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    promenade photographique du 11 au  décembre

     

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    promenade photographique du 11 au  décembre

     

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  • Qui suis-je ?

     

    Qui suis-je ? Souvent ils me disent

    Que de ma cellule, je sors

    Détendu, ferme et serein. 

    Tel un gentilhomme de son château.

     

    Qui suis-je ? Souvent ils me disent

    Qu'avec mes gardiens 

    je parle aussi librement, amicalement et franchement

    Que si j'avais  à leur donner des ordres.

     

    Qui suis-je ? De même ils me disent

    Que je supporte les jours de l'épreuve, 

    Impassible, souriant et fier,

    Ainsi qu'un homme accoutumé à vaincre.

     

    Suis-je vraiment celui qu'ils disent ?

    Ou seulement cet homme que moi seul connais,

    Inquiet, malade de nostalgie, pareil à un oiseau en cage,

    Cherchant mon souffle comme si on m'étranglait.

    Avide de couleurs, de fleurs, de chants d'oiseau,

    Assoiffé d'une bonne parole et d'une espérance humaine,

    Tremblant de colère au spectacle de l'arbitraire

    et de l'offense la plus mesquine,

    Agité par l'attente de grandes choses,

    Craignant et ne pouvant rien faire.

    Pour des amis infiniment lointains.

    Si las, si vide que je ne puis prier, penser, créer,

    N'en pouvant plus et prêt à l'abandon.

     

    Qui suis-je ? Celui-là  ou celui-ci ?

    Aujourd'hui et homme, et demain, cet autre ?

    Suis-je les deux à la fois ?

    Un hypocrite devant les hommes

    Et devant moi, un faible, méprisable  et piteux ?

     

    Ou bien ce qui encore est en moi ?

    Ressemble-t-il à l'armée vaincue

    Qui se retire en désordre 

    devant la victoire déjà remportée ?

     

    Qui suis-je ? Dérision que  ce monologue !

    Qui que je sois, Tu me connais 

    Tu sais que je suis tien, ô Dieu !

     

     

    Dietrich Bonhoeffer (en prison)

     

     

     

    Dietrich Bonhoeffer, né le 4 février 1906 à Breslau (aujourd'hui Wroclaw en Pologne) et mort (exécuté) le 9 avril 1945 au camp de concentration de Flossenbürg en Bavière, est un pasteur luthérien, théologien, écrivain et résistant au nazisme, membre influent de l'Eglise confessante (opposée au nazisme).  (wikipédia)

     

     

     

     


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  • nuit câline

    nuit câline

    nuit câline

    nuit câline


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  • Tu ne peux contrôler tous les événements qui t'arrivent, mais tu peux décider de ne pas être réduite à eux. Essaie d'être un arc-en-ciel dans le nuage d'autrui. Ne te plains pas. Fais tout ton possible pour changer les choses qui te déplaisent et si tu ne peux opérer aucun changement, change ta façon de les appréhender. Tu vas trouver une solution.

    Ne geins pas. Gémir informe la brute qu'une victime est dans les parages.

    Fais en sorte de ne pas mourir sans avoir accompli quelque chose de merveilleux pour l'humanité.

     

    Maya Angelou

    Lettre à ma fille


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  •  

     

    Les Cabardouche sont de service cette quinzaine pour proposer les défis.
    Espérons qu’ils sauront nous inspirer et nous amuser !

    Pour le lundi 29 janvier
    A la manière de Clémentine Mélois dans son ouvrage « Sinon j’oublie »

    ( lire un extrait ici )

    Vous avez trouvé une liste de courses qui trainait dans un chariot,

    faites parler la personne qui a pu écrire cette liste….

     

    Défi 199 la liste de courses

     

     

    Une petite liste de rien du tout, une de celles que l'on fait parce que l'on a une petite tête, qu'on est étourdi, non concentré,

    peut être parce qu'on a la tête ailleurs, dans la Lune ou Vénus (oui Vénus j'aime bien, beaucoup passionnément).

    Qui avait laissé tomber ce p'tit bout de papier un jour d'automne où les feuilles n'ont plus rien d'autre à faire que se fondre dans l'air du temps.

    Une petite liste pas du tout du genre, des éponges à récurer, 2 tranches de jambon, du gruyère, une bouteille de côtes du Rhône, de la bière sans alcool, du maggi comme celle d'une petite mamie adorée. 

    Non, peut être celle d'une maman ayant fort mal aux dents, depuis quelques temps, elle n'allait plus chez le dentiste, parce que les journées de travail étaient longues et longues, les deux enfants, 5 et 7 ans à aller chercher chez la nourrice si sympathique mais qui commençait à être fatiguée et à attendre une retraite bien méritée, maux de dos, sciatique aussi.

    D'une maman qui après avoir été chez le dentiste qui sans la gronder, avait commencé le traitement, illico presto, lui avait dit du codoliprane pour calmer, de l'hextril pour le bain de bouche et de l'arnica.

    Non l'arnica, c'était elle, et elle seule qui y avait songé. Elle était femme de ménage dans un bel hôtel de Metz, celui construit par Philippe Starck qui avait sur le dessus du toit une reproduction d'une fort jolie maison du secteur impérial, oui, mais des chambres grandes, spacieuses avec des meubles qui ouïe se heurtaient contre elles, oui pas elle qui se heurtait mais les meubles.

    Et là, à courir pour arriver avant la fermeture de la pharmacie, elle avait sorti le mouchoir de la poche, s'était essuyée le nez et le papier oups s'était envolé.

    Une liste disparue, échappée, s'endormant confiante contre les feuilles assoupies.

     

     


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