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  • Le dépoussiérage m'accaparait infiniment en ce temps là : doué en rien, je m'étais fait un devoir d'être au moins parfait dans un des domaines les plus communs au service d'une maison.

    La poussière m'était devenue une énigme : comment pouvait-elle ainsi s'accumuler, et dans les endroits les plus protégés ! C'était ma rivale de chaque instant, et même le vol précipité de ces particules dans un rayon de soleil me voyait battre le torchon.

    J'appris un jour par Matabei que la poussière blanche qui traversait les interstices des tuiles du grenier provenait de l'espace intersidéral. Ma stupeur n'était qu'un désir de comprendre ; j'étais vraiment bête comme un âne à l'époque. davantage même car l'âne, de France ou d'ailleurs, a l’intelligence qui lui convient. Mais j'avais bien envie qu'on m'instruise.

     

    Hubert HADDAD

    Le peintre d'éventail


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