• .... Winnie m'apporta un vieux fusil à air comprimé que j'avais à Orlando, et Arthur et moi nous nous en servîmes pour tirer sur une cible ou pour chasser les tourterelles.

    Un jour, je me trouvais sur la pelouse devant la propriété et j'ai visé un moineau perché dans un arbre. Hazel Goldreich, la femme d'Arthur qui m'observait, me dit en plaisantant que je ne le toucherais jamais.

    Mais elle avait à peine fini sa phrase que l'oiseau tomba par terre.

    Je me suis tourné vers elle, prêt à me vanter, quand Paul, le fils de Goldreich, qui avait environ cinq ans, me regarda les larmes aux yeux et me dit : "David (il s'agit d'un prénom pris par Mandela pour ne pas être découvert par les autorités), pourquoi est-ce que tu as tué cet oiseau ? Sa maman va être triste."

    Mon orgueil a fait place à la honte ; je sentais que ce petit garçon était beaucoup plus humain que moi. C'était une sensation étrange pour le leader d'une armée de guérilla naissante.

     

    Nelson MANDELA

    un si long chemin vers la liberté

     


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  • Bienvenue dans ce nouvel espace.

    Petites graines, ce sont les  mots lus au hasard de mes lectures, les photos de ce qui m'entourent, les mandalas et tous ces petits riens qui jalonnent mon chemin.

    Petites graines, aussi celles que je cueille sur vos blogs.

     


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  • l n'y a pas grand chose de positif à dire sur la pauvreté, mais elle fait souvent naître l'amitié.

    Beaucoup s'empressent autour de vous quand vous êtes riche, mais seules quelques personnes, rares et précieuses, le font quand vous êtes pauvre.

    Si la richesse est un aimant, la pauvreté est une sorte de repoussoir.

    Pourtant, quand vous êtes pauvre, les autres vous manifestent souvent une générosité véritable.

     

    Nelson MANDELA

    un long chemin vers la liberté


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  • djinnie


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  • bienvenue

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