Au printemps, il est bon d'élire un président
Au printemps, il est bon d'élire un président
Le soleil tirait vers lui
les herbes tiges longilignes
les pissenlits, un, dix, cent,
Marine, Benoît, Jean-Luc et les autres.
Elle avait mis une rose bleue
à son corsage
François, à sa Pénélope,
offrirait peut-être une jonquille.
Emmanuel priait son aimée
de lui lire Rimbaud
Dans son jardin du Gâtinais
Jean-Luc peignait le bonheur.
Ils couraient, discouraient,
ils allaient de Lille à Nantes,
train, avion, etc...
Benoît voulait un monde bleu.
A voir tous ces bourgeons
A sentir l'odeur fraîche des champs
Je me demandais quel serait
celui qui nous présiderait ?
C'était le grand barnum
Mélis-mélos de toutes sortes
Ne t'en fais pas dit le printemps
Je saurais les éveiller !