• photos de ma semaine du 29 janvier au 4 février 2016

    jeudi : croix de bois, croix d'herbe, si je danse, je vais à l'opéra

    vendredi : et moi je danse aussi, souffle au vent le sapin aux oiseaux

    samedi : pas de soleil, alors je m'y colle, affirme la fleurette

    dimanche : foi de Djinnie, même avec la pluie, je joue et gagne 

    photos de ma semaine du 29 janvier au 4 février 2016

    photos de ma semaine du 29 janvier au 4 février 2016

    lundi : parapluie et compagnie dans le brouillard vosgien

    mardi : petite et vaillante, je vaincs la grisaille

    mercredi : mouillée ou pas, Djinnie est prête à jouer. 

    photos de ma semaine du 29 janvier au 4 février 2016

    photos de ma semaine du 29 janvier au 4 février 2016

    photos de ma semaine du 29 janvier au 4 février 2016

    photos de ma semaine du 29 janvier au 4 février 2016


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  • Pourquoi lire ce livre plutôt qu'un autre ?

    pour son titre dont les mots arbre fragilité hommes ont résonné telle une minuscule cloche. J'ai à peine regardé la quatrième de couverture  ... survolé ... vu ... "belle et profonde méditation sur les liens qui unissent l'homme et la nature ....... langue magnifique ... ".

    Pourquoi vous offrir ces mots au lieu d'autres ?

    pour la bienveillance, pour la continuité de l'amour,  celui de Wei et Yun, son épouse et aussi l'amour que nous vivons avec ceux qui nous entourent.

     **********************

     

    "Yun, te rappelles-tu ce que nous nous sommes dit, pendant notre première nuit ensemble ?"

    ...

    "Tu te rappelles, oui ou non ?"

    - bien sûr que oui.

    - Nous avons échangé des serments. Moi sur les dépouilles de mes parents, toi sur le coeur de ton enfant à naître. Nous avons juré de nous faire, l'un à l'autre, tout le bien possible. Il nous semblait que l'amour devait consister en cela : avant tout, la bienveillance...

    - J'avais 17 ans, Wei. Et toi, 19...

    - Ce n'étaient pas des paroles en l'air. La preuve, c'est que ce serment nous l'avons tenu. Nous n'y avons pas manqué une seule fois, malgré toutes les souffrances endurées, toutes les épreuves subies au fil des années. Quand on y songe, c'est à peine croyable !

    Voilà pourquoi je n'ai jamais flanché... Quand je descendais racler le charbon au fond des citernes, quand mes os craquaient sous les poings des mauvais garçons, quand il faisait froid et noir, je pensais : Yun est avec moi. Quelqu'un me veut du bien sur cette Terre, quelqu'un est prêt à m'aider. Pas besoin d'une photo dans le portefeuille. Il suffisait d'avoir ton image derrière mes paupières et ton nom, ancré là..."

    La main gantée de Wei s'étala sur sa poitrine, se ramassa en poing qui heurta plusieurs fois l'emplacement du coeur, comme à une porte qu'il demandait d'ouvrir.

    "Aujourd'hui encore, j'avance dans les ténèbres, je descends un degré de plus sur l'escalier qui s'assombrit, mais voici : une braise allume mon chemin. Et cette braise dans ma paume, Yun, c'est toi... Ceux qui nous veulent du mal se croient forts et dangereux. Mais songe combien ils sont faibles en réalité, sans pouvoir contre moi qu'éclaire un tel amour ! Yun, tu es mon aubaine sur Terre. Non, je n'ai pas peur. Pas peur du tout..."

    Il n'y avait rien à ajouter. Wei embrassa Yun à la lisière des cheveux. 

     

     

     


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  • Mais l'oiseau point d'empreinte
    Ne laisse. Son empreinte est
    Son vol même. Nulle trace
    Autre que l'instant-lieu,
    Joie du pur avènement :
    Lieu deux ailes qui s'ouvrent.

    Instant un coeur qui bat.

    François Cheng

     

    Je vous remercie pour vos participations et aussi pour vos regards ; sans eux, le monde serait triste, les arbres s'ennuieraient et les petits enfants ne souriraient plus devant nos apn, le petit oiseau ne sortant plus ...

    Pour le prochain thème, je vous propose : "PAYSAGES : ruraux, campagnards, urbains, célestes". 

     Si vous souhaitez participer vous enverrez vos images  (4 photos maximum) jusqu'au 20 mars  à agab57070@yahoo.fr

    (merci d'indiquer le nom de vos blogs, cela me facilite la rédaction de l'article).

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    les oiseaux de Martine 

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     Lorsque Dame Cane s'accorde un petit somme au plus fort de l'été

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     

    Monsieur Colvert fait des ronds dans l'eau,  histoire de meubler le temps...

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    Certains , comme Spatule, passent celui-ci à manger... manger... et encore manger... 

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    Et d'autres, à l'image de la famille Cygne, nécessité ou coquetterie, prennent soin de leurs plumes immaculées, les lissent et
    lissent encore, à en rendre jalouses les neiges éternelles. 

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    l'oiseau d'Hélène

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     


    "Le grand moine méditant
    me donne la permission
    d'entrer dans sa réflexion"

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     

    les oiseaux de Pascale

    La galerie   Oiseaux.net 
    La Galerie Flickr   Regards Sud Naturalistes 

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    martin pêcheur 

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     

     

    outarde cannepetière

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    tourterelle turque 

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    perdrix rouge

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     faisan de colchide

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    les oiseaux de Aloysia

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     

    rouge gorge 

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     merle

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     rougequeue

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    vol de grues 

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    chardonnerets 

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    les oiseaux de Mistrigris

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    resto-zoizos de cet hiver sur la terrasse
    mésanges bleues et noires, moineaux,
    et dame tourterelle qui vient voir ...
    la casa fleurie de mistigris
    MIAOU !!!

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    les oiseaux de Claudine

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

    mon oiseau

     

     

    partage du mois de février : les oiseaux et/ou les anges

     

     


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  • DEFI 160 proposé par les croqueurs de mots

    Pour lundi 22 février 2016 :

    Un personnage de roman sort du livre. Il converse avec son créateur, ou évoque celui-ci.

    Un personnage de roman ou de bande dessinée. Issu de la fiction, il (ou elle) prend pied dans la réalité.

    Je souhaite soit un face à face entre les deux dans un salon ou en extérieur (à chacun de poser le décor),

    soit un monologue du personnage.

     

    défi 160 : Karen, la journaliste des "Assassins" de RJ ELLORY

    (chat de RJ Ellory)

     

    défi 160 : Karen, la journaliste des "Assassins" de RJ ELLORY

    Les assassins - thriller de RJ ELLORY

     

    RJ Ellory, qu’avez-vous appris en vous plongeant dans le monde des serial killers ?
    Ces gens sont, pour moi, l’incarnation du diable. Ils n’ont pas d’âme, aucune humanité et pas de cœur. Et on a du mal à s’expliquer et à comprendre ce phénomène, c’est quelque chose qu’on ne peut pas rationaliser. On a envie de trouver une explication à la raison pour laquelle ces gens tuent, mais on ne l’a pas. Dans le même temps, c’est un roman positif, je crois. Certes il traite de la face la plus sombre de l’être humain, mais au final, celle-ci ne représente qu’une part infime de la population mondiale. La très grande majorité des gens sur cette planète aspire juste au bonheur.

    extrait d'un interview sur métronews

    Ce livre nous raconte des meurtres en série. Cela se passe à New-York. Trois personnages traversent ce roman : l'inspecteur Ray Irving, la journaliste Karen Langley qui lui permettra de prendre comme assistant John Costello. Celui-ci adolescent avait été attaqué avec son amie par un tueur en série. Lui seul avait échappé à ce drame.

    J'ai imaginé que la journaliste était sortie du livre. 

     

     

    Un mail, oui, un mail, je vais lui envoyer à ce cher homme, celui qui a créé ma vie, oui lui dire, lui écrire que foi de Karen Lengley, malgré tous mes remerciements, oui, sans lui, je ne serai pas, sans lui je n’aimerai pas l’inspecteur Ray Irving.

    Sans lui, il n’y aurait pas eu John Costello, cet homme, mon collègue au journal, cet homme qui a réchappé d’un meurtre organisé, d’un meurtre en série en 1984. Ils étaient deux, et lui a réchappé et elle est morte, emportée, abîmée, supprimée.

    Une lectrice éveillée, réveillée, émerveillée, a suivi ma vie, celle de l’homme, inspecteur, ours mal léché, celle de l’homme brisé, mon collègue, presque mon petit frère ; une lecture a craqué le livre, créé le passage. Il est vrai qu’elle était si fort dans notre histoire, qu’il ne lui importait plus de savoir qui était l’assassin, qui était l’auteur des meurtres en série, des meurtres copiés, des meurtres anciens.

    Seul lui importait nos vies, nos abîmes, nos failles, nos âmes.  Et comme mon corps n’est pas apparent, pas réel, juste mon âme, cher Roger Jon, je suis venue vous demander, d’écrire, pour moi, pour Irving, une nouvelle page : John n’est pas mort, John est seulement blessé, John survit.

    Tout le long du livre, vous nous avez aimés, vous nous avez choyés. Quand je criai un peu fort parce que l’inspecteur n’avait pas de savoir-vivre, pas de savoir-aimer, pas de savoir parce qu’il ne savait pas, parce qu’il ressentait juste un petit creux dans son cœur. Oh Régis Jon, offre moi un chat noir et blanc, un chat comme tu les connais, un chatte nommée Jacky, parce que belle, intelligente et grâcieuse. Tu sais les hommes ne savent pas toujours déclarer leur flamme, mais ils savent caresser un chat, le flatter, le dorloter, se mettre à ses pieds et revenir jour après jour.

    Quant à John, il fallait le sacrifier, c’est ça, c’était lui ou Irving. Tu as fait le choix de me laisser Irving.  Alors, je rêve qu’il ne soit pas mort, qu’il se relève un rien ensanglanté, me lançant un « je vous l’avais dit, cela continuerait » et au journal, il reviendrait et le samedi, il noterait "diner chez Karen".

    Tous les trois, ensemble, famille improbable, nous marcherions dans la ville étoilée. 

    Si seulement, vous pouviez écrire une page pour nous, je vous en serais reconnaissante éternellement.

    Karen

     


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