• Noireclaire de Christian Bobin

    Petites ombres dans les yeux et dans la voix, vous êtes glacées, petites ombres.

    C'est la porte de l'enfer qu'on a oublié de fermer.

    Noireclaire de Christian Bobin

     

    Assistant à ton propre enterrement, tu te tiens de bout à ton cercueil, une main appuyée au bois de chêne clair.

     

    Noireclaire de Christian Bobin

     

    Un livre dans une brocante c'est parfois un mort qui me tend la main et qui me dit : ne me laisse pas, s'il te plaît.

     

    Noireclaire de Christian Bobin

     

    Christian BOBIN

    Noireclaire

     

    dans les poussières infimes dansant dans l'espace de ma chambre, je sens ceux qui sont partis,

    les parents, les amis, d'autres aussi, des innocents, des vieillards, des poètes

    et leur légèreté palpable, à peine dorée, encourage mon âme à attendre patiemment des retrouvailles sensibles.

    AG


  • Commentaires

    1
    Mardi 16 Août 2016 à 14:46

    J'ai lu ce livre et tu me donnes envie de le relire

    2
    Mardi 16 Août 2016 à 15:33

    Bon jour Andrée,
    J'aime beaucoup tes photos et la première avec ces jolies feuilles de Ginkgo biloba est vraiment splendide.
    En revanche, la mort, j'avoue que ces temps-ci je sature un peu avec deux êtres chers disparus en huit jours...
    Alors certes elle est inéluctable, mais je vais rester dans la vie ;-)
    Bises et bonne journée

    3
    Mardi 16 Août 2016 à 16:19

    Ces souvenirs font partie de ta vie ; ils imprègnent ton âme et te promettent des retrouvailles à la mort du corps. Et pourtant, si ces "disparus", par leur profond silence, nous incitaient à disparaître nous aussi dans le silence de la béatitude éternelle ? Ne sont-ils pas plongés dans un sommeil bienheureux ? Pourquoi leur prêtons-nous nos angoisses ?

    4
    Mardi 16 Août 2016 à 17:26

    J'espère aussi les retrouvailles avec ceux que j'ai aimés... mais qui peut savoir vraiment ce qu'il y a de l'autre côté ?

    Merci pour cette page.

    Bises et douce soirée.

    5
    Mardi 16 Août 2016 à 19:41

    Assistant à ton propre enterrement, tu te tiens de bout à ton cercueil, une main appuyée au bois de chêne clair.....

    le fou rire....enfin.... elle se tait ?

     

     

    6
    Mardi 16 Août 2016 à 19:58

    Un livre que j'aime beaucoup et que tu illustres à merveille

    Merci

    7
    Mardi 16 Août 2016 à 22:15

    Ouf ! après bcp d'essais et de patience, j'accède enfin à ton blog ! Et ça en vaut la peine, car j'aime bcp Christian Bobin dont j'ai plusieurs livres....

    J'aime également bcp tes photos ! notre ciel d'aujourd'hui, mais bien tristounet dans les gris menaçants ! Cependant, un peu de fraîcheur bienvenue après des journées implacables... j'ai espéré la pluie, car tout est archi-sec et les incendies nous cernent, mais pas du tout !

    Je crois que les disparus sont auprès de nous, et essaient de nous aider ! il faut simplement écouter "leurs petites voix" dans la tête qui nous préviennent des dangers causés par nos erreurs.... Si seulement on suivait leurs conseils ! Je les ai souvent entendus, pas souvent suivis et m'en suis toujours mordu les doigts ....

    Pourvu que mon com passe !

    T'embrasse tendrement

    Bonne soirée

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    8
    Mercredi 17 Août 2016 à 08:48

    Bonjour Andrée,

    très belles photos avec ce ciel où paissent tous les moutons du ciel. Et le gingko biloba, arbre d'une robustesse extraordinaire.

    Bises

    9
    Jeudi 18 Août 2016 à 09:29

    Je prends note de ce livre, j'aime Bobin !

    C'est un sage.

    Tes photos sont superbes, je suis amoureuse des photos du ciel !

    Bonne journée, bisous.

    10
    Jeudi 18 Août 2016 à 15:32

    Un auteur tellement sensible... la mort ... il faut y penser bien évidemment car elle est si palpable bisous

    11
    Vendredi 26 Août 2016 à 17:23

    Elle est originale ta présentation pour ce livre. Je ne connais pas Christian Bobin. Quelquefois je parle à mes grands-parents qui me manquent. J'ai une armoire chez moi, dans une chambre, qui vient des parents de mon père. A chaque fois que je l'ouvre, je pense à eux. Bon après midi.

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