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poème 12 de 15 poèmes de Roberto Juarroz
poème 12
De même que nous ne ne pouvons
soutenir longtemps un regard,
nous ne pouvons non plus soutenir longtemps la joie,
la spirale de l'amour,
la gratuité de la pensée,
la terre en suspens de cantique.
Nous ne pouvons pas même soutenir longtemps
les proportions du silence
quand une chose le visite.
Et moins encore
quand rien ne le visite.
L'homme ne peut soutenir longtemps l'homme,
ni non plus ce qui n'est pas l'homme.
Et néanmoins il peut
supporter le poids inexorable
de ce qui n'existe pas.
Roberto JUARROZ
15 poèmes
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Commentaires
Je n'ai pas tout compris et n'arrive pas à entrer dans ce poème. Je ne pourrais vous visiter pendant quelques jours. Je reçois une amie de blog. Belle fin de semaine.
...j'ai aussi du mal à bien comprendre tous ces mots ainsi posés...
Bises de Mireille du sablon
La vie est faite d'ombres et de lumière pour tout le monde, mais je n'adhère pas forcément à ces mots, si bien écris soient-ils. Il y a aussi une question de tempérament de chacun.
Bises et bonne fin de journée AndréeSi trop de joie, il peut et se doit de la partager aux et avec d'autres hommes ...
Si trop de silence, il peut le meubler à travers ce qui l'entoure ... y compris les humains ...
Ce qui n'existe pas ; n'est ... alors, à plus forte raison ...
C'est tout à fait bien écrit !!!
Bonne soirée Andrée,
Bises♥
Bonsoir Andrée. J'ai relu ce poème 2 fois. Ses mots sont mélodieux mais je ne comprends pas bien ce que veut dire l'auteur. Bonne soirée et bisous
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Il est joli ce poème, merci Andrée.
Bises et bon jeudi