• Guillevic

    (Silence dans Possibles futurs)


    11 commentaires
  • Trêve de la neige ! on oublie les vieux outils dans un état amorti d'ébahissement, reculant l'heure d'empoigner la bêche ou le râteau pour rouvrir les allées.

    Avec un plumeau, on dégage un duvet de cygne du bord des fenêtres.

    Les passereaux n'ont pas attendu le jour pour commencer leurs minuscules ravages dans les plate-bandes.

    Mais le tricotage d'ouate filée n'a pas cessé. L'écheveau des flocons raccomode sans hâte les fraîches empreintes des chats et des corbeaux.

    Hubert HADDAD

    Le peintre d'éventail


    11 commentaires
  • Ne vous trompez pas,

    Dit le matin,

     

    Le cosmos existe

    Et vous en êtes.

    Le matin 

    Ne fissure pas.

     

    Ce qu'il veut

    c'est englober.

    Dans les villes, dans les champs

    Les oiseaux 

     

    Disent au matin

    ce qu'il fait pour eux.

    Pendant la nuit

    Chaque feuille était seule.

     

    Au matin,

    Elle se retrouve en compagnie.

     

    GUILLEVIC

    Possibles futurs

    Pour Gazou


    18 commentaires
  • extraits de Lyriques de Guillevic (Possibles futurs)

    Que signifieraient les mots

    Comme arbre, pierre, palombe

    Si tu n'étais pas toi ?

    Pas un oiseau n'est venu

    Nous tendre un brin de paille,

    Mais je sais

    Que les fauvettes

    Sont avec nous.

    extraits de Lyriques de Guillevic (Possibles futurs)

    extraits de Lyriques de Guillevic (Possibles futurs)

    Si je devenais nuage

    Je trouverais un nuage

    Qui serait toi.

    extraits de Lyriques de Guillevic (Possibles futurs)

    Dans la terre

    Sous nos pieds

     

    Nous sentons nos racines

    Se rencontrer,

    S'accompagner, se plaire

     

     

    poèmes de Guillevic

    Possibles futurs


    11 commentaires
  • nous vous portons dans nos coeurs, petits frères et soeurs morts un soir de novembre

      nous vous portons dans nos coeurs, petits frères et soeurs morts un soir de novembre

    nous vous portons dans nos coeurs, petits frères et soeurs morts un soir de novembre

    Demain, dès l'aube...

    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

     

    Victor Hugo

     

    nous vous portons dans nos coeurs, petits frères et soeurs morts un soir de novembre

    nous vous portons dans nos coeurs, petits frères et soeurs morts un soir de novembre

    nous vous portons dans nos coeurs, petits frères et soeurs morts un soir de novembre


    11 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique