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La puissance du hasard - Denis Grozdanovitch
L'écrivain P.R., qui est l'une de nos voisines et amie en Bourgogne, mariée et vivant jusqu'il y a quelques mois avec un autre écrivain, C.D., disparu récemment après l'échec d'une transplantation cardiaque, m'a raconté l'histoire suivante :
un soir de ce dernier été, seule dans sa chambre à la campagne, elle fut soudain prise d'une crise de cafard et ouvrit un livre de C. pour "se rapprocher de lui en pensée". Lorsque, après un petit moment, elle releva les yeux de son livre, elle vit qu'un papillon, tel qu'elle n'en avait jamais aperçu auparavant dans les parages, était venu se poser sur le drap à la hauteur de sa chambre. Il resta là tout le temps de sa lecture et, en quelque sorte apaisée par sa présence, elle finit par d'endormir.
A son réveil, le papillon avait disparu.
Elle décida alors d'écrire une nouvelle sur cette étrange survenance...
Denis Grozdanovitch
la puissance discrète du hasard
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Commentaires
J'aime ces instants de connexion, ces petits signes qui nous confirment leur présence. J'en ai beaucoup reçu de la part de ma maman et continue à en recevoir. Je prends note de ce livre que je découvre grâce à toi ! Bises et bon dimanche Durgalola
Pour nous, tout est message. C'est essentiel, car cela signifie que nous comprenons que la vérité est au-delà de notre croyance ordinaire.
bonsoir andrée,
je pense à toutes et tous ceux qui nous ont quitté, mais ils sont toujours là en pensées, en anges-gardiens !!
Bisous, MIAOU !!!!
Bonjour Andrée,
Depuis que mon cher Michel est parti "dans les nuages", c'est ce qu'il m'a dit une semaine avant sa mort , le soir de nos 49 ans de mariage "je suis déjà à moitié dans les nuage, je suis bien, je n'ai pas peur", il y a eu plein de petites coïncidences comme deux histoires de papillon (un paon du jour) qui est venu passer la nuit avec moi et un autre que j'ai retrouvé mort, parfaitement étalé sous son bureau. Je l'ai gardé. C'était peut-être le même...
Je pense que c'est tout simplement mon esprit qui me fait interpréter les moindres choses, car je n'accepte pas son départ, c'est trop douloureux ce manque permanent au fond de moi, comme une amputation.
Je t'embrasse bien fort.
Peu importe ce qui est la réalité, chacun fait à sa manière avec les êtres aimés et disparus, et chacun a sa vérité.
Bisous et belle fin de soirée
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On dit que l'on ne meurt jamais tout à fait.
Ce papillon le prouve bien, je crois.
(il manque des mots dans ton premier paragraphe ?)