• Pour le deuxième jeudi poésie du 22 avril,

    Laura aimerait qu’il soit question d’ASCENSION religieuse ou pas

     

     

    De là-haut,

    après l'ascension,

    respirer à grandes goulées,

    étancher sa soif.

    De là-haut,

    montagnes au loin

    Vercors et Alpes souveraines,

    s'emplir de vastitude.

    Là-haut,

    l'azur

    la brise sautillante

    le bonheur.

     

     

    Agab (04/21)


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    Défi 249

     

    Pour le lundi 19 avril , c’est un jour férié qui sera à l’honneur comme le lundi de PAQUES( jour où j’ai écrit ce défi) ou celui de PENTECOTE (à venir).

     Laura  ne veux pas entendre parler de PAQUES ou de PENTECOTE mais de ce qu’on fait de ces lundis fériés qui ne sont pas que des jours de fête religieuse ou de commémoration laïque, mais des jours où beaucoup de français ne travaillent pas.

     

     

    Virginia, 8 ans, a comme nouveaux voisins des Mosellans qui ont choisi l'Alsace pour s'installer. Elle comprend, sa région est si belle avec les Vosges voisines. Elle a tout de suite sympathisé avec leur fille Ginie vite devenue sa meilleure amie. Elles sont dans la même classe, ont un petit frère qui détruit leurs constructions légo en riant ou mélangeant les pièces de puzzle.  

    Chaque matin, elles sont contentes de se voir et s'attendent pour se rendre dans leur école toute proche. Aujourd'hui, elle va inviter son amie à venir jouer chez elle le lundi de Pâques ; mais voilà, Ginie refuse et lui dit chez nous, le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte sont des jours blancs.

    - Et alors ? demande, curieuse, la petite Alsacienne.

    - Et bien, tu sais, le dimanche de Pâques, ou le dimanche de Pentecôte, il y a messe à rallonges, ensuite, repas chez nous ou chez les grands parents, fin de journée tardive, mes parents ont eu l'idée du lundi blanc. Avant de reprendre le chemin de l'école pour nous ou pour eux, celui de leur entreprise, maman opticienne et papa, mécanicien auto et tous les devoirs, repas, ménage, jardinage, cours de yoga, chorale ...

    - Oui, super ! répond Virginia., et alors ? poursuit-elle.

    - Alors papa et maman ont instauré cette pause entre deux temps chargés. Ce jour-là, pas de devoirs, pas de leçons, pas de ménage, pas de cuisine, pas de toilette, 

    - ... pas de chichi ! 

    - Oui ! et ce que j'aime le mieux, c'est la promenade de l'après midi. Car nous sommes tous ensemble, et les parents sont cools et nous aussi. Pas de télé, pas de parents sur leur smartphone, de chacun dans son coin et aussi, nous jouons, au ballon, aux dominos, à se cacher. Ce lundi, maman l'appelle aussi le jour de la grande respiration ! 

    - C'est fort, ça ! je vais proposer à mes parents, le lundi blanc ! Et samedi, tu pourras venir jouer à la maison ? 

    - Chouette, je te dis ça, demain ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    jeudi en poésie avec

    Pour le premier jeudi poésie du 15 avril

     Laura nous propose comme thème : Pâques

     

     

    Temps d'avant,

    où Pâques sonnait moins laïc.

    Les trois enfants,

    se précipitèrent dans la vieille maison

    abritant l'écurie, la grange.

    Les cloches étaient passées,

    Il fallait chercher,

    soulever, courir

    d'un endroit à l'autre.

    Et crier sa joie.

    Découverte d'un lapin pour  soeurette

    d'une poule pour le petit frère,

    et  d'un oeuf enturbanné pour moi. 

    C'était Pâques,

    l'heure de se rendre à la messe.

     

    Agab 04/21

     

     

     

     

     

     


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  • le jeudi en poésie avec le printemps des poètes

     

     

    jeudi en poésie :  thème les animaux 

    jeudi en poésie

    notre petite Durga (16 ans) est morte ce jeudi 1/04 après midi

    renversée par une voiture ; nous sommes tristes.

     

     

    BABOU

     

    Couleur de soleil, de neige et de nuit,

    J'aime une chatte vagabonde,

    Elle est de retour quand le soleil luit

    Quand elle a parcouru le monde.

     

    Je crois découvrir au fond de ses yeux,

    De ses grands yeux couleur de source,

    L'ombre des sous-bois, la clarté des cieux,

    Le sourire de la Grande Ourse...

     

    Elle est si petite, elle est si jolie

    Que je voudrais dans un poème

    Lui dire qu'elle est soleil dans ma vie

    Ma "Babou", ma chatte que j'aime.

     

    Mais découvrirai-je un jour le secret

    Qui la pousse à courir le monde ?

    Vers quel mont lointain, vers quelle forêt 

    S'en va ma chatte vagabonde ?

     

    Elle est si petite, hélas, et si frêle

    Que je me demande souvent :

    Pour me retrouver... mais comment fait-elle

    Alors que le Monde est si grand ?

     

    Janine ULMET 

     

    (poème affiché dans la maison depuis de nombreuses années).

     

    Cette nuit, des bruits de croquettes me réveillent,

    Croquettes  posées près de mon lit pour Durga,

    J'allume la lumière, et surprise ... 

    Il ne s'agit pas de la chatte Griselle (gourmande au possible)

    ... mais d'un chat rouquin du quartier, avec son collier,

    pas effrayé du tout qui s'en retourne à pas tranquille.

    Djinnie n'est plus là pour garder la maison.

     

     

     

     

     


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  • défi 248

    Défi 248 avec les croqueurs de mots

    Pour le lundi 29 mars 

     

    A mon tour de prendre la barre, chères  moussaillonnes et  chers moussaillons. Je vous souhaite bonne écriture.

    extrait du journal IX  - GRATITUDE de Charles Juliet (2004/2008)

    "On m'a demandé d'indiquer les dix mots que j'affectionne. Les dix mots qui ont pour moi une signification particulière.

    Quand j'ai voulu les rassembler, j'ai préféré ne pas trop réfléchir. Il fallait qu'ils viennent spontanément. Je les livre en désordre, car il ne peut y avoir entre eux de hiérarchie.

    COMPASSION - MERE - TERRE - MUTATION - LUMIERE - CENTRE - SOURCE - VOIX - REGARD - ECOUTE.

    ..."

    Vous écrirez un texte avec ces dix mots ou si vous le souhaitez, avec vos dix mots préférés.

     

    Sur la Terre Mère, dans les montagnes aux neiges éternelles, vit un peuple de rescapés de la Grande-Mutation, explosion nucléaire bouleversant l'ordre des choses, vie des hommes, vie des animaux.  Une source au centre de la vallée, a sauvé leur vie. Tout a été bouleversé, et il a fallu se passer des ordinateurs, de Facebook, des fraises venues de France, des voitures, des télévisions. 

    Pour ces rescapés des villages de l'ancien Népal, la transition se fit naturellement. Les anciens savaient cultiver de façon traditionnelle, et toutes les montagnes les protégèrent. Les médecins redevinrent peu à peu chaman et retrouvèrent le bienfait des plantes médecine. Pieds Bleus étaient une petite fille très espiègle, préférant accompagner son grand père chaman dans ses tournées, plutôt qu'aider ses parents. Elle s'appelait ainsi parce qu'au moment de sa naissance, l'hiver fut particulièrement froid et ses petits pieds bleus. Seul le chaman avait réussi à lui réchauffer les pieds. Et aussi une voisine, pleine de compassion avait offert des chaussons faits en peau d'ours isabelle. 

    La vie était rude et seulement depuis 50 ans, un climat moins froid, plus supportable se rétablissait. Peu d'enfants naissaient et chaque couple, veillait au mieux  durant leurs premières années de vie. Non seulement les parents protégeaient les enfants, aussi toute la communauté. Un enfant n'était jamais laissé seul. Jusqu'à ses dix ans, il portait un cordon avec une pierre rouge autour du cou. 

    Pieds Bleus avaient tant insisté auprès de sa famille, que la pierre ne fut pas rouge mais bleu, une turquoise donnée par sa grand-mère. Elle avait un tel regard empli de lumière, que son grand père ne lui interdit plus de l'accompagner. Elle s'asseyait à côté des personnes malades, prenaient leur main, les regardaient et de sa voix mélodieuse entonnait Resham phiriri, Resham phiriri, (Mon coeur flotte au vent comme de la soie, je ne peux pas me décider à m'envoler ou à m'asseoir sur la colline).

    A son écoute, les malades ne bougeaient plus, enchantés par la chanteuse à la pierre bleue et grand-père Gurungi pouvait mieux les soigner, remettre un os luxé, nettoyer une plaie, faire boire un breuvage amer. Puis un jour, Pieds Bleus voulut soigner elle aussi, alors le vieil homme lui posa une devinette : "Pour me respecter, il faut me donner,
    pour me donner, il faut m'avoir, Que suis-je ?" (1) Avant de me donner une réponse, jeune fille, assieds toi sous l'arbre et réfléchis.

    Pieds bleus a-t-elle répondu ? oui certainement car quelque temps plus tard, elle remplaça le vieil homme. Plus tard son fils, Arc-en-Ciel, l'accompagna, il jouait du vamsa aux pieds des malades (flûte traversière)

    Et la réponse à la devinette peut être  la confiance, l'amitié, le choix, la vie, le temps. 

     

    (1) devinette trouvée sur ce site 


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