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nous vous portons dans nos coeurs, petits frères et soeurs morts un soir de novembre
Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.Victor Hugo
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Commentaires
Un très beau poème qui traduit bien ce sentiment très fort, qu'ils sont dans notre cœur. Bravo Durgalola.
poème appris à l'école....oh que c'est loin...
Victor Hugo s’y adresse à sa fille Léopoldine, disparue quatre ans plus tôt, et dont il commémore la mort dans un pèlerinage annuel entre Le Havre et Villequier, le village de Normandie où elle s’est noyée accidentellement avec son mari, et où elle est enterrée.
Bonsoir,
Merci pour ce beau billet.
Victor Hugo, c'est mon préféré, j'adore cet homme.
Il avait une très belle âme.
Mes pensées vont à la France, aux malheureuses victimes et aux parents.
Bonne soirée, bisous.
Bonsoir Andrée. C'est bien de citer le grand homme. Je suis né un siècle de retard pour l'entendre à l'Assemblé, le jour où il fit ce discours :discours de Victor Hugo contre la peine de mort.
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Bel homme et beau geste de soutien.
Bises et bonne journée Andrée