• "Je gagnais les bois parce que je voulais vivre selon mûre réflexion, n'affronter que les actes essentiels de la vie et découvrir ce qu'elle avait à m'enseigner, afin de ne pas m'apercevoir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu..."

    Henry David Thoreau (Walden)

     

    Etre en compagnie, fut-ce la meilleure, clamait Thoreau, est vite fastidieux et dissipant. Il se construisit dans les bois une petite maison mesurant 3 mètres de long sur 4.60 mètres de large et comportant, en plus de l'espace habitable, un grenier, un placard et une remise à pommes de terre. il déclarait avec fierté que son miroir n'était pas plus grand qu'une carte à jouer. Libre et serein, il y a passa deux ans en solitaire et nota : "Ma vie est le poème que j'aurais écrit si j'avais pu le vivre et l'écrire".

    Ce que Thoreau voulait savoir, c'est si la vie est sublime.

    Mais il en voulait la preuve à travers l'expérience et non les écrits. C'est pour cela qu'il l'accula dans un coin, la réduisant à sa simple expression. Il écrit qu'en général, "nous sommes plus isolés lorsque nous sortons pour nous mêler aux hommes que lorsque nous restons au fond de nos appartements". Il finit par ajouter que dans les bois, il n'était pas plus seul que l'oiseau au bord de l'étang, que le pissenlit dans la prairie, ou encore que le ruisseau, l'araignée ou l'étoile du Nord.

     

    Dominique LOREAU

    Vivre heureux dans un petit espace

    A la recherche d'un bonheur simple


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  • histoires d'eau

     

     

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  • jeudi en poésie

     

    25 octobre 

    Martine de quai des rimes nous propose de s'inspirer de  la photo inutilisée pour le défi de lundi pour  écrire un court poème, haïku, tanka…. ou thème libre.

     

    Sacha, mon bien aimé chat

    resta figé

    un jour de pleine lune

    benoîtement

    prêt à pédaler

    pour attraper la laiteuse

    et s'en faire

    une belle à griffer.

    Merlin s'en mêla

    et à jamais

    ne sera satisfait Sacha.  

     

     

    pour Durga, Griselle et les chats de tous pays


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  • A proximité de là où j'habite, on peut voir une affiche qui dit : "Le monde peut être transformé par des gens ordinaires, comme vous." ; j'ai honte d'avouer que cela m'énervait chaque fois que je passais devant : "Comment savent-ils que je suis quelqu'un d'ordinaire ? Je pourrais parfaitement être quelqu'un de remarquable."

    Cela me paraissait méprisant ;

    et pourtant, l'Eglise devrait être une communauté où nous nous sentons accueillis sans avoir besoin d'être une célébrité pour compter, libérés du besoin d'occuper le milieu de la scène. Nous pourrions y apprendre la joie d'être ordinaires, non au sens de sans valeur ou ennuyeux, mais en étant tournés les uns vers les autres en en recevant la vie.

     

    Timothy RADCLIFFE

    Pourquoi donc être chrétien ?


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  • voyages

     

     

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