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l'homme-joie de Christian BOBIN
Partons de ce bleu, si vous voulez bien.
Partons de ce bleu dans le matin fraîchi d'avril. Il avait la douceur du velours et l'éclat d'une larme. J'aimerais vous écrire une lettre où il n'y aurait que ce bleu.
Elle serait semblable à ce papier plié en quatre qui enveloppe les diamants dans le quartier des joailliers à Anvers, ou Rotterdam, un papier blanc comme une chemise de mariage, avec à l'intérieur des grains de sel angéliques, une fortune de Petit-Poucet, des diamants comme des larmes de nouveau-né.
Christian BOBIN
premier paragraphe de l'homme-joie
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Commentaires
2Hélène *Jeudi 30 Juillet 2015 à 22:14Tant de délicatesse pour ce matin du dernier jour de juillet 2015, un petit bonheur!
Bien fait ton billet bleu!
bisous et bonne journée!
C'est vraiment beau, un texte comme un cadeau ; comme le cadeau d'une richesse infinie...
Merci, Durgalola, silencieuse présence.
C'est un texte merveilleux, plein de poésie.
J'aime !
Merci pour cette citation, Durgalola.
Bises et douce journée.
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coucou, quel joli bleu, et blanc !
Bisous, MIAOU !!!!