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le réfugié (1) histoire du temps présent
Le réfugié (1)
Un léger bruit, léger, à peine plus fort que le craquement d’une croquette, je me réveille, je me précipite à toutes pattes, dévale l’escalier.
Dans le cellier, un chat, un chat noir est entré … J’aboie, j’aboie, l’animal ne bouge pas, reste refermé sur lui. J’aboie.. pas l’aboiement méchant, vindicatif, non l’aboiement répété pour alerter les humains.
Et la voilà, elle, mon humaine, qui encore me souffle : « arrête, tu nous réveilles, silence Djinnie ! ».
Le chat ne bouge pas, il est sur la boîte à outils et rien pas même un tremblement de terre ne le fera changer de place. J’aboie, bien encore un peu, en ce lundi 29 février, 4h30. Elle me prend par le collier et me dégage de là … et ferme le porte. Dormir, me dit-elle, nous voulons dormir. Laisse le dormir…
Elle est rigolote. Un intrus est entré, je ne vais pas le laisser faire. Ici, c’est moi la cheftaine de Durga, la grise, alors le noir, il doit partir, rien à faire ici. Et de descendre et de remonter les escaliers, Et d’essayer de pousser la porte … Pas rigolo, l’homme se lève excédé … et me met dans la voiture dans le garage jouxtant le cellier … Pas rigolo, et pourtant je dors, m’endors, super rêver de voyager, de partir en vacances, de courir dans l’herbe drue…. Et oublier le réfugié.
(suite demain)
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Commentaires
bon elle a fait son travail, elle garde la maison, mais là va falloir lui expliquer qu'il y a un pauvre "noiro" à la rue, et avec le froid autant le garder au chaud, mais comment il est entré là ???
Bonne soirée, MIAOU !!!!
Ah Djinnie, un nouveau venu dans la maison, il ou elle semble la trouver bonne, et je ne doute pas que tu sois bien d'accord.
T'en fais pas, l'amour c'est pas une pizza que si on la coupe en plein de morceaux, y'en a moins pour les autres ;-)
Bon, j'attends que tu me racontes la suite... je serai là
Bisous Andrée et bonne soiréePas mal, ce récit où tu te mets dans la tête du chien... C'est sympa comme histoire. J'en connais d'autres qui seraient moins mignons qu'elle ici. Quand je dois chausser mes sabots et mettre un manteau pour courir après mademoiselle, qui aboie comme une folle dans le jardin à 3h du mat' parce qu'un chat se promène dans le jardin du voisin ! (Nous ayant fait croire qu'elle voulait faire pipi ; alors que le pipi on le retrouve tous les matins sur la serpillière placée devant l'entrée) Et s'ils s'approchaient elle les égorgerait ! Un jour que j'avais laissé mon portillon ouvert en parlant aux voisins elle est sortie en trombe et a failli égorger leur pauvre vieux chat perclus de rhumatismes qui réussi in extremis à grimper à un arbre - mais ne voulait plus en redescendre pour rien au monde ! C'est comme ça. Elle a déjà été abandonnée. On l'a recueillie par humanité. Mais rien à faire pour la dresser ; sauvage elle est, sauvage elle reste.
Oh j'ai connu ça aussi ! mais avec un chat qui grondait, piffait.... bref un raffus terrible la nuit... pour un ptit bruit quelque part !!! Et qui nous ramenait cadavres d'oiseaux, de poulets, voir de lapins (si,si... même qu'il a fallu les payer au proprio !) sur le tapis gratte pieds de l'entrée !
Ah misère : je compatis !!!
Enfermé un jour dans notre 2 CV que nous avons retrouvée capote et sièges en lambeaux ... une calamité !
Pauvres vous !
J'aime bcp ton récit : très vivant.
Bisous
Début d'un récit qui promet. Que va-t-il se passer au retour du jour?
Nuit agitée, c'est sûr!
Bizzzzzzz
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Cachou, le réfugié, Cathie serait-elle passée par là?
à demain
Bises