• un goût de cannelle et d'espoir de Sarah Mc Coy

    Pourquoi ce livre plutôt qu'un autre ?

    je l'ai offert pour Noël à ma soeur ... elle m'a dit que j'aimerai !! oui, c'est l'histoire d'une jeune fille allemande, Elsie, fille de boulanger, qui rencontre un jeune enfant juif venant se réfugier ... et 60 ans plus tard, au Texas, sa rencontre avec une journaliste américaine confrontée à la dure réalité des migrants mexicains. 

    Pourquoi vous offrir ces mots au lieu d'autres ?

    cela aurait pû être une description de l'odeur et du gout des viennoiseries, des pains réalisés, des schnecks... et ce sera un extrait d'une lettre envoyée par Elsie (partie au Texas) en février 1947, tout simplement parce que je suis d'accord avec cette phrase, "personne n'est mauvais ou bon par naissance ...". 

     

    "Comment va Papa ? Je regrette amèrement notre séparation difficile. Je prie pour son pardon et sa bénédiction. Il me manque et j'espère qu'il finira par comprendre que le monde a changé et l'Allemagne avec lui. Personne n'est mauvais ou bon par naissance, nationalité ou religion. Au fond de nous, nous sommes tous maîtres et esclaves, riches et pauvres, parfaits et imparfaits. Je sais que je le suis et lui aussi, il l'est. ..."

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 26 Mai 2016 à 14:35
    Un livre que tu me donnes envie de lire
    2
    Jeudi 26 Mai 2016 à 14:41

    Je ne saurai être aussi affirmative sur le fait que personne ne soit bon ou mauvais à la naissance. Mais développer me prendrait des pages, et c'est le genre de sujet sur lequel j'apprécie de débattre en vis à vis.

    Un psychopathe naît psychopathe, à savoir, pour faire court,  qu'il n'est pas capable de ressentir de l'empathie. D'où le fait qu'un certain nombre de psychopathes deviennent des assassins ou des êtres qui infligent de la souffrance à d'autres. C'est une chose scientifiquement prouvée aujourd'hui.

    Alors peut-ont dire que personne ne naît bon ou mauvais si on estime que ce genre de comportement est mauvais ?

    Maintenant, que cette personne ait quelque chose à apprendre, que ce soit son chemin est autre chose.

    Tu le sais, je crois que l'esprit (on lui donne le nom que l'on veut) utilise divers véhicules, que chacun de nous a plus ou moins de passé sur ce chemin, et que chacune de nos expériences doivent nous mener à une autre levant au fil du temps nos voiles d'ignorance.
    Il y a des âmes jeunes, d'autres plus paisibles et ayant plus d'expériences, et nous nous croisons et nous recroisons en apprenant de nous-mêmes et des autres, si toutefois nous acceptons de faire notre propre introspection.

    Pour en revenir aux psychopathes, un certains nombre d'entre eux disent qu'ils ne doivent jamais être remis en liberté car ils recommenceraient leurs crimes. Ceux là en ont pleine conscience et savent que la seule issue est de protéger le reste du monde de leurs propres nuisances. D'autres en revanche n'ont qu'une idée, recommencer...

    Bises et bonne fin de journée à toi Andrée.

    3
    Jeudi 26 Mai 2016 à 17:13

    Au-delà de la forme qui est illusion, nous sommes tous semblables... 

    4
    Jeudi 26 Mai 2016 à 18:16

    pas loin d'ici....

     

    Niederbronn-les-Bains - Décès d’une déportée russe Le destin hors normes de Valya Heilig
    Elle s’est éteinte dans sa 90e année, le 29 avril 2016. Valya Heilig née Prudnikowa était bien connue à Niederbronn-les-Bains. Elle y était arrivée le 24 décembre 1942 dans le convoi de 200 déportés russes, hommes et femmes, contraints au travail forcé par les nazis.
    Celle qui a vu le jour le 27 mars 1927 à Altukowa, un village russe dans le district de Briansk, à 300 kilomètres de Moscou a connu un destin hors normes. Valya Prudnikowa était issue d’une bonne famille : son père était forgeron à son compte et sa mère élevait au foyer ses quatre garçons et ses trois filles. Elle a mené une vie paisible et commencé des études à Sélejnga, sur les bords de la Desna, où elle aimait aller à la pêche avec ses amis.

    Mais en octobre 1941, sa ville natale fut placée sous l’occupation allemande et son père mis en prison pour refus de collaboration. Ses quatre frères rejoignirent l’Armée rouge pour défendre la patrie. Leur habitation fut incendiée par les envahisseurs et le bétail saisi de force. Un jour d’octobre 1942, les nazis encerclèrent le village. Les gens en âge de travailler furent raflés et emmenés en camions. La jeune Valya, 16 ans, faisait partie du convoi.

    En wagons à bestiaux, les déportés voyagèrent dans d’épouvantables conditions durant trois semaines à travers la Pologne, la Prusse orientale puis l’Allemagne pour arriver à Niederbronn-les-Bains, le 24 décembre 1942.
    Cachée en forêt dans une cavité rocheuse

    Ils furent entassés dans des baraquements non loin de l’usine De Dietrich, face à la source Lichteneck. La jeune fille atterrit à l’usine De Dietrich (l’actuelle fonderie), réquisitionnée pour la fabrication d’armement — en l’occurrence, la fabrication d’obus de mortier. Les conditions de travail étaient très dures. Nombre de jeunes filles de son âge survécurent grâce à la solidarité de Niederbronnois qui, en cachette, leur donnèrent du pain.

    À l’automne 1944, lorsque l’armée allemande vint les embarquer pour une destination inconnue, Valya et quelques autres déportées se cachèrent en forêt dans une cavité rocheuse, dite « Rüssefelse », non loin du Wintersberg.

    Après la fin des hostilités, Valya Prudnikowa resta à Niederbronn-les-Bains où elle avait été fort appréciée durant la guerre et adoptée par la population. Elle épousa Robert Heilig, le 1er juillet 1950. De leur union naîtront huit enfants : Georgette, Annie, Alexandre, Wladimir, Swetlana, Sacha, Stanislas et Christophe.

    En 1954, sa famille d’origine retrouva sa trace. Elle correspondit alors avec ses proches restés en Russie, en particulier avec son père qui s’était beaucoup occupé d’elle.

    En 1973, Valya Heilig fit les démarches nécessaires pour obtenir un visa, à Paris. Mais aussi pour renouer avec son passé : elle franchit le « rideau de fer » en rentra en Russie où sa mère, ses frères et ses sœurs l’accueillirent à bras ouverts. En 1975 puis en 1988, Valya Heilig fit le même voyage avec ses enfants.

    En 1980, elle fut décorée de la médaille d’or de la famille française par le maire de Niederbronn-les-Bains, Alfred Pfalzgraf.

    Elle séjournait depuis 2012 à la maison de retraite Notre-Dame à Oberbronn où elle s’est endormie paisiblement le 29 avril. Ses obsèques ont été célébrées le 4 mai à Niederbronn-les-Bains.

    5
    Vendredi 27 Mai 2016 à 09:00

    Un livre que j'espère lire un jour

    Bonne journée Andrée !

    6
    Samedi 28 Mai 2016 à 16:18

    Je suis d'accord avec Pascale MD, les psychopathes sont des êtres à part cependant. Bon week end.

    7
    Jeudi 16 Juin 2016 à 19:11

    J'ai lu récemment ce livre qui m'avait été vivement conseillé et je ne l'ai pas regretté. Deux histoires  bien menées en parallèle et une grande empathie avec les personnages. L'extrait que tu as choisi donne une bonne idée de l'esprit de ce livre. La vie est aussi parfois une question de circonstances... Bisous

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