• une photo par jour du 20 au 26 avril 2015

    une photo par jour du 20 au 26 avril 2015

    une photo par jour du 20 au 26 avril 2015

    lundi : avec le soleil la peugeot 403 se la joue rutilante

    mardi : le soleil a fait des petits, pissenlits, boutons d'or et compagnie.

    mercredi : se sentir revivre, dans l'air clément, même faire la sieste.

    jeudi : la dame en blanc fait sa promenade-méditation.

    une photo par jour du 20 au 26 avril 2015

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    une photo par jour du 20 au 26 avril 2015

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    vendredi : le lilas tant attendu s'ouvre en plénitude

    samedi : la fleur de cognassier prend un bain

    et dimanche : c'est détente pour chacun.


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  • "Au vingtième siècle, nous parlons de démocratie, d’individualisme, et de toutes sortes de choses de cet ordre. Bien que tous ces idéaux soient excellents, en un sens ils sont le produit d’une culture qui n’apprécie pas le long et difficile entraînement dans une culture traditionnelle.

    Rejeter la tradition et la sagesse qui ont été développées au long de nombreux siècles revient à jeter par la fenêtre, comme des chaussettes sales, les efforts et les sacrifices extraordinaires qu’on faits les êtres humains.

    Ce n’est certainement pas un moyen de soutenir la meilleure société humaine. »

    Chögyam Trungpa


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    Le défi 144 des croqueurs de mots a pour thème ADDICTION de toutes sortes. 


     

    Addiction

    Affairé à trouver les meilleurs mots possibles au jeu de Scrabble, Luc réfléchit et soudain :

    « Je mets ad devant diction et hop,  addiction. A toi, Mona ! »

    Et elle, de mettre 7 lettres pour « boissons » et scrabble.

    Une demi-heure, plus tard, devant une tasse de thé aux éclats de caramel

    « Avec ce mot addiction, Mona, des souvenirs d’avant remontent … tu sais, j’étais addict à l’alcool : surtout vin rouge, quelquefois cognac, chartreuse verte ou mandarine Napoléon . »

    Son amie hoche la tête et l’écoute, car si elle connaît son histoire, il en parle rarement.

    « Dire que cela a commencé très simplement.  Vers 17/18 ans, après le repas du soir, mon père et moi refaisions le monde devant un voire deux verres de vin rouge. Ensuite, avec les copains le samedi soir, un peu d’alcool pour faire de l’esbroufe, faire les coqs entre nous, puis draguer les filles… pas bien méchant tout ça.  

    J’ai épousé Adeline et je continuai quotidiennement un, puis deux, puis trois verres de vin. Cela me relaxait, me délassait, m’entraînait dans des mondes oniriques. Ainsi, je trouvai des idées pour mes toiles. Cela marchait bien d’ailleurs. A 35 ans, mon alcoolisme n’était plus un simple plaisir, une chaîne .. oui et bien solide !

    Adeline, ma chérie, mon aimée est partie avec notre fils Jérôme, non pas pour un autre homme, non ! Malgré mes 3 verres et plus, l’inspiration devenait oiseuse, poisseuse. Et surtout j’étais de plus en plus en colère et hurlait après elle et notre fils.

    Pour moi, tout était de sa faute, Mona ! Pourtant Léonard a été franc – si tu continues plus tard, c’est la rue qui t’attend ! – Je n’ai pas trop aimé son discours. Seulement, j’ai eu peur et j’ai pris rendez-vous chez le docteur Moreau, premier pas ! Je n’ai pas accepté tout de suite de m’inscrire aux AA (alcooliques anonymes). Je m’imaginais que sans alcool, je deviendrais ordinaire, lambda, un sans-goût. »

    Et Mona se met à pleurer et tend sa main vers Léonard.

    « Le combat a été long.

    Si aujourd’hui, je vais mieux, je vois à nouveau Jérôme et même Adeline qui accepte la garde alternée… Si je me suis remis à la peinture – c’est différent d’avant – plus fort, plus clair, plus vivant… je vis toujours un combat !

    Chère Mona quand tu sors en société, repas d’amis, d’affaires, d’amants, tout se fête au champagne, cidre ou whisky et moi, je dois toujours dire non, les autres sont toujours étonnés… un combat journalier, mon amie, je suis un guerrier ! »

    « Et bien, Léonard et moi te sacrons chevalier du combat sans fin »

    Mona prend son ami dans les bras …

    « Et si nous sortions ensemble admirer le printemps. Léonard, tu viens ? … Les cerisiers sont en fleur. »


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  • Ephémères temps

     

    Beautés éclatées

    à la pointe des arbres

    blanches

    roses

    neige

    Fleurs enciélées

    douceurs d'anges.

    7 jours a duré

    la fête du cerisier

    et 7 pour l'envol.

    Picotis de vert

    d'une tendresse

    à ne pas oser toucher.

    Le soleil embrase

    la plaine

    cela explose

    et si je m'attarde

    à vaquer aux pensées multiples

    vite, je perds 

    l'enfance du monde.

     

    Éphémères sont ces jours

    éphémères ceux du bébé nouveau-né

    dans sa vie d'homme.

    L'innocence des premiers jours

    sera un printemps à jamais dépassé.

     

    Oublier pour un moment

    les occupations laver manger

    contempler l'enfançon

    telle une fleur de cerisier.


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