. Puis un jour il disparut. Maman n'avait pas pu le tuer et pas de place pour le garder et l'avait donné à des amis ayant jardin et clapier. Je crois qu'hélas il finit à la casserole.
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Par durgalola le 2 Juin 2016 à 08:00
Le capitaine Domi nous a proposé pour la poésie du jeudi II, le thème : poème sur les vacances
Vacances
Qu’importe le temps !
Qu’importe l’argent,
La famille et le bien-être !
Un jour, un matin de préférence,
Les bagages sont prêts
Les volets fermés
Et nous prenons la route
Pour un lieu nouveau.
De la musique chantonne,
Des rapaces nous saluent.
Nous ne sommes plus qu’un escargot nomade
Filant dans l’espace
Bleu ou gris ou pluvieux.
Le quotidien s’assoupit chez nous,
Les verts défilent,
Les vaches paisssent.
Les vacances sont d’abord « voyage ».
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Par durgalola le 16 Mai 2016 à 19:04
Voici le défi 166 proposé par LilouSoleil
Ah mes amis(es, matelots et copinautes de tous poils, je ne vous cacherai pas qu’il reste des quarts à assurer mais c’est avec plaisir que je prends la barre cette quinzaine…
Pas de machin compliqué, pas d’appel à votre affect, mais j’espère susciter votre imagination en vous proposant un logo rallye.
Des couples de mots dont l’un n’est pas le féminin de l’autre et vice versa.
A vous de les utiliser à votre gré en vers en prose ou les deux à la fois…Pouet Pouet le poète !
Pas de monnaie
Plus de succès
Pouet pouet le poète !
A grand pas
Il s’en poète le monde !
Pouet pouet
Et ses bests mots
Soulageront les maux !
Sans souci
Les soucis soleils
Chanteront sa pouet poésie !
(pouet (lire pouète) et poète
mots et maux
souci (tracas) et souci (fleur))
hommage au "pouet pouet" de Bourvil
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Par durgalola le 5 Mai 2016 à 08:13
défi 165 des croqueurs de mots
Pour le deuxième jeudi poésie le défi est d'écrire un poème
dans lequel on trouve le nom d'un poète dans le texte ou en acrostiche.
A VERLAINE né le 30 mars 1844 à Metz, prince des poètes
A dix sept ans,
Verlaine, Rimbaud,
Marcher avec eux
Dans la musique des mots.
« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant,
D’une femme que j’aime et qui m’aime. » (1)
A dix sept ans,
Le sang neuf, féminin, coulait,
Chahutait, irradiait ;
Les vers bénis
S’enrouleraient à jamais.
….
Aujourd’hui dans le bleu ingénu
D’un printemps gris souris
Le bonhomme Verlaine
Chagrine mon cœur.
Ses mots dorés ont le prix
De ses chagrins, tristesses, abaissements.
Combien de remerciements
A lui chanter
…
« le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme. » (2)
(1) extrait de mon rêve familier
(2) extrait de sagesse (3 -Désormais, le sage puni)
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Par durgalola le 2 Mai 2016 à 08:00
Défi 165 mené par Durgalola
Pour les croqueurs de mots
Capitaine Durgalola (oh là moussaillons, moi qui suis sujette au mal de mer), je prends la mer pour la première fois et souhaite vous mener sur des eaux calmes :
Pour le lundi 2 mai, le défi
"Quand on aime quelqu'un, on a toujours quelque chose à lui dire" Christian BOBIN
En 30 lignes maxi, dites à quelqu'un que vous aimez .. quelque chose ...
Et comme unique contrainte, mentionner le nom d'une fleur.
A vous, mes parents disparus,
J’écris cette lettre pour vous pardonner votre divorce.
Camélia, tu préférais les froufrous et les tangos au bras de ton amant.
Lucien, en rage, tu la trompas et te remarias et partis vivre au bout de la France.
Et moi, seul, j’étais chez Marinette, mounette, la femme au grand cœur. Je vous en ai voulu quand à Paris, j’étudiai isolé et fauché. Tous deux dévoués à vos mondes personnels.
Et la première gigolette venue a fauché mon cœur. Martine était toujours présente, me consolant des manques d’hier, m’offrant sa famille réconfortante. Hélène est née et elle a grandi si vite, ma petite souris, que le jour où elle m’apprit qu’elle était enceinte, je ne l’ai pas crû et pourtant, je l’ai vite serrée dans mes bras.
La vie m’a donné une seconde chance : voir grandir jour après jour, ma petite fille tendrement aimée.
L’entreprise multinationale qui m’employait depuis plus de 30 ans, m’a fermé ses portes ; restructuration et pécule important.
D’ingénieur, chef de projets, je devins papinou à 50 ans.
Aussi mes parents, je vous pardonne pour vos manques. Grâce à ma graine d’espoir, pour chacun des baisers manqués, elle me guérissait de dix des siens.
Sa maman, ma fille, médecin reconnu aidait les malades à recouvrer la santé. Et moi, l’enfant délaissé, j’ai élevé la poupchen tandis que mon épouse, elle aussi, travaillait.
Je te remercie, papa pour ta joie qui ruisselle sur elle, je te remercie maman pour tes doigts magiques qui lui font jouer si merveilleusement du piano.
Aujourd’hui, elle a 20 ans, moi 70, et ce soir, dans la douceur angevine, je vous pardonne. Ma peine est consolée.
Je vous embrasse, mes parents.
Vincent
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