• Un matin, nous reprenons la route vers la maison et laissons sœur et beau-frère au pied du Colombier. Arriver, après une circulation difficile, longue file de voitures fourmis, ranger la caravane aidés par les voisins généreux. Poser les sacs, se sentir accueillis par le chat assis dans le couloir.

    Et soudain, admirer le pied de tomates cerises ramené du marché de Joigny, planté là à l'Ouest, dans le bac aux géraniums, pour le soleil. Il a tant poussé qu'il envahit tout l'espace. Le temps bien trop humide n'a pas favorisé le rougissement de ses fruits ; il offre des grappes de tomates rondelettes.

    Vite, enlever le trop plein de feuillages et de fleurettes, caresser du regard les petites sphères et les fleurs roses épanouies du géranium. Le persil vert foncé est bien portant.

    Laisser les bagages à ranger, les lessives à venir, la nostalgie des vacances.

     


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  • une boule

    une boule orange

    le soleil 

    pour les jours gris  

     des files,

    des files en rang

    d'oignons

    s'avancent

    pour se faire

    vacciner

    autres directions

    à suivre

    à créer

    autres directions

    pour les moments 

    ronchons 

    couronnes

    en attente

    de nos

    destins 

    de corps à cœur,

    de cœur à corps,

    vibrer,

    vivre,

    VIVRE. 

    gris souris

    ou 

    sourire orange,

    choisir

    la joie  

     avant

    quand les

    meubles

    étaient en bois,

    avant

    l'enfance

    plage,

    musique,

    et rêve de bleu.

    Demain

    peut-être

    demain

    OUI. 


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  •  

    Qu'importe !

    Le ciel m'enlace

    Les feuilles aux couleurs

    jaunes, piquetées, rousses,

    tapissent le pied de l'arbre.

    Qu'importe l'étrangeté

    du temps mêlant la mort

    par virus ou terroriste !

    Dans le cercle du parc

    se croisent les femmes voilées,

    hommes masqués, chiens

    blancs, noirs ou gris.

     

    Même une enfant, bonnet rouge,

    en équilibre sur un muret.

     

    M'importe le bruissement des vivants !

    Dans l'ici, s'esquissent des sourires.

     

    Agab 11/20


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