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Marcher à grands pas
Marcher à grands pas
sur l'herbe douce,
Mettre son nom sur les fleurs.
Senteurs fruitées ou âcres.
Là, les mésanges, moineaux
rouge-gorges, turlututent
vivement, gaiement.
Ici, près des arbres
vivre sans inquiétude
avec une mort possible
avec un demain en récession.
Faisons comme le printemps,
Fleurissons, germons, respirons.
Agab 4/04/20
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Commentaires
Superbe poème Andrée. Oui entre la mort possible et la récession la vie continue envers et contre tout et le chant des oiseaux nous le rappelle ! Bon dimanche de Pâques Bises
elle a toujours été au bout du chemin, mais jamais nous semble t-il nous ne la frôlions d'aussi près :La Mort !
mais le printemps est là, que tu décris comme l'espoir d'une Vie retrouvée même si les aspects qu'elle aura seront bien différents à celle d'avant ...
joyeuse fête pascale
amitié .
moi je ne pense qu'aux fleurs du printemps et au rossignol qui me ravit tous les jours dans l'arbre faux muguet, le reste, nous verrons bien
Marcher un grand pas, oui pour oublier un peu ce futur incertain , vivre le moment présent n'a jamais été aussi d'actualité .
Bises
Cette situation est très anxiogène. C'est usant de ne lire que des mauvaises nouvelles, de ne pouvoir s'accrocher à rien, de devoir tout reporter, surtout lorsqu'on vit seul. Bisous
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Marcher à grands pas avec une chienne qui bondit devant.. Liberté ! Oui, il faut bien le dire : liberté de vivre, ici et maintenant, repoussant la mort à chaque pas !