• Défi 205 avec Jazzy

    Défi 205

    A la barre,  Jazzy nous propose  de larguer les amarres du quotidien et de nous projeter dans le futur  pour le défi du lundi 14 mai .

    Nous sommes en 2500 d’étranges créatures ont investi la planète, mi-robots mi  créatures de légendes. Adeptes du lipogramme elles se sont chargées d’éliminer toute lettre G de leur vocabulaire.

    A nous d’imaginer un dialogue ou une histoire en nous inspirant de cette photo .

     

    En 2500 après Isèle, Zavatta, le chien robot fantastique, s'adresse à Raoul :

    « Une bonne nouvelle mon ami ! Une Bleutée accepte de mêler son ADN au mien ! Ciélie, la maîtresse de la cité d'Argos ! Je suis follement heureux ! »

    « Qu'apprécie-t-elle donc en toi ? » le taquine Raoul « à part ton zizi bordeaux (sacrée idée que tu as eu avant de partir pour te souvenir de ta masculinité) ? »

    Et Raoul se souvient de la Terre, de la première catastrophe nucléaire, de la seconde et des suivantes, comme en cascade. Les terriens mouraient (hommes et bêtes) sur le champ ou après d'incurables cancers. Si certains (les plus fortunés) se calfeutraient dans des zones préservées, d'autres hommes (l'association SURVIVRE avec Rosa Montero, éminente scientifique) avaient compris que la vie allait bientôt s'achever sur la Terre.

    En moins de 30 ans, ils avaient créé des robots aux formes diverses, surtout ils avaient utilisés des matériaux de faible poids et résistants au feu, au froid, à l'humidité, à la sécheresse, (notamment en téflonex).

    Après des essais pas toujours concluants, ils avaient enfin implanté l'âme, le mental, le savoir, le cœur de l'homme dans la machine imputrescible. Raoul se souvient du secret crucial, de minuscules sphères contenant leur ADN avaient été incrustées. Ainsi, un jour l'espèce humaine pourrait renaître.

    De New York, de Moscou, de Delhi et d'autres villes, s'étaient envolées des fusées dans l'espace.

    Le temps s'était affranchi, laissant les vaisseaux se poser sur une planète d'un soleil très lointain.

    Bleu, tout y était bleu, blanc ou noir, bleu vert, azur, céladon, bleu clair, marine, myosotis, bleu nuit, turquoise, un enchaînement de teintes harmonieuses. Les habitants de la planète qu'ils avaient nommés les Bleutés ressemblaient aux Terriens, même si quelques dissemblances se remarquaient : des oreilles aux pavillons décollés, des mains avec 2 auriculaires et pour certains un troisième œil. Ils étaient revêtus de vêtements simples et pratiques pour marcher et courir, style jean et tee shirt. Et surtout, ils semblaient pacifiques.

    Seulement, les Terriens avaient si peur de nouveaux combats, de luttes intestines, du nucléaire, d'une fin mortelle ! qu'ils avaient imposé (les robots n'avaient pas l'air commode) de bannir la lettre G si évocatrice de la GUERRE du vocabulaire.

    Les années passaient et ils demeuraient toujours robots et leurs petites fioles d'adn inutilisées.

    Raoul se souvenait de Mila, une entreprenante bleutée, de la cité d'Orion. Ils aimaient chanter ensemble devant les proto-humains et les Bleutés. Ses yeux semblables à une cascade, sa voix, sa hardiesse le comblaient et la belle aimait son humour, sa voix et sa douceur. Ils s'étaient entendus pour mêler leur ADN, sauf que le lendemain, elle avait disparu.

    Et les proto-humains étaient restés, seuls, entre eux.

    Entendre Zavatta crier son bonheur le réjouit pleinement.

    Un enfant, un petit enfant, pour lui rappeler cette Terre où il était né. 

    « Je suis heureux pour toi Zavatta ! »

    Celui-ci cabriole, cliquète. Le soir approche, les bleus se multiplient et s'étirent sur l'horizon. Le spectacle est aussi beau que sur la Terre. Le soleil disparaît !

    « Demain Raoul, demain ! Pourras tu chanter un hymne joyeux en l'honneur de notre union !

    Et cet enfant, car nous serons parents, Ciélie et moi, d'un enfant, Saint-Ex s'il s'agit d'un petit homme, Maurane si c'est une fille. »

    Ravis les deux proto-humains se félicitaient.

    Un peu plus loin, dans la vaste salle sous les étoiles, le peuple bleuté de la cité d'Orion rassure Ciélie. Zavatta, elle l'aime, apprécie sa bienveillance, ses facéties, pas trop ses cliquetis, toutefois, elle hésite à accepter cette union improbable. Ses amis, ses parents, la rassurent et la supplient : 

    « Ciélie, c'est notre dernière chance, nos forces décroissent irrémédiablement, nous devenons infertiles et la seule solution est de nous unir aux proto-humains. Ils ont prouvé avec persévérance leur attachement à la paix. Ciélie, accepte le comme conjoint, notre espoir repose sur toi ! Des enfants viendront à nouveau réjouir le monde bleuté ! »

    ...

    Et le lendemain, la fête fut belle, accompagnée de chants nouveaux. Les deux tourtereaux se promirent d'être heureux et d'avoir beaucoup d'enfants. Mila accepta de chanter en duo avec Raoul.


  • Commentaires

    1
    Lundi 14 Mai 2018 à 08:37

    Une magnifique histoire pour Raoul et Zavatta. J'ai beaucoup aimé Andrée.

    Bises et bon début de semaine

    2
    Lundi 14 Mai 2018 à 09:36

    Je leur souhaite beaucoup de bonheur !!! malgré les "G" qui se promènent, sans gène, dans leur histoire wink2

    3
    Eglantin lilas
    Lundi 14 Mai 2018 à 09:40
    Eglantin lilas

    tongue le sujet t'a inspiré ! bravo pour cette histoire contenant quelques vérités  n'est il pas ! espérant que les robots laisseront un peu de place aux être humains ...quoique on se demande parfois jusqu'où ça va aller ! 

    PS rho tu as quand même vu le zizi rouge que pour ma part je n'avais pas remarqué ! hihihi 

    bisous

    4
    Lundi 14 Mai 2018 à 11:22
    Martine Martin
    un joli conte que j'ai pris plaisir à lire même si, et c'est paradoxal, je n'aime ni les contes ni la science fiction. Belle semaine. Bisous.
    5
    Lundi 14 Mai 2018 à 13:51

    Excellente histoire le sujet t'a vraiment inspiré . J'ai bien ri pour le zizi rouge de Zavatta  , je n'y avais pas prêté attention en prenant la photo et pourtant il est vrai qu'on le remarque . Ne t'inquiète pas pour les G je les ai mis  dans le pot spécial  des  Cabardouche .

    Merci beaucoup pour ta participation et cette vision du monde bleuté .

    Bon lundi 

    Bisous 

    6
    ABC
    Lundi 14 Mai 2018 à 14:22
    Bravo pour cette beauté bleue pacifiée, sans g !!!
    7
    Lundi 14 Mai 2018 à 16:35

    Coucou Andrée,
    Voilà un sujet qui t'a largement inspiré, et je crains que nous n'en ayons pas fini avec les robots...paradoxe humain qui veut avoir du travail mais demande à se faire remplacer par les machines dès que c'est possible.
    Pour les autres tests que les Marabouts avec le bridge, il y a un lien dans l'article qui mène sur une galerie de différents tests sur un peu tout et n'importe quoi.
    Bises et bonne fin de journée

    8
    Lundi 14 Mai 2018 à 17:11
    colettedc

    Intéressante à lire, cette histoire, Andrée ! J'♥ !

    Bravo et bonne poursuite de ce lundi !

    Bises♥

    9
    Lundi 14 Mai 2018 à 20:15

    Bonsoir Andrée. J'ai bien aimé ton histoire sans G et cette union originale. Bonne soirée et bisous

    10
    Mardi 15 Mai 2018 à 10:18
    daniel

    J'ai aimé ton histoire. Quelle imagination et puis c'est très bien écrit!

    11
    Dimanche 27 Mai 2018 à 22:24
    DDD59

    Tu es la deuxième que je lis qui a remarqué le "zizi rouge" hihi !!!

    Personnellement moi qui dis que ma poésie c'est uniquement pour rimer avec zizi, je ne l'avais pas remarqué he Bravo pour ton imagination fertile, je me suis régalée.

    Bisous.

    Domi.

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