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l'ivrogne n'a pas de genre (Léonard Cohen)
L'ivrogne n'a pas de genre
Ce matin je me suis réveillé encore
J'en remercie mon Seigneur
Le monde est une telle porcherie
Que je dois me couvrir la tête
J'aime et je loue le Seigneur
Au Seigneur je pardonne vraiment
J'espère ne pas regretter
De lui permettre d'être vivant
Je sais que vous aimez me saouler
Et vous moquer de ce que je dis
Je suis très heureux qu'il en soit ainsi
Tous les jours je suis assoiffé
Je suis fâché contre l'ange
Qui m'a pincé à la cuisse
Et m'a fait tomber amoureux
De chaque femme qui passe
Je sais qu'elles sont vos soeurs
Vos filles, vos mères et vos épouses
Si j'ai omis une femme une seule
Alors là toutes mes excuses
S'enfuir au paradis c'est amusant
Quand on sort des sentiers battus
Le Seigneur est un sacré singe quand
On le porte sur le dos
Le Seigneur est un sacré singe
c'est une sacrée femme aussi
Un sacré lieu de rien
Un sacré visage le tien
Puisse-t-Il sur votre tempe s'écraser
Et scruter à travers vos yeux
Puis vous faire tomber amoureux
De tous ceux que vous méprisez
Léonard COHEN
Le livre du désir
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Commentaires
Il aurait du avoir le prix Nobel de poésie chanson au même titre que Dylan Belle fin de semaine !
...je ne saurais dire si j'aime ou pas...j'ai un peu de mal à le comprendre ce texte...
Bises du soir,
Mireille du sablon
... bon retour parmi nous..
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Un très joli texte de ce grand homme Andrée, merci !
Bises et bon weekend