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Dans le bois, le geai
Dans le bois, le geai
déchiquette une branche.
Le ciel s'étire,
Quelques traits laiteux.
Un couple de mésanges
échangent, longuement.
La Nature étreint
chacun. Irrépressible
besoin d'être à l'air.
Pour les animaux,
quelques humains.
Plutôt que rouler,
prendre ses jumelles,
ou s'agenouiller.
Clochettes tendres.
Agab 6/04/20
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Commentaires
Pour moi le confinement ne change rien à ma tranquillité, j'entends les oiseaux gazouiller dans ma campagne gallo, ou les les cris plaintifs des goélands quand je suis dans mon île. Par contre, pour les gens confinés en ville, de réentendre les oiseaux doit être une découverte !
Bises et bon mercredi Andrée
Ah ! oui ! Je suis sortie me promener aujourd'hui pour la première fois depuis le confinement - à part une course que j'avais faite à pied (et les courses en voiture). Eh bien : je n'ai croisé que des voitures !!!
Le muguet est en avance cette année. Il est déjà fleuri dans mon jardin il n'y en aura plus au premier mai. Bisous
écouter, observer, même sans sortir, laisser la fenêtre ouverte sur la beauté réapparue et en jouir !
amitié poète !
Bonsoir Andrée. Je reste au jardin et j'admire les nouvelles roses, la lavande qui repart, une ancolie surprise... Mais je vois beaucoup de gens passer, pour se promener, sur les pistes cyclables... Bonne soirée et bisous
9ouahlivierJeudi 16 Avril 2020 à 07:17Ouah, c'est beau ces 4 pages de poésie pour une pandémie : un petit journal et festival d'images rappelant les poètes japonais du haïku, imprégné de zen ! (on sent le bouddhisme… zen, mais pas que !) Bravo.
Je m'efforce de marcher tous les jours. Je fais le tour de mon quartier. Beaucoup travaille dans leur jardin. On échange quelques mots !
J'aime beaucoup les moments que tu partages chaque jour . En ce moment ce n'est pas le geai que j'aperçois en face dans le petit bois mais le pic épeiche et je t'assure qu'on l'entend tres bien il rivalise avec le pic vert .
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ces oiseaux que l'on entend enfin vraiment sans autres dérangements sonores c'est bonheur. Bisous