• Défi 143 des croqueurs de mots

    mal-de-mer

    Enriqueta a  l'honneur de nous inviter à l'hôpital des Croqueurs où nous serons tous malades le Lundi 20 Avril :

     Nous devons raconter une histoire de malade ou de médecin ou de pharmacien ou d'hôpital ou de médicament... ou un mélange.


     

     

    Au cours de la conversation … Luc glisse : « l’hôpital, il vaux mieux ne pas y séjourner ! ».

    Mona, hoche la tête et lui rappelle : « Luc, te souviens-tu de Léonard, le 31 décembre 2012 ? »

    Et poursuit : 

    « Tous les deux, avions été passer  la journée à Nancy. Un repas agréable dans un petit restaurant près du centre Saint-Sébastien et ensuite, nous avions filé vers la place Stanislas, une petite merveille. Seulement, Léonard avait l’impression de ne pas digérer  la crêpe chocolat-banane, une forte sensation d’écoeurement, de blocage dans son estomac, s’intensifiait. Alors nous sommes rentrés … ce trajet fut difficile pour lui …

    Les douleurs furent plus violentes, les vomissements n’arrivant pas qui auraient pu le soulager, j’ai appelé les pompiers … qui ne comprirent pas l’origine de sa maladie,  l’emmenèrent aux urgences de l’hôpital.

    Il fut … mal accueilli .. engueulé même …  le médecin d’urgence se disait qu’il s’agissait d’un poivrot de plus encombrant les urgences. Râlant mais  sérieux, il procéda à des examens … deux heures plus tard…   il vint s’excuser. Léonard était bien malade : le syndrome de la pince aorto-mésentérique (forme d’occlusion, syndrome très rare) ; l’équipe médicale prit soin de lui, il dut rester à la diète. Son état était stationnaire, son ventre gonflé. Il était content de me voir, je me rappelle son sourire …

    Heureusement, dès l’après-midi, le médecin décida de poser une sonde gastrique et plus de 4 litres de liquide sortirent … cela gicla si fort que l’infirmière rit en lui disant que c’était un jour de l’an bien arrosé ..  

    Les jours difficiles ont passé, Léonard est rentré à la maison, avec un régime à suivre et surtout pas d’alcool, pas de cigarettes durant 3 mois … et maintenant, tu connais la suite, tout se passe bien !!! »

    « Alors l’hôpital, quand c’est capital … je suis pour et je remercie tous les soignants.  »

    «Pourtant .. intervient Luc, tu sembles triste ? mélancolique ? …»

    « Pas triste, non ! Seulement, cet évènement dramatique a été une leçon. J’ai compris sa fragilité et la mienne aussi… j’ai eu si peur de le perdre … Même si nous nous chamaillons, nous savons que nous sommes faits pour vivre ensemble … d’ailleurs, je te l’apprends,  nous sommes plein d’espoir pour accueillir un enfant ! »

     


  • Commentaires

    1
    Quichottine
    Lundi 20 Avril 2015 à 10:28

    Heureusement qu'ils ne se sont pas contentés de l'engueuler...

    J'en connais qui n'ont pas eu cette chance, hélas.

    Ne jamais se fier aux apparences.

    Merci pour ce partage qui se finit bien.

    Bises et douce journée.

    2
    Janine
    Lundi 20 Avril 2015 à 11:38

    Quelle histoire, j'aurais plutôt pensé à un empoisonnement!

    bisous

    3
    Lundi 20 Avril 2015 à 13:12

    dur dur en effet l'arrivée aux urgences !

    heureusement que tu as eu le bon réflexe, pas drôle du tout ce genre d'expérience,

    ouf ! tout va bien maintenant, et c'est tant mieux,

    Bisous, MIAOU !!!!  smile  cool

    4
    Mardi 21 Avril 2015 à 10:02
    Josette

    prendre conscience de la valeur de l'autre... c'est en effet salutaire


    ouf tout c'est bien terminé ! 

    5
    Mardi 21 Avril 2015 à 10:06

    Heureusement qu'il y avait la compétence à défaut d'avoir l'amabilité..... Ma petite fille est malade en ce moment : un purpura et ma fille a été très mal accueillie aux urgences quand elle a emmené sa fille avec une tension artérielle très élevée (effet secondaire du purpura) et pourtant ma fille est médecin et c'est le pédiatre qui l'avait envoyée aux urgences.

    6
    Mardi 21 Avril 2015 à 11:01

    Je le dis toujours, heureusement que nous avons de bons hôpitaux en France, même si ...

    Voilà des jours pas faciles à vivre ... qui nous arrivent à tous un jour ou l'autre.

    Merci pour tes visites chez moi et belle journée

    Gros bisous

    Annick

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    7
    Mardi 21 Avril 2015 à 17:49

    Ce n'est pas la ducasse que d'aller aux urgences par obligation, on préfère éviter mais... nul n'est à l'abri d'un malaise et heureusement tout est bien qui finit bien... ;-) merci aussi, jill

    8
    Marie de Cabardouche
    Mardi 21 Avril 2015 à 19:08

    Un médecin urgentiste est souvent débordé, ce n'est pas une machine mais un être humain avec ses failles et ses compétences et les hôpitaux ne sont ni des jardins d'Eden, ni des nids d'incapables. Certes, il est  préférable d' être bien accueilli , rassuré et... guéri. 

    Merci pour cette agréable lecture, bonne soirée !

    9
    Mercredi 22 Avril 2015 à 09:28

    Une tranche de vie fort bien racontée. Personne n'aime les hôpitaux mais ils sont parfois nécessaires.

    10
    Simone L.V.
    Mercredi 22 Avril 2015 à 13:48

    Une histoire qui se termine bien ... médicalement et affectivement! mais qui témoigne d'une triste réalité (encore une fois) :oui l'accueil dans les hôpitaux n'est pas toujours ce qu'il doit être et, trop souvent, les malades sont pris pour des simulateurs ou pire avant d'être pris au sérieux dans leur pathologie bien réelle!

    juste une info = en ce moment je ne peux plus accéder à l'administration de mon blog ce qui explique mon absence de participation. Belle fin de semaine; Simoneclown

    11
    Mercredi 22 Avril 2015 à 17:46
    DDD59

    On peut comprendre que les médecins urgentistes soient débordés mais ils se doivent d'être respectueux quelque soit la gravité ou non.


    J'ai un fils portant un handicap qui nous a souvent mené aux urgences pendant son enfance, mais chaque fois nous avons eu de la chance, il était toujours bien pris en charge!!!


    Suis ravie que maintenant tout aille bien pour Léonard.


    Bisous Durgalola.


    Domi.

    12
    Jeudi 23 Avril 2015 à 09:55

    J'ai fait un séjour aux urgences il y a peu, je comprends que le personnel soignant soit parfois débordé et énervé...c'est un métier que je n'aurai vraiment pas pu faire...mais quand  on va là-bas,  si on rencontre des gens aimables, comme cela fait du bien...et beaucoup s'efforcent de l'être

    13
    Vendredi 24 Avril 2015 à 14:26

    Ce n'est jamais agréable d'aller à l'hopital ! aux urgences ou ailleurs ! Mais c'est vrai, heureusement qu'on a ces structures de soins...... Je pense à certains endroits du monde où l'Hopital se trouve à des centaines de Kms sans moyen de transport .. avec des moyens sanitaires rudimentaires.... Pauvres gens !

    Les seules fois où vraiment j'ai paniqué, c'est lorsque l'on m'a fait retourner chez moi aux urgences de nuit... car pas de médecin... par 3 fois, sans médication ni soins, alors que j'étais très mal en point ! Il m'a fallu attendre le lundi pour voir le médecin... furieux, car une fois une crise d'hypertension sévère, et les 2 autres fois des phlébites sérieuses ! Il aurait fallu agir de suite !

    Merci pour ce témoignage fort bien raconté et bises

    14
    Jeudi 8 Février à 20:05

    Bonsoir Andrée. Tout s'est bien terminé, heureusement, pour ce jeune homme. Bonne soirée et bisous

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