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Parfois on ne le sait jamais (Thomas Vinau)
Parfois on ne le sait jamais
J'aime assez ce moment
dans la rue dans les gares
sur un banc
lorsqu'on ne sait pas encore
si le type en face
qui parle tout seul
en remuant les bras
est un psychotique
ou un homme d'affaires
avec une oreillette
Thomas VINAU
C'est un beau jour
pour ne pas mourir
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Commentaires
cela devient de plus en plus "ordinaire" tous ces gens qui gesticulent en pleine rue, on se croirait au cirque ... surprendre au passage des bribes de conversations qui ne nous sont pas destinées ... c'est désolant ...
amitié .
Et tous ces gens qui gesticulent ne se rendent même pas compte d'effet qu'ils donnent aux autres. Je ne connaissais pas ce poème, c'est tout à fait ça ! bises
C'est vrai que les gares sont des lieux où transitent des personnages étranges. L'autre jour, nous sommes allés récupérer notre petit fils à Toulouse où le train est arrivé avec 4 h de retard. Il était prévu à 21 h, il est arrivé à 1 h du matin. Nous avons eu le temps d'observer cette faune de la nuit que l'on ne soupçonne pas si près de nous
Coucou Andrée
Très juste ! merci, car je ne connais pas ce poète, mais il raconte bien des petits moments de vie.... Nous, la mode, ce sont les appels dans la salle d'attente du médecin... 6 H d'attente et il faut bien passer le temps... long ! Alors on assiste bien involontairement à des récits concernant des tranches de vie des patients... Pas tjrs très drôle !
Bisous
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Une instant de poésie dans le quotidien, j'aime cet auteur. Merci Andrée.
Bises et bon début de semaine