• souffrir

    Souffrir

     

     

    Souffrir

    Parce que Marie et Matthieu, et chacun, et chacune, sont morts, tués, transpercés, ignorés dans leur être personnel.

    Souffrir

    Parce que des parents, des frères, des enfants sont poignardés dans leur cœur, leur âme.

    Souffrir d’être humain,

    Egoïstes, haineux, intolérant, luxurieux, vindicatif, lâche, irrespectueux, assoiffé de pouvoir..

    Souffrir et souhaiter mourir

    Rencontrer les terroristes dans leur paradis. Etre Leïla, la femme aux yeux ouverts où chaque regard leur rappellera la folie de leurs gestes. Qui sommes nous pour vouloir tuer l’innocent ?

    Souffrir et vivre

    Avec ma blessure, sans cesse ravivée, avec amour pour moi-même et le proche : parent, étranger, chat ou terre ensemencée.

    Vivre

     


     

    Marie et Matthieu  : couple originaire de Metz qui sont morts dans l'attentat du Bataclan

    Leila, Laïla, ou bien Layla désignent le même prénom (ليلى en arabe), car la langue arabe, contrairement aux langues latines, est une langue consonantique, les voyelles ne peuvent en changer le sens. Leïla, en langue arabe préislamique, signifiait la nuit noire la plus longue de l'année, mais c'est aussi le vin de robe rouge sombre. En arabe moderne, Leïla, Laïla ou Layla veut dire début d'ivresse et de gaité. C'est un des noms que donnent les adeptes du soufisme, les soufis, à l'entrée en transe ou ce qu'ils appellent la rencontre de l'amour divin.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 17:47

    Souffrir, oui, parce que le seul fait de venir sur cette terre nous y oblige... Et parce que tôt ou tard nous sommes constamment forcés de nous en souvenir. Toutes les Écritures en sont témoin. Et cela ne pourra pas changer. Tous les enseignants spirituels l'ont dit aussi. La Paix n'est pas de ce monde-ci. La Vie traverse ce monde en chevauchant les naissances et les morts dans une chaîne sans fin. La douleur est la marque de notre humanité et sa grandeur aussi.
    Merci pour la belle traduction de ce si joli prénom : "Leila", ou encore "Leili", celui que porte la traductrice du "Cantique des Oiseaux". Elle montre si bien dans ce livre combien la mort est la porte de la Vie, comme l'a montré également Jésus notre merveilleux Frère Aîné.

     

    2
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 18:13

    Je ne retiendrai que Vivre.... C'est un beau texte émouvant.

    3
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 18:36

     pour info.........

    DEUX habitants de Dolving, en Moselle, se trouve sur la liste des victimes de la catastrophe ferroviaire de samedi dernier, à Eckwersheim, qui a impliqué une rame d’essai du TGV. Il s’agit de Laurence et Marc Lenglet. Le couple, âgé d’une quarantaine d’années, habitait dans le lotissement du village depuis plus de dix ans. M. et Mme Lenglet étaient les parents de deux enfants.

    Originaire de Fénétrange, Laurence travaillait à la déchetterie de Berthelming pour le compte du pôle déchet de la communauté de communes de Sarrebourg Moselle-sud.

    Son mari, ancien militaire et ancien chauffeur chez Unicoolait à Sarrebourg, était employé dans un service de sécurité de la LGV au profit d’ETF.

    Le nom d’un troisième habitant de Moselle-sud, M. Daniel Heury, âgé de 58 ans, cheminot retraité, originaire de Sarrebourg, figure parmi les victimes.

      • Lundi 8 Février 2016 à 12:38

        Cette catastrophe effroyable dont vous parlez, a fait onze morts. Dont ma fille, Fanny MARY, candide invitée, qui n'avait que 25 ans. A cet endroit, donc, près d'Eckwersheim, un TGV fou, faisant des essais de survitesse pour la SNCF, a déraillé stoppant la vie de onze et brisant celle de tous leurs proches à tout jamais. Merci d'avoir une pensée pour ces victimes. http://www.accident-tgv.com

        Christine

         

    4
    Vendredi 20 Novembre 2015 à 19:54

    souffrir et vivre, cela va ensemble et ne peut être séparé...Souffrir et vivre dans la joie, cela peut aller ensemble

    5
    Samedi 21 Novembre 2015 à 10:45

    ..............

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    6
    Samedi 21 Novembre 2015 à 12:58

    tgv ???

    excès de vitesse.......................

    Un freinage tardif à l'origine de l'accident du train qui a déraillé à 243 km/h
    Après l'accident survenu samedi, la SNCF vient de faire une point sur son enquête interne. L'analyse des bandes ATESS (boîtes noires) a révélé une vitesse importante de 243 km/h alors que la vitesse définie pour l'essai était de 176 km/h.

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