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  • Défi numéro 150 des croqueurs de mots avec Jill Bill à la barre

     


     

    vieillirensemble

     


     

     

    Ils étaient deux ... car n'a-t-on jamais vu trois amants ou quatre ou cinq se promenant bras dessus, bras dessous  ... ils étaient deux, un homme, une femme ... des amants bien ordinaires qui ne s'étaient pas séparés à 25 ans après quelques nuits chaudes, pas un couple qui en 1965 décida de faire leur vie à part, lui se trouvant un nouvel amour, plus sérieux, plus portant la culotte, elle vivant avec l'amant qui se cachait derrière le placard aux chaussures, l'enfant confié à une nourrice.

    Ils étaient deux ... ensemble, ils avaient 20 ans, non pas 20 ans, je fais la roue, je cours le 100 m en 12 secondes, je porte ma dulcinée dans mes bras jusqu'au lit nuptial. Non 20 ans, dans l'amour profond, l'amour joie, l'amour partage. Ils avaient vécu plusieurs 20 ans ensemble... les 20 ans avec les enfants, Pierrette, Josette, Armand et Jeanne, marmots aimés, cours préparatoire et CAP menuisier, 20 ans les petits-enfants, bulles de bonheur, Bernard, Martine, Annick, Bernadette et Nicolas avec Super Mario et Nitendo. Là ils vivaient les 20 ans, débarrassés des envies du temps, des projets de maison. Le jour présent était toujours le meilleur.

    Ils étaient deux ... et en les suivant, je pensais à Robert et Mathilda dont les souvenirs-papillons s'évadaient chaque jour, Robert le doux, le bon, le protecteur, je me rappelais de Gert et Zilda, dont les habits étaient ceux de leurs 20 ans en 1968, à Charline et Marcel qui venait de changer de contrée, rejoignant le ciel bleu ou le chariot de Cassiopée, laissant de la peine chez son aimée.

    Et moi et lui, sur le chemin piqueté d'étoiles, piqueté de chardons, fêterons jeudi nos 32 ans de vie partagée, encore quelques années et nous, vieux amants, donnerons envie d'aimer à de jeunes hommes et femmes. 

     


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  • Je vous remercie pour vos participations pour le mois de septembre

    et j'espère que toutes nos photos vous seront agréables.

     

    Le prochain thème sera : la pierre dans tous ses états (pierre, maison, sculptures, ponts .... ) 

    Vous pourrez envoyer vos images/photos/textes  à agab57070@yahoo.fr jusqu'au 20 octobre

    (indiquer les coordonnées de votre blog)

    Merci d'avance pour vos envois.

     

    partage septembre : légumes/fruits et/ou insectes

     


     

    les photos de Janou

     

     

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    les noix de Grenoble

     

     

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    mon coup de coeur de l'été

     


     

    les photos de Bernadette

     

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    partage septembre : légumes/fruits et/ou insectes

     

    partage septembre : légumes/fruits et/ou insectes

     

    voyons, des légumes, des fruits

    je dois avoir çà  dans le jardin et pour les fruits 
    ce sera dans le jardin de Yves,
    de magnifiques coings, pas encore mûrs
    et comme insecte une mante religieuse qui voulait entrer dans mon caddie !
    mais pas de covoiturage avec elle !
     
    Mistigris34 - la casa fleurie
     

     
     

    la photo d'Annick

     

     

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    les peintures de Marie-Luce 

     

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    la photo de Martine

    http://www.lagazettedesolonnes.com
    http://www.cergyrama.com

     

     

     

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     la photo de Pierre

     

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    ma photo 

     

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     Le Sympetrum rouge sang - Mastahari - Kos - 09/15

     

     

     le matin,

    quand le soleil chauffe

    juste bien, pas trop ni trop peu

    le matin,

    les demoiselles ailées

    cherchent un perchoir

    une herbe haute

    solide, bien érigée

    le matin

    les Isabelle

    se font un bain de soleil

    les ailes étirées au large

    brillance diamant

    -

    elles se gorgent de soleil

     

     


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  • Sur l’île de Kos, vivent  des hommes, des femmes, des enfants partis de leur pays, la Syrie  Sur l’île de Kos, vivent  des hommes, des femmes, des enfants partis de leur pays, la Syrie

     

    (photos faites par mon mari)

    Sur l’île de Kos, vivent  des hommes, des femmes, des enfants partis de leur pays, la Syrie

    (septembre 2015)

     

    Nous savions en arrivant à l’île de Kos que nous rencontrerions certainement des réfugiés dans la ville principale.

    Seulement , les voir à télévision ou lire des articles dans les journaux est différent du regard direct.

    A Kos, près de la forteresse, près du platane millénaire d’Hippocrate, ils dormaient dans des tentes, celles que nous utilisions pour faire du camping quand les enfants étaient petits : des tentes igloo de couleur bleue.

    Quand nous les avons vu, ils étaient calmes et sereins, attendant un départ pour l’Europe du Nord, pas affolés, pas quémandeurs, juste des gens normaux appelant leurs proches au téléphone, assis dans leur tente, ou allant vers les camionnettes qui venaient distribuer des produits alimentaires. L’association MSF (médecin sans frontière) leur proposait des visites médicales gratuites.

    Si certaines personnes allaient les voir et discuter avec eux, nous ne l’avons pas fait. J’ai juste échangé des sourires avec des femmes et aussi un bonne chance à l’un d’eux.

    Je vais vous partager  les images qui me restent :

    • Près des ruines de la ville grecque ancienne, un homme lavait son pantalon et le faisait sécher sur une colonne antique,
    • Une femme nettoyant sa tente,
    • Des enfants du voyage (gitans) qui quémandaient de l’argent aux touristes, regardaient par-dessus un pont les réfugiés.
    • Deux petites filles qui se disputaient une peluche, un petit chat noir et blanc il me semble,
    • Un papa qui donnait à un autre papa, un paquet de couches pour son enfant,
    • Un bébé pris dans les bras pour quémander un peu plus plus de lait, puis après le départ de la camionnette, il était bichonné et embrassé par tous,
    • Une famille avait étalé sa lessive sur la haie (une maman avec plusieurs enfants),
    • A un burger king, des femmes avec leurs enfants attendaient le départ, les sacs à dos, posés, et d’autres femmes leur disant au-revoir,
    • Une Anglaise d’origine française par son grand père : Jean Burger, si j’ai bien compris, s’occupant d’une association d’animaux (chats et chiens des rues soignés et stérilisés) avait accueilli une nuit une jeune femme syrienne ; son mari avait été tué parce qu’il vendait de l’alcool.
    • Deux femmes qui distribuaient de la nourriture.

     

    Sur l’île de Kalymnos, à 45 mn de l’île de Kos, ce sont surtout des familles qui étaient là et vivaient dans la salle d’attente de la station maritime ; elles attendaient comme tous attendent le bateau ou le train suivant. Certains se baignaient dans la mer voisine, pour les femmes avec leur voile. La majorité des femmes que j’ai vues étaient voilées.

    A Kalymnos, plus facilement abordable car pas de poste de police sur une îlot voisin, ce sont les gens de la ville qui venaient leur apporter matelas, lit et nourriture. Une jeune femme nous expliquait qu’ils restaient 3 ou 4 jours et rejoignaient Athènes avant d’aller dans un pays d’Europe du Nord (Allemagne, France …).

    Egalement, j’ai vu régulièrement sur le ferry qui faisait la traversée entre Mastihari (notre lieu de villégiature) et Kalymnos des militaires, des camions. Le soir avant de reprendre le ferry, nous avons attendu plus d’une demi-heure … le garage du ferry était presqu’entièrement occupé par des camions militaires emplis de pierres, de machines excavatrices. Il semblerait que le militaires comme à Metz pour les gens du voyage, fassent des murs de pierre pour empêcher l’entrée des migrants.

    De retour en Lorraine, notre maire a prévu d’accueillir 250 Syriens et l’Evêque mobilise le Secours Catholique pour aider à leur accueil et tous deux font appel à la population pour donner des cours de français, les accueillir pour un repas ou pour simplement les aider. Dans les hypermarchés, ils font des demandes pour les futurs réfugiés et aussi pour ceux qui sont en Syrie.

    Cela me rappelle la 2ème guerre mondiale et tous les réfugiés lorrains, alsaciens qui ont été en Dordogne ou ailleurs. Quitter sa maison est un crève-cœur. Il est de notre devoir de les aider à notre mesure.

    Je leur souhaite, de tout cœur, que leur pays retrouve la paix et qu’ils puissent rejoindre leur pays. Quitter son chez soi dans ces conditions de guerre est épouvantable et traverser tous ces pays est une épreuve. Ce qu’ils souhaitent, c’est vivre en paix. Espérons qu’ils trouvent leur place là où ils vont.  


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    aller sur une île pour se la couler douce, très douce,

    au soleil couchant, lire encore dix ou vingt lignes

    tandis que les fourmis besogneuses

    s'occupent des tâches familières.

     


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