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danser sur la musique de la vie (Argent, sexe et travail - Chôgyam Trungpa)
... L'expérience mystique réside dans la situation présente. Il s'agit de se relier au corps, à la situation physique. Si vous posez la main sur le brûleur de la cuisinière, vous vous brûlez. C'est un message très direct qui vous indique que vous êtes distrait. Si vous vous mettez en colère et partez en claquant la porte après une dispute, vous risquez de vous coincer les doigts dans la porte. Vous recevez un message très direct : vous vous êtes fait mal aux doigts.
Vous êtes, dans cette situation, directement en contact avec les choses, avec les énergies vivantes de la situation. Vous êtes en contact direct plutôt qu'en train d'élaborer une stratégie, ou de façonner ou remodeler votre expérience. Alors la situation vous indique automatiquement le prochain mouvement.
La vie devient musique. Vous danser en accord avec elle. Vous n'avez pas à lutter pour remodeler quoi que ce soit. C'est précisément là l'idée d'absence d'agression, l'une des idées clés des enseignements bouddhistes.
Danser sur la musique de la vie n'est en rien une situation d'agression.
Cela consiste à vivre au gré des quatre saisons, pour reprendre la métaphore de la croissance de la plante tout au long de l'année. C'est l'idée de lalita, un terme sanscrit qui signifie "danse". On pourrait aussi traduire lalita par "danser avec la situation". La situation vous inspire, plus que vous ne créez la situation.
Chôgyam Trungpa
Argent Sexe et Travail
S'éveiller à la vie réelle
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Commentaires
Ha cet auteur, deuxième extrait que je lis de ce livre ;-) il va falloir que je le lise c'est clair, ça me remettrait un peu les pendules à l'heure bisous Andrée
Bonjour Durgalola ! Pour moi la situation présente ne peut être utilisée que comme symbole ou signe pour nous permettre de comprendre quelque chose sur nous-même et ainsi d'avancer vers la libération.
Oui, en relisant ce qu'il dit il y a aussi cette notion "d'acceptation totale" : tout ce qui est "vécu" doit glisser sur nous comme l'air que nous respirons, sans que quoi que ce soit ne soit arrêté par nous ; et nous devons y participer en incluons notre mouvement dans l'ensemble, si bien que notre corps n'est même plus nous, mais "l'atmosphère" !
NB Je vois que eklablog, que j'avais un moment préféré à overblog dont je me sers depuis bientôt 10 ans, a aussi ses défauts car il m'interdit de signer comme je le souhaite ("Aloysia_Martine") et m'interdit également d'entrer le lien vers mon véritable blog, "L'espace d'un instant" (sur overblog) ; cependant on le trouve maintenant quand on se rend sur Instants Secrets, j'ai mis le lien en page d'accueil.
J'avais en septembre ouvert sur ekla un blog intitulé "La Quête" mais je n'ai pas su m'y tenir, ce n'était qu'un pâle sous-produit de "L'Espace d'un Instant" auquel je suis retournée. Belle soirée.
Je ris... autrefois, lorsque j'étais enfant, nous disions "puni bon Dieu" pour ces choses qui nous arrivaient ainsi dans des situations que nous ne maîtrisions pas...
Merci pour ces moments d'échange et de réflexion.
Passe une douce journée. Bisous.
c'est bien cet extrait, je lisais ce Maître dans le passé, faudrait que je m'y remette ? bises
9LucieDimanche 16 Août 2020 à 19:37
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Bon jour et merci pour le partage de ce texte d'un grand Maître.
Je prends toujours beaucoup de plaisir à lire et à relire.
Bises et bonne journée