• Défi 168 avec les Cabardouche

     

    Défi 168

    Pour la première fois, les Cabardouche prennent la barre

    pour faire tanguer la coquille en proposant le défi n°168 pour le lundi 13.

    Voilà ce qu’ils nous proposent.

    Les petits gamins font moult découvertes en jouant tout autour de la maison.

     Racontez comment les p’tiots gamins en sont arrivés là ! ( la fantaisie est la bienvenue…)

     

     

    « Que je suis bien, bien, et bien » cocottait Calissie.

    Calimera , elle, gloussait tout simplement et surtout ne bougeait pas.

    La vie était belle, leurs plumes blanches éclatantes, leurs petites bedaines rondelettes.

    Portées par Léone et Luigi, qui riaient fortement, elles se sentaient balancées. Qu’avaient inventé les enfants ? Une course, un changement de poulailler ou un tour à la cuisine ?

    Non, pour Pâques, deux années auparavant, leur père leur avait offert à chacun un vrai œuf et avec un peu d’imagination, avait installé une couveuse. Les poussins étaient bien nés, tout de suite avaient fait preuve de gourmandise et surtout s’étaient attachés aux deux loustics.

    Un bout de terrain grillagé avec une maisonnette pour le dodo des nuits, de l’espace et surtout quand les mercredis étaient là, des sorties dans le grand jardin. Calimera était la plus rapide des deux à trouver un ver de terre, Calissie, elle, aimait se coucher sous les feuilles de rhubarbe.

    Egalement, elles suivaient les enfants, et c’était amusant de voir la petite troupe.  

    Juliette, l’humaine, les attendaient avec une boîte dans la main, un grand carton. Luigi se trémoussait, impatient de voir le contenu et Calimera, curieuse, avait très vite aperçu les trous.

    "Ecartez vous les enfants, posez les poulettes !"

    Elle ouvrit le carton, une tête apparut, coquine, joyeuse, un peu blanche, un peu rousse.  Les enfants tapaient des mains , Calissie et Calimera tapotaient des pattes, et cot cot cot …

    "Maman, dis-nous ? "

    "Au marché ce matin, de mignons lapins, de si beaux poussins, et une poule caquetait fort. J’entendais le marchand bien embêté raconter à une marchande de bouquins que sa femme lui avait demandé de tuer la poule pour l'accommoder avec des frites. Et là, il n’avait pas pu. Pas celle-ci …. Et il préférait la vendre. Peut être qu’un bobo des villes la voudrait uniquement pour ses quelques œufs. La Faverolle est une poule charmante, pondeuse et à la bonne chair.

    Et j’ai foncé, ma b.a. du jour, vous savez mes petits scouts. Le marchand était si content qu'il me la donna avec un sac de graines me promettant de venir lui rendre visite.

    Papa lui construira un petit poulailler et …

    Mais regardez, elle suit nos deux blanchettes. Et si on l'appelait Castafiore !".

     

    Défi 168 avec les Cabardouche

    (photo trouvée sur le net)  

    c'est une histoire inventée pourtant quand j'étais enfant, maman gagna à une loterie un lapin gris, très dodu. Nous le ramenions dans l'appartement  et il logea dans la baignoire. Adorable qu'il était. Doux, affectueux, attachant. Puis un jour il disparut. Maman n'avait pas pu le tuer et pas de place pour le garder et l'avait donné à des amis ayant jardin et clapier. Je crois qu'hélas il finit à la casserole. 

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    gazou
    Lundi 13 Juin 2016 à 08:21

    castafiore a-t-elle été bien accueillie  par ses compagnes..Il paraît que les nouvelles venues  sont souvent boudées par celles qui sont déjà installées!

    2
    Lundi 13 Juin 2016 à 09:00
    Daniel

    Une charmante histoire. Que c'est frais !!

    3
    Les Cabardouche
    Lundi 13 Juin 2016 à 09:29

    Quel joli trio de poulettes ! Il va y en avoir du caquetage dans le jardin...

    Merci Durgalola pour votre participation, bonne journée et longue vie à Caliméra, Calissie et Castafiore !

    4
    Lundi 13 Juin 2016 à 09:45

    Une jolie histoire inspiré par ce dessin talentueux de François qui te rappelle des souvenirs d'enfance. Ce pauvre lapin qui finit à la casserole. Mon père avait gagné une oie dans une loterie. Pas question de la mettre dans l'appartement. Il la mit dans un jardin d'un ami au bas de notre immeuble. On la voyait du haut de notre 5ème étage. Et puis un jour on ne l'a plus vu. Je crains qu'il lui soit arrivé le même sort qu'au lapin. On ne voit plus d'animaux vivants (à part les poissons rouges) dans les stands forains. Bisous

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    5
    Lundi 13 Juin 2016 à 10:13

    J'adore ton récit !

    Les dessins de François sont magnifiques...

    Merci pour tout, Andrée. Bises et douce journée.

    6
    Lundi 13 Juin 2016 à 10:30

    Quelle délicieuse inspiration et quelle vivacité dans l'écriture ! Cela me rappelle cette si jolie histoire lue quand j'étais enfant : "le poussin de bébé"... Ces défis te vont vraiment très bien, Andrée.

    7
    Lundi 13 Juin 2016 à 11:04

    dommage pour le lapinou, mais jolie histoire, bisous, MIAOU !!!!

    8
    Lundi 13 Juin 2016 à 13:27

    Arghhhhhh un mal fou à me concentrer sur la lecture ces temps-ci, alors juste bisous déposés ;-)

    9
    Lundi 13 Juin 2016 à 17:27

    Castafiore  qui a de la voix....chez Tintin... est-il vrai ...oui il est vrai

    10
    Lundi 13 Juin 2016 à 18:44
    Josette

    Une belle histoire...attention aux voisins le caquetage n'a pas que des avantages (j'ai vu une histoire de marre aux grenouilles et un voisin procédurier qui ne veut plus entendre les crapauds morts d'amour !)

    11
    Lundi 13 Juin 2016 à 18:58

    Une bien belle histoire , j'imagine aisément les deux poules avec les enfants . Quant au souvenir du lapin, souvent dans les loteries autrefois il y avait des lots d'animaux vivants , j'ai pu ainsi ramener un cochon d'inde chez moi, là pas question qu'il finisse en repas ce fut un réel plaisir d'avoir ce petit compagnon de jeu . Quant aux lapins j'avais beaucoup de mal en allant les nourrir chez mon oncle de m'imaginer qu'ils finiraient dans l'assiette .

    Bonne soirée 

    bises 

    12
    Lundi 13 Juin 2016 à 20:46

    Histoire charmante... des enfants grandissant sans "bonne compagnie", c'est un peu tristounet, nous avons eu à la campagne, poules et lapins, mais que je n'aimais pas leur sort final... merci, jill

    13
    Mardi 14 Juin 2016 à 03:45
    colettedc

    Oh ! Une très belle histoire de poules ! Dommage pour le petit lapin ... nous, lorsque j'étais enfant, nous avions aussi poules et lapins. J'aimais beaucoup ces gentils p'tits animaux ! Bon matin Andrée !

    14
    Mardi 14 Juin 2016 à 18:46

    Joli comme tout ! Vivent les poulettes !!!

    J'ai eu élevage lapins (plus de 100) bien installés dans des cabanes, mais quel boulot pour nettoyer les cages ... je n'arrivais plus à suivre ! il fallait d'abord  changer de cage l'énorme lapine et sa couvée (avec des gants mapa, car elles mordaient dur),  tirer un très lourd tiroir en alu et le vider dans la brouette, puis brouetter l'ensemble vers le fumier.... bouh ! puis décaper et désinfecter... vraie galère ! Pas le temps de s'attacher aux bestioles qui étaient déjà commandées bien à l'avance...  Sans parler de la corvée d'herbes dans les champs alentour !

    Un jour, mauvaise idée : mari alléché par une voisine achète granulés .... élevage décimé en une semaine ! une horreur !

    Jamais voulu recommencer, dégoutée !

    Mais heureusement une peur bleue des poules, à cause de celles de mes grands parents très agressives étant enfant.... j'ai échappé à la corvée ! Ouf !

    Que de souvenirs qui reviennent chez les Croqueurs ! J'avais oblié !

    Bisous

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :