•  

    Pour ce défi 227, c’est notre moussaillonne Lénaïg qui s’y colle

    et voilà ce qu’elle nous propose Les jeudis poétiques des 21 et 28 novembre :

    la magie des livres, l’apprentissage de la lecture,dans l’ordre que l’on voudra,poèmes personnels ou choisis.

     

    Magie des livres

     

    Sous mon lit, ce jeudi

    des trésors à découvrir :

    "le sens du bonheur", "arbres d'hiver",

    "la légende des montagnes qui naviguent",

    "un hiver avec Beaudelaire".

    - des pages et des pages -

    pour apprendre, se réveiller,

    s'émerveiller, comprendre.

    Des jours et des ans

    qu'ils ont mis

    pour mettre les mots

    en avant, en concordance.

    Dans mon cœur, mon âme,

    chavirent les sensibilités

    de Sylvain Tesson, Claudie

    Hunzinger et tant d'autres.

     

    Ils sont amis dans la tourmente,

    joyeux lurons dans la joie.

     

    Je cavale sur leurs livres-monture.

     

    Agab 11/19

     

    dans la malle aux trésors :

    "le sens du bonheur" de Krishnamurti,

    "arbres d'hiver" de Sylvia Plath,

    "la légende des montagnes qui naviguent" de Paolo Rumiz,

    "un hiver avec Baudelaire" de Harold Cobert,

    "la panthère des neiges" de Sylvain Tesson,

    et "les grands cerfs" de Claudie Hunzinger.

     


    13 commentaires
  •  

    Pour ce défi 227, la  moussaillonne Lénaïg nous propose …

    Défi du lundi 25 novembre :

    Inventer un titre de livre puis en écrire la présentation : (qui en est l’auteur, de quoi parle-t-il, proposer un extrait)  libre à chacun(e) de présenter son livre à sa façon en tâchant de ne pas faire trop long.

    Pour les pros du dessin, les illustrations « maison » seront les bienvenues.

     

    Défi 227 avec Lénaïg

     

    la couverture

    Défi 227 avec Lénaïg

     

    la quatrième de couverture

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    20 commentaires
  • Pour ce défi 227, c’est notre moussaillonne Lénaïg qui s’y colle

    et voilà ce qu’elle nous propose Les jeudis poétiques des 21 et 28 novembre :

    la magie des livres, l’apprentissage de la lecture,dans l’ordre que l’on voudra,poèmes personnels ou choisis.

    Thème libre si l’on préfère.

     

    LIRE, AIMER

    AIMER LIRE 

     

     

    "Lorsque l'enfant paraît..."

    il ignore la magie

    de la lecture évocatrice

    d'un poète, écrivain, géant.

    "Lorsque l'enfant paraît..."

    Nous sommes intensément

    heureux de l'accompagner

    à déchiffrer des A et des Z

    "Lorsque l'enfant paraît..."

    Il chérit sa bien aimée-

    mère avant de devenir

    Jean Valjean et Cosette.

     

    Un jour peut-être,

    avec les mots devenus amis,

    il écrira ses  "feuilles d'automne".

     

    Agab 11/19

     

     

    de Victor Hugo,

    le poème "lorsque l'enfant paraît"

    le livre "les misérables"

    le livre de poésie "les feuilles d'automne"

     

     

     

     


    15 commentaires
  • le thème : bestiaire fantastique

     

    Jeudi en poésie toujours avec Josette

    Le Graoully (parfois écrit Graouli, Graouilly, Graouilli ou Graully) est un animal mythique à l'apparence d'un dragon, vivant dans l'arène de l'amphithéâtre de Metz, qui aurait dévasté la ville avant d’être chassé par le saint Clément de Metz premier évêque au iiie siècle.

    Le vocable renvoie très vraisemblablement à une origine germanique, avec la signification de monstrueux, horrible, terrifiant ; graulichgruselich sont attestés dans divers dialectes de Moselle germanophone.

    (source wikipédia) 

     

    à chacun son dragon

     

    A chacun son dragon,

    enfoui en soi, ou au contraire en surface.

    Mon dragon est d'or et vert étincelant.

    Souvent, il dort, au cœur de mon cœur

    Quand il s'éveille, pas d'étirements,

    de bâillements. 

    Il explose, fumées et feu à 300 degrés.

    Il implose, il se rue, il prend toute la place.

    Tout fond, culture et tradition

    éducation et bienséance.

    A chacun son dragon,

    le mien s'éveille s'il sent le roussi

    des relations, des divisions, des imprécations

    Et plus fort, il s'est manifesté,

    plus vite il se rendort.

    Me laissant  démêler les fils 

    de sa rousse colère. 

    A chacun son dragon. 

     

     


    13 commentaires
  •  

    défi 226 avec Josette - le défi fantastique

     

    Pour le défi 226 Du lundi 11 novembre, bien à l’abri dans sa cachette Josette nous demande d’écrire un « bestiaire fantastique » ; Bestiaire : n. m.Ce mot a 2 significations : 

    La première apparaît dès le XII ème siècle : c’est un recueil de textes consacrés aux animaux.

    La seconde est l’appellation réservée à un gladiateur de la Rome antique combattant les animaux.

    Paradoxalement, le mot n’apparaît en ce sens qu’au XIV ème siècle.

    C’est évidemment le premier sens qui nous intéresse,…

    Quelques  lignes en vers ou en prose ayant pour sujet un être, un animal (Sirène, ondin,Licorne, dragon…) sorti de votre imagination.

     

     

    L'herbe verte se dresse, fine, forte, d'une telle viridité, que le jeune homme marchant sur la pelouse du lac, sent passer en lui une énergie joyeuse. Son chien, blanc et blond, va et vient, sautant, galopant. Le ciel en bas, tout près de l'eau, est couvert de gris noir. Un léger friselis rosé sur le bord des nuages, presque rouge et au-dessus, du bleu, rien que du bleu. 

    Georges apprécie ce calme de fin de journée, crépusculaire. Il heurte une branche et se retrouve par terre. En se relevant, il aperçoit une tête, "Est-ce mon imagination ?" une tête de dragon, le fixe de son œil vert, quelques branches de frêne dans sa gueule. "Est-ce un nuage ? ".  l'animal fabuleux s'étire, grand, recouvert d'écailles, une queue gigantesque et comme un brouillard sort de ses naseaux, les reflets du soleil couchant font reluire son grand corps. Le jeune homme, ne doute pas de sa vision, reste impassible, Perlaine à ses pieds. 

    Le dragon danse, d'une aisance égale à celle d'une étoile de l'opéra, occupant l'immensité où bientôt les étoiles perceront. Georges se tend vers lui, instinctivement. L'autre ouvre sa gueule, ses naseaux crachent un feu, brasier teinté de vermillon, d'or, de lumière changeante, l'innommé dragon dans l'infinie béance de sa gorge,  avale l'humain et le chien.

    la terre se recouvre d'un voile noir, cachant les étoiles ; les corbeaux piaillent dans les arbres proches, se disputant une place pour dormir, chacun rejoint son nid et les hommes dans la zone proche, sont dans leur voiture aux lumières traçantes. Le lac s'assoupit.

    Il fait sombre dans l'estomac du dragon, Perlaine lèche le visage de l'homme. Georges est là, ignorant tout, l'estomac chaud et duveteux lui rappelle l'avant naissance, ces mois où tous mammifères se créent mois après mois. Il se sent bien dans cette matrice de géant. Il se sent comme régénéré et rassuré. Se réveillera-t-il ou restera-t-il là à jamais. Il n'éprouve aucune crainte. Il n'entend aucun bruit effrayant, bruits de tambour ou de guerre. Juste le ruissellement d'une source invisible. Le temps n'a plus cours, ni hier, ni demain, un instant suspendu ! La paix est en lui, éprouvée si peu depuis son enfance. Sa mère, femme jolie, légère, se livrant aux hommes pour le nourrir lui et son frère, son père emprisonné pour un crime commis dans la folie de l'alcool. Ses années à vivre dans un appartement nu où seul un téléviseur montrait quelques couleurs ! Comment a-t-il fait pour réussir ses études alors qu'il aurait pu être un voyou de plus ? en réalité, il a fallu lutter toujours et toujours.

    Et la voix s'insinue en lui, de douce à grave, vivifiante, elle s'insinue dans ses cheveux roux, dans sa tête, son âme : "je suis SOMA le dragon de l'immortalité, venant de Chine, du Pérou et d'Egypte, tu as su me sauver un jour de sécheresse, me ramassant, quand j'étais devenue mante religieuse et me plaçant dans un endroit tranquille. Désormais, tu as fait connaissance avec la confiance." Il parle, la voix s'enroule, roule et le réchauffe comme une écharpe, comme une femme amoureuse. Georges se sent bien, se sent fort...

    Quelque part, dans une pelouse piquetée de cercles de champignons, aux herbes ornées de diamants éphémères, Georges est déposé délicatement, la chienne à ses pieds. Dans ses mains, repose une perle, aux reflets moirés, une perle de confiance pour l'accompagner au fil de sa vie.

     

     écrit en écoutant la musique de Estas Tonne

     

     

     

     


    15 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique