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naufragé de l'île de Kos : 2. le hérisson bienveillant
Le hérisson bienveillant
En se réveillant, en baillant plus précisément, Ulysse aperçut un petit animal, de la taille d'un rat et sans queue. Quelqu'un qui allait d'un pas sûr et guilleret. L'homme sourit, la bestiole de même ! Elle mangeait, dévorait un fruit rouge, de la taille d'une grosse cerise : une grenade sauvage.
Le hérisson, gaillard, occupé, se léchait les babines et notre "Robinson" se rêva, lui-même, apaisé par ce fruit délicieux. Bienveillant était ce petit être. Il se déplia et trotta à pas menus... vite suivi. L'arbrisseau s'épanouissait à dix pas offrant une multitude de boules vermillon. Elles étaient peu volumineuses. Toutefois, leur jus était nourrissant.
Bien, bien, de l'eau, des grenades sauvages, un compagnon hérisson à qui il avait offert de l'eau ; demain, un autre jour, lui apporterait une autre bénédiction.
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Commentaires
Bonsoir,
Bien mignonne ta petite histoire.
Il avait tout pour être heureux !
Chaque jour nous apporte un petit lot de bonheur à celui qui peut le voir !
Bon week-end, bisous.
Comme tu le montres si bien, chaque jour apporte sa bénédiction à qui sait faire confiance : ou son pain, sa lumière....
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et bien je dis merci au hérisson! Bon week end chère Andrée