Les jours de décembre se sont envolés, suivant les étoiles mystérieuses. 2016 est venue, et bientôt nous serons l'année du singe, un animal gai, intelligent, débrouillard et nous ressemblant pas mal ou l'inverse ?

Le temps du premier partage photo est venu ; je vous avais proposé deux sujets : neige .. ou frimas (oui c'est bien arrivé) et/ou animaux domestiques (chat, chien, oiseau et pourquoi pas crocodile ou cheval, si vous le souhaitez).

Vous pourrez envoyer vos participations jusqu'au 23 janvier à l'adresse : agab57070@yahoo.fr en indiquant l'adresse de votre (vos) blog (s).

Je vous remercie pour vos envois. 

 

vendredi : les pâquerettes sont  reines de l'hiver samedi : quelques immortelles font la causette dimanche : qui demeurent dans cette maison, des fantômes ou des farfadets ?		lundi : pluie ininterrompue (grand besoin de s'exprimer) mardi : résister à l'envie de danser le bleu magique mercredi : grand aile protectrice de l'ange blanc jeudi : l'étoile du gazon a revêtu son manteau de givre

	Sur le sol, une plume d'ange, une plume de l'ange neigeux.
d'une valse légère, à peine rythmée, il avait essaimé
	les humbles, herbes et mignons  chapeautés avaient accueilli.
Caressé par l'invisible, l'arbre revêtait fièrement son habit.

Khalil GIBRAN

(1881-1931) 

est un écrivain célèbre pour son recueil : le prophète (1923)

 

"Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges."

(Le prophète)

 

"Nous vivons l'un de l'autre, selon une loi ancienne et hors du temps.

Laissez-vous vivre ainsi en amante bienveillance. Nous nous cherchons les uns les autres dans notre solitude et nous marchons sur la route quand nous n'avons pas de foyer auprès duquel nous asseoir.

Mes amis et mes frères, la route la plus large, c'est votre semblable."

 (Le jardin du prophète)

 

A 6 ans, sa mère lui offrit un volume de reproductions de Léonard de Vinci.

Il ressentit une forte passion pour ce génie de la Renaissance.

En 1908, il partit en France pour apprendre la peinture. 

Il prit des leçons chez le sculpteur Auguste Rodin et devint son ami.

Celui-ci disait de lui qu'il était le William Blake du XXème siècle.

(1757-1827, peintre, graveur et poète pré-romantique).

 

 

 

La plupart des religions parlent de Dieu au masculin.

Mais pour moi, il est autant une Mère qu'un Père. Il est à la fois le père et la mère en une seule personne. et la Femme et le Dieu-Mère. Le Dieu-Père peut être appréhendé par l'esprit ou l'imagination.

Mais le Dieu-Mère ne peut se révéler que par le coeur, au moyen de l'amour."

(Les trésors de la sagesse).

 

Quelques uns de ses livres :

les ailes brisées (1912)

le prophète (1923)

Jésus, fils de l'homme (1928)

L'errant (publication posthume en 1932)

 

Tout dans la nature annonce la mère. Le soleil est mère de la terre et lui donne sa nourriture de chaleur. Jamais, il n'abandonne l'univers à la nuit avant d'avoir endormi la terre au son de la mer et de l'hymne des oiseaux et des ruisseaux. Et cette terre est la mère des arbres et des fleurs. Elle les produit, elle les nourrit et elle les sèvre. Les arbres et les fleurs deviennent des mères aimantes pour leurs grands fruits et pour leurs graines. Et la mère, prototype de toute existence, est un esprit éternel, plein de beauté et d'amour.

(Les ailes brisées)

 

 

 

"N'oubliez pas que la terre aime à sentir vos pieds nus et que le vent aspire à jouer avec vos cheveux."

 

Si vous souhaitez lire son recueil le prophète : allez sur ce lien 

texte écrit après la lecture de l'envol de l'esprit par Khalil Gibran (Joseph P. GHOUGASSIAN)

 

 

Ce qu'il faut comprendre des femmes de cette génération, la première à naître après l'arrivée du suffrage féminin en Amérique du Nord (1920), c'est qu'elles croyaient possible de tout réconcilier.

Aujourd'hui personne ne le croit.

Hélas, tandis qu'on élevait les filles à la fois comme filles et garçons, on continuait à élever les garçons comme des garçons. 

Nancy HUSTON

BAD GIRL

 

(en lisant cette phrase, je me suis dit qu'elle s'appliquait beaucoup aux filles de mon époque, celles nées dans les années 50 en France, je me rappelle ma mère me disant : "mais ton frère ne peut pas faire ça (je ne me souviens plus s'il s'agissait de cuisiner, laver ou repasser), c'est un garçon !" on devait être dans les années 75)