• sous son parapluie noir

    Sous son parapluie noir,

    Petit vieil homme, il avançait sous la chaleur.

    Aujourd’hui, il était dehors,

    C’était si rare désormais.

    Dans ce lointain hier, il l’avait épousée,

     Et ensemble, traversé les rivières longues et calmes,

    Qui, certains ans, s’échappent de leur lit

    Et recouvrent tout, même l’espoir.

    Elle était de ces fleurs douces, aux pétales blanches,

    Au cœur jaune qui se balancent au vent de la tendresse

    Accompagnant son époux enseignant toujours plus loin.

    Et un jour, un mot s’était envolé,

    Puis deux, puis trois, elle nous reconnaissait encore

    Et souriait

    La sarabande était devenue plus vive, et lui, homme âgé,

    L’accompagne durement dans ces jours embrouillés,

    Où elle lui dit parfois « vous ».

    Cette maladie d’un nom de médecin allemand

    Croque le cerveau, parcelle après parcelle,

    Croque le cerveau et puis s’en va …


  • Commentaires

    1
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 15:17

    en effet c'est dur mais un joli texte,

    bonne journée à toi, ici c'est orages depuis cette nuit et coupures de courant, alors je ferme l'ordi,

    bisous, MIAOU !!!

    2
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 15:31
    Très émouvant. La lire des maladies surtout pour les proches. Très bien dit. Bisous
    3
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 16:32

    Un joli texte pour une maladie insupportable, pour celui qui en souffre, pour l'entourage ...

    Bon retour de vacances, et oui, sous le soleil c'est plus agréable.

    Gros bisous

    4
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 16:56

    Bonjour Durgalola,

     

    Ton poème est magnifique et fort émouvant, c'est vraiment une maladie terrible.

    c'est pur la famille un véritable calvaire extrêmement difficile à supporter.

    Bises très amicales.

    Henri.

    5
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 17:12

    Un beau poème pour une maladie insupportable !

    6
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 17:17
    Daniel

    Beau texte et terrible maladie ! Quelle épreuve pour l'entourage.

    7
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 18:31

    Bonsoir,

    Une vilaine maladie, dur de vivre avec ces personnes, pour eux c'est triste de ne se souvenir de rien.

    Magnifique texte !

    Bonne soirée, bisous.

    8
    Mercredi 14 Septembre 2016 à 19:55

    Très joli ce poème

    9
    Jeudi 15 Septembre 2016 à 09:38

    Mais elle est toujours là, forme imprécise... et ce qui effare, c'est que l'on comprend soudain que ce qu'on a sous les yeux, dans les bras, ce n'est plus "elle"... Car "elle", la vraie, n'y est plus connectée !! eek

     

    Merci Durgalola, pour ce beau texte.

    10
    Jeudi 15 Septembre 2016 à 12:03

    Cette maladie fait peur, à juste titre je crois...

    Merci pour ce très beau texte.

    11
    Vendredi 16 Septembre 2016 à 06:29

    Un sujet grave.... et triste. belle journée à toi Andrée bisous

    12
    Dimanche 18 Septembre 2016 à 19:36
    cathycat

    C'est dur de voir l'autre, l'aimé, se perdre ainsi, mais c'est bien aussi d'être là pour lui ou elle... Bisous

    13
    Lundi 19 Septembre 2016 à 10:28

    J'arrive de chez Cathie et suis contente de te retrouver

    Voilà un sujet bien pénible et tu as trouvé les mots justes

    Bon lundi

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